It Won't Kill Ya

- 22nd Dance -

(Imaginez qu'Effie c'est la métisse aux cheveux courts, bon elle ressemble pas à ça du tout mais c'est comme si c'était elle qui dansait : la tenue, les mouvements, etc.)

Effie

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Je sortis épuisée de la salle de danse. En sueur et affamée, je suivis Jane dans les vestiaires pour prendre une douche et me changer.

Tu fais quoi ce soir ? je lui demandais depuis ma cabine de douche.

Rien pourquoi ?

Je laissais l'eau couler sur ma peau, détendant mes muscles qui avaient sollicité plus que d'habitude aujourd'hui puisqu'on avait filmé une nouvelle vidéo.

Doums fait une soirée, tu veux venir ? je proposais.

Euh ... Ouais si tu veux.

Je coupais l'eau et me séchais avant d'enfiler une robe, des collants et de mettre mes bottines. Elle sortit de sa cabine à son tour et me sourit.

On y va de suite ? elle demanda.

Non on va manger avec Logan, Pierre et Théo avant. Ils nous attendent je crois.

Bougez votre cul ! crièrent les gars depuis le couloir.

Quand on parle du loup, ricana Jane.

On s'empressa de récupérer nos affaires avant de les rejoindre. Logan passa son bras autour de mes épaules.

La vidéo est sortie les filles vous avez déchiré ! il s'exclama.

Merci, merci, fit Jane, faussement narcissique.

Théo lui tapa le crâne en riant et on se rendit tous au restaurant en bas de la rue, pressés de manger après cette journée à danser. Une fois repus, Jane monta avec moi en voiture pour rejoindre l'appartement de Doums. Il était vingt-et-une heure trente, la soirée devait avoir déjà commencé.

J'arrive pas à croire que tu sois toujours avec Deen, dit Jane, rompant le silence.

Pourquoi ? je ris.

Ca fait deux mois quand même, elle sourit. D'habitude tu les jettes après deux semaines.

Ouais je sais.

Mais lui tu l'aimes bien ?

On s'entend bien, je lui souris avant de me reconcentrer sur la route. On est bien ensemble.

Je vois ça.

On est arrivée ! je dis en me garant.

On sortit de la voiture et je tapais le code que je connaissais par cœur maintenant pour entrer dans l'immeuble du rappeur. On grimpa rapidement les marches et je poussais la porte à peine fermée. L'appartement était bondé. La plupart des hommes ne m'étaient pas inconnu, mais toutes les filles, qui ressemblaient à des mannequins, ne m'étaient pas familières. Je trouvais Antoine dans la cuisine et sautais sur son dos.

Toinou ! je criais.

Il rit et me fit descendre avant de passer son bras autour de mes épaules.