Tout ce que j'ai réussi dans ma vie, c'est danser. J'en ai fais mon métier puisque le reste s'est écroulé autour de moi. Pourtant je suis tombée sur lui. Dans cette salle de sport. Et étonnamment, c'est l'une des choses que je n'ai pas foiré. Enfin...
Le trajet avait été plutôt long pour atteindre le sud de la France. Nous avions fait plus de douze heures de route pour rejoindre la destination que le brun avait en tête, mais il n'avait pas semblé fatigué. On s'était arrêté sur une aire d'autoroute à la moitié du trajet pour dormir un peu. Mais on avait rapidement repris la route, après avoir fait un stock de café. Durant presque tout le voyage, nous avions discuté de notre futur mariage. Mettant au point les détails les plus importants et la liste des invités. J'avais tout écrit dans un carnet que le rappeur avait amené avec lui et il était désormais rempli par les ratures et les plans que j'avais dessiné. On avait finit par arriver sur une plage qui semblait déserte en plein milieu de la nuit. J'avais immédiatement retiré mes vêtements malgré la faible température, pour aller mettre mes pieds dans l'eau.
Qu'est-ce que tu fais ?j'interrogeais Deen en le voyant ralentir.
Je me retournais et baissais immédiatement ma tête en le voyant faire.
Deen !je geins.
Mais t'es trop belle ! il rit en manipulant son téléphone.
Je le rejoignis en me concentrant pour tenir droite et me hissais sur la pointe des pieds pour voir la photo.
A parce qu'en plus tu l'as met sur snap ?je levais les yeux au ciel.
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Le monde a besoin de savoir que ma copine est un putain de canon !
Il passa son bras autour de mon cou pour me rapprocher de lui et embrassa mon front.
T'as froid ?il s'enquit.
Il avait dû sentir les frissons qui parcouraient mes bras.
Ouais un peu.
Effectivement, nous étions fin février et ce n'était pas le bon moment pour se balader en maillot, même s'il faisait plus chaud ici qu'à Paris. Il ouvrit la portière de la voiture sur laquelle il s'était adossé et en sortit un pull ainsi qu'un de mes leggings. Je les enfilais rapidement, appréciant la chaleur que me procurait les vêtements.
On mange quoi ?je lui demandais.
Y a un petit resto pas très loin, il pointa du doigt la route qui se trouvait à quelques pas.
J'hochais la tête et remis mes basquettes avant de lier sa main à la mienne. On marcha en silence jusqu'à l'établissement, profitant du bruit des vagues qui s'écrasaient contre les rochers en bord de mer. Une quinzaine de minutes plus tard, le barbu tenait la porte pour me laisser entrer en première dans un le restaurant. Je fus étonnée de le voir saluer le patron, comme un vieil ami.
