Lo schiaffo - La gifle

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Cristiano arrive vers nous pour mon plus grand plaisir et mon père se met à nouveau à rire en voyant la marque rougeâtre des contours de ma main sur sa joue. Je poufferai de rire si je pouvais. Mon père regarde Vincenzo et sans que je comprenne pourquoi, les deux hommes rient ensemble.

Papa: Je vois qu'il a fait connaissance avec Reina...
Vincenzo: Il ne doit pas être déçu !

Cristiano arrive à notre niveau et s'arrête à côté de moi, il sert la main à mon père, ce qui m'étonne vraiment. Il me regarde alors rapidement et s'arrête de rire. Il comprend à mon expression que je ne comprends plus grand chose et que le fait qu'il lui serre la main m'énerve un peu plus.

Papa: Ma chérie, je te présente Cristiano mais je pense que tu le connais déjà. C'est le fils de Vincenzo et il a 23 ans. Je pensais que tu l'accueillerais mieux que ça même si c'est vrai que lui demander de te suivre dès la première rencontre était risqué...
Moi: Quoi ?!

Quand j'assimile ce qu'il vient de dire, je commence réellement à sortir de mes gons mais je ne cries pas comme une perdue pour autant. Je pousse alors légèrement mon père à l'écart, l'air de rien pour que personne ne le remarque.

Moi: Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?
Papa: Attention à ton language ma chérie.
Moi: Oui pardon Papa. Mais alors ?! Qui c'est et pourquoi il est là, dis le moi...?
Papa: Cristiano est le fils de Vincenzo, c'est un jeune garçon charmant et intelligent. Il va te surveiller jusqu'à nouvel ordre.
Moi: Quoi, mais pourquoi ?
Papa: J'ai peur pour toi ma fille, le moment où tu prendras la relève arrive à grands pas et tout les autres parrains vont se lancer à ta poursuite pour faire tomber le clan. Plus que d'habitude en tout cas. Tu es habituée à des situations difficiles mais ce qui t'attend est encore plus dur, c'est comme une initiation au pire que tu rencontreras dans ce métier. Je ne veux pas que tu disparaisses avant l'heure.

Je sais à quel point mon rôle et ma place sont importants mais cette nouvelle ne m'enchante pas. Je ne proteste pas mais soupire tout de même d'exaspération.

Moi: Et en quoi consiste ce que tu lui a demandé ?
Papa: Il va te surveiller et ce, jusqu'à ce que je décide que tu n'aies plus besoin de lui en tant que... disons, protecteur.
Moi: Il me suivra à quels moments de la journée ?
Papa: Tout le temps.
Moi: Tres bien alors si je le tues au bout de trois jours, tu iras expliquer à son père pourquoi.

Mon père lève les yeux parce qu'il sait à quel point je suis sérieuse en disant cela néanmoins, il jette un coup d'œil discret et rapide à Vincenzo et son fils.

Papa: Reina... Je te demande d'être un peu raisonnable, c'est pour ton bien que j'ai pris cette décision.
Moi: Si tu le dis... mais attention, il ne vient pas s'installer chez nous.
Papa: Oui ma fille. Maintenant, allons les rejoindre. C'est impoli de laisser des invités seuls.

Nous rejoignons alors le père et le fils, à mon plus grand désespoir. La conversation reprend de manière légère après mon intervention brute.
Je ne sais pas comment elle a fait mais Anna a vu de là où elle était que j'en avais vraiment ma claque de ce qui se passait autour de moi. Alors en parfaite cousine, elle vient me tirer par le bras pour me « dire quelque chose ».
Nous nous éloignons alors un peu du petit groupe d'hommes que j'essayais de supporter jusqu'à maintenant après m'être excusée simplement par politesse et encore, je n'en avais même pas envie. Anna regarde derrière elle et me chuchote :

Anna: Ben pourquoi tu fais cette tête ? Tu t'amusais bien tout à l'heure non ?
Moi: Oui mais c'était avant que cet imbecile se mette à me suivre partout, qu'il me plaque contre un mur et que mon père m'apprenne finalement qu'il allait être mon protecteur et me suivre ainsi partout et tout le temps.

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