It Won't Kill Ya

- 19th Dance -

Effie

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Trois jours s'étaient écoulés depuis notre arrivée. Les garçons étaient partis faire des courses pour préparer le réveillon qui aurait lieu demain et j'étais donc restée seule à la villa. Assise dans l'un des fauteuils, emmitouflée dans une couette, je dégustais mon chocolat chaud devant le feu de cheminée qui crépitait. Mon portable sonna, rompant le silence qui s'était installé depuis une quinzaine de minutes. Je souris en voyant le nom de Jane s'afficher à l'écran.

Hey ! je fis enjouée.

Salut ! Ca va ?

Super bien, et toi ?

Ca va, ça va. Alors ? La villa est comment ?

Géniale, je ris. Tu adorerai !

Prends des photos pour me montrer quand tu reviens alors, elle rit aussi.

T'inquiètes pas.

D'ailleurs tu reviens quand à Paris ? elle me demanda.

Le trois je crois, je réfléchis.

On reprend le quatre, elle me prévint.

Je sais, je soupirais. Je vais être crevée mais bon.

On se voit le quatre alors. Tu manques à Logan, il me fatigue a toujours demander quand est-ce que tu reviens.

Dis lui qu'il a qu'à attendre encore quatre jours et après on sera de nouveau tous les trois.

Ca marche, bonnes vacances ! Et passes le bonjour à Deen et aux autre.

D'accord, bisous !

Je raccrochais, le sourire aux lèvres. Ma tasse terminée, je montais rapidement dans la chambre pour enfiler quelque chose de confortable pour m'entraîner un peu. Je redescendis dans le salon, un short et une brassière de sport comme tenue. Je branchais mon téléphone sur la chaîne hifi et lançais une musique pour commencer à m'étirer.

Une heure plus tard, lancée en pleine chorégraphie, je m'élançais dans la pièce, reproduisant les mouvements encore et encore. J'allais me lancer dans un saut lorsque j'aperçus une silhouette dans le reflet de la vitre face à moi. Je lâchais un cri de surprise et trébuchais.

Merde ! je grognais.

Ca va ?

Framal se précipita vers moi et je m'appuyais sur son épaule pour me relever.

Désolé, je voulais pas te surprendre mais t'avais l'air hyper concentrée, il s'excusa directement.

Je pensais que j'étais seule c'est pour ça, je souris.

Je me posais sur le canapé et massais ma cheville qui avait légèrement gonflée.

Putain tu vas plus pouvoir danser à cause de moi ! il s'exclama.

Eh Framal, je le calmais. T'inquiètes pas, j'ai des fragilités, ça m'arrive tout le temps. Vas me chercher une poche de glace.

Il s'empressa d'y aller et revint avec un sachet rempli de glaçons. Je posais ma cheville dessus et grimaçais en sentant le froid au contact de ma peau.