La peur de Cristiano a réveillé en moi le besoin d'être plus proche de lui pour qu'il ne doute plus jamais de ma sincérité, c'est dû à un sentiment purement personnel et fier : je déteste qu'on remette ma parole en doute par fierté. Mais au final, mes défauts engendrent des attitudes positives puisque je m'efforce de laisser parler un peu plus mes sentiments.
Aujourd'hui, c'est le surlendemain des noces et tous les invités sont sur le départ sauf nous. Ma mère a proposé de rester plus longtemps à Rome pour visiter un peu la ville. La dernière fois que je suis venue à la capitale j'avais quinze ans alors cette idée m'a ravie et nous avons décidé de rallonger le séjour de six jours. Et là, nous nous préparons tous pour une journée de marche dans la Rome antique. Mon père a loué des scooters et des calèches pour les moins courageux et les plus fatigués. Vous pouvez aisément comprendre que j'ai choisi le scooter donc j'ai décidé de porter un pantalon slim bleu marine avec un pull très fin en cachemire blanc brodé de perles blanches sur les manches, une veste bleue marine Armani et des bottes à talons noirs vinyles Balenciaga.Nous quittons tous l'hôtel en même temps pour partir en petits groupes dans les ruelles de la ville. Un premier arrêt à la fontaine de Trevi nous vaut une séance photo interminable dans ce lieu magique moins visité dans cette période de l'année, d'autant plus qu'il est assez tôt alors les touristes n'affluent pas encore par centaines. Puis nous marchons un peu aux alentours et effectuons quelques achats dans les petites boutiques.
Chacun reprend son moyen de transport pour continuer la route jusqu'à l'escalier espagnol. Cristiano s'amuse au guidon de sa Vespa, il prend les petites ruelles qui sentent bon le café et le pain frais, et moi j'appuie ma tête sur son épaule et profite du voyage. On monte tous le fameux escalier jusqu'à la basilique qui se trouve au sommet de celui-ci et nous la visitons. La beauté du bâtiment est époustouflante et nous avons tous posé un cierge par famille à l'intérieur de la basilique.
On repart en direction de la Villa Borghèse et ses jardins. Une promenade en famille à discuter passionnément et rire nous permet d'admirer les bâtiments et les parterres qui nous accueillent chaleureusement avec leur beauté. Sauf qu'il est l'heure de manger alors jus sortons du parc pour chercher un restaurant pas trop loin de la place d'Espagne. Après un délicieux repas, nous repartons avec nos chevaux mécaniques et animaux vers le Colisée. Nous faisons le tour de l'arène tous un peu chacun de notre côté. Je rejoins Cristiano qui s'était assis sur une marche face à la cour de l'arène. Il passe un bras autour de mes épaules et je m'appuie contre lui.Moi: Tu es heureux ?
Cristiano: Très, tu es là.Je souris et nous partageons un baiser doux et sans fioritures. Je me fiche des gens autour, de ma famille qui pourrait nous voir, je n'en ai plus rien à faire. On ne se dit rien mais on partage tellement. Je profite de l'instant présent en observant le paysage magnifique dans les bras de l'homme que j'aime, sentant son parfum si apaisant venir titiller mes narines. Je suis heureuse, je suis détendue et pour une fois, je ne sens plus le poids de mon arme dans ma veste, comme si je n'en vais plus besoin.
Cristiano: Allons y, viens.
Dit-il en m'aidant à me relever. En effet, nous quittons les arènes pour partir en direction de la cité du Vatican. Anna suggère de s'arrêter avant dans les boutiques pour acheter quelques choses entre Via del Corso et Piazza di Spagna. Ça marche et chacun fait ses emplettes chez les commerçants. En me promenant avec Cristiano, Vincenzo et mes parents, je craque sur la vitrine d'Hermès et les traîne dans la boutique. Résultat, je ressors avec un sac en cuir havane, ravie d'avoir fait cet achat. Nous mettons tout les sacs dans les compartiments prévus des calèches et reprenons notre route vers le Vatican. Ce sera notre dernière étape de la journée avant le retour à l'hôtel. En route, nous stoppons encore une fois pour nous nourrir d'une glace ou d'un café. Puis on reprend à nouveau la route. Après quelques minutes, nous voilà arrivés dans la cité pontificale. Il y'a beaucoup de touristes espagnols et portugais qui viennent pour voir les bâtiments sacrés. Nous commençons par une brève promenade dans les jardins, en pleine admiration devant les sculptures et les fontaines. Puis l'étape importante pour nous, siciliens chrétiens pratiquants arrive : la visite de la Chapelle Sixtine, la place Saint Pierre et la Basilique Saint-Pierre-du-Vatican.
Les plafonds de la Chapelle sont vraiment aussi beaux qu'on le dit et je passe une demi-heure avec la tête relevée, faisant souffrir mon cou. Je suis émerveillée par tant de richesse et de beauté. Puis c'est au tour de la basilique. Les femmes de ma famille couvre leurs cheveux d'un voilage spécifique aux visites dans les édifices religieux. Le signe de croix et la révérence à l'entrée sont un réflexe et je suis surprise de voir Cristiano le faire également. Je savais que la religion compte beaucoup pour lui mais ça me surprend tout de même. Nous faisons la visite en marchant très lentement en s'arrêtant devant chaque chapelle, sans nous lâcher la main.
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Trono
Ficção AdolescenteRégner sur le monde, voilà ce que désire la moitié de la planète. Seulement quelques êtres sont capables d'accéder au trône. J'en fais parti, je suis née et j'ai été élevée pour ça. Je compte bien atteindre mon objectif malgré que ce soit dangereux...