Volere - Avoir envie

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Être avec lui est la seule chose dont j'ai envie maintenant car le sentiment de paix que je ressens à ses côtés m'est devenu indispensable en à peine quelques jours. Alors nous prenons le chemin de la maison de famille.
Nous marchons jusqu'à la petite porte noire en faisant quelques blagues et une fois arrivés, je prends le temps de dévorer un des cannolis mis au frigo par ma grand-mère. Cristiano en prend un aussi. On rit, on discute quelque minutes puis nous montons dans ma chambre. J'allume la télé et change de chaînes jusqu'à trouver quelque chose de potable alors que Cristiano est déjà allongé dans le lit, une vraie feignasse. Je le rejoins au bout d'une minute, une fois la chaîne choisie : un match de foot sur la RAI.

Il ouvre ses bras et je m'y glisse lentement. Son regard de feu me transperce comme toujours et je dépose un baiser sur ses lèvres que j'intensifie au fur et à mesure que se mains appuient partout sur ma peau en m'embrassant. Je laisse alors mes doigts aller se faufiler derrière sa nuque et sur son torse. Soudainement, elles me surprennent à déboutonner sa chemise, bouton par bouton. Cristiano se laisse faire alors que nos baisers s'arrêtent pour reprendre un instant après.
Je lui retire sa chemise puis il la jette dans un coin de la pièce. Sa peau nue rencontre celle du haut de mon buste et la fait ainsi frissonner d'envie. J'en veux plus et la tension monte. Lorsque les mains de Cristiano entreprennent de défaire le laçage de la robe grisée que je porte, je sens son envie buter contre mon ventre. Je l'aide alors à se débarrasser du vêtement défait, dévoilant ainsi mon ensemble de lingerie qui n'étais à la base, pas prévu pour se genre de choses.
Il se redresse en me voyant partir à petites foulées vers la porte de la chambre. Sauf qu'au lieu de m'enfuir, je ferme simplement la porte à clé, lançant celle ci en l'air.

Cristiano: Tu sais où elle est ?
Moi: Non et on s'en fout !
Cristiano: Tu as raison. Oh mon dieu, Reina...
Moi: Oui ?
Cristiano: Tu es si...
Moi: Comme toi.

Un baiser reprend alors de plus belle et je m'installe sur lui pour défaire petit à petit sa ceinture puis son pantalon tandis qu'il décroche entièrement mon porte jarretelles sans laisser du répit à mes lèvres. Puis, il se redresse de nouveau et prend une de mes jambes d'abord et fait glisser doucement le bas pour pouvoir l'enlever. Il fait exactement la même chose avec l'autre jambe faisant preuve d'une douceur irréelle, avant de laisser tomber son propre pantalon sur le sol. Le voilà en boxer et moi en sous-vêtements.
Il m'enserre la taille de ses grandes mains et me retourne de façon à m'allonger, dos sur le lit. Il se trouve maintenant au dessus de moi, les coudes appuyés de chaque côté de ma tête et son regard planté dans le mien.

Cristiano: Tu es sûre de le vouloir ?
Moi: Je ne suis pas vierge tu sais.
Cristiano: Je me fiche de ça, je veux dire avec moi, tu es sûre de le vouloir avec moi ?
Moi: Tu n'en as pas marre de douter de cette façon ?
Cristiano: J'ai envie de toi Reina, à un point que tu ne peux pas imaginer mais je ne veux pas tout gâcher.
Moi: Tu ne gâcheras rien alors,... laisse toi aller.

Il m'écoute et s'appuie un peu plus sur mon corps. Je sens sa peau toucher et fondre dans la mienne tandis qu'il dépose une chaîne de petits baisers sur la ligne de ma mâchoire, mon cou, ma clavicule puis il descend sur ma poitrine et dévore la naissance de mes seins, me faisant cambrer de plaisir. Mes mains se plantent plus profondément dans sa chair et mes ongles griffent son dos ainsi que ses épaules. Les siennes remontent du bas de mon dos jusqu'à ma poitrine qu'il prend fermement en main en m'embrassant après l'avoir libérée du soutien gorge orné de dentelle noire.
Le désir monte de plus en plus et je halète durent notre baiser. J'ai du mal à tenir mon envie mais la lenteur avec laquelle il s'y prend, rend le moment encore plus délicieux. Ses mains laissent enfin ma poitrine tranquille alors qu'elle a durci douloureusement. Contre mon bas ventre, je sens l'envie de Cristiano grandissante pousser le boxer qu'il porte encore. Ses lèvres descendent encore plus bas, embrassant mon ventre puis mon bas ventre. J'écarte à peine les jambes, soulevant ma cage thoracique à chaque respiration. Je ne bouge quasi plus, attendant qu'il continue : je sens son souffle contre mes chairs intimes et ça me rend dingue. Je n'arrive plus à me contenter de serrer les draps dans mes poings alors je saisis ses cheveux et mes doigts s'y emmêlent. Du bout des doigts, il caresse mon bas ventre faisant remonter des milliers de petites vagues frissonnantes.

Moi: Par pitié...
Cristiano: Doucement, je regarde à quoi ressemble une déesse.

Sa réplique me fait rire mais j'ai du mal à laisser sortir ce rire car mon souffle est de plus en plus saccadé. Il lève ses yeux verts brillants à direction de mon visage et soudain, je vois la flamme de son désir s'intensifier encore. Il se retenait pour être sûr d'avoir mon accord mais je comprends que maintenant, il n'est plus question de s'arrêter.

Cristiano: Tu vas comprendre à quel point je suis fou de toi...

Il saisit le bord de mon tenga avec les dents et le déchire entièrement d'un seul coup, lâchant ce qui n'est plus qu'un lambeau de dentelle par terre. Son côté sauvage et bestial ressort vraiment à ce moment là.
Ses doigts agiles s'aventurent entre les chairs intimes savamment me faisant cambrer encore plus pour augmenter les sensations mais sa main libre appuie sur mon ventre, me forçant à baisser mon dos contre le matelas, une véritable torture. Il fait durer le moment, me laissant entre plaisir et impatience tandis que je m'accroche désespérément à ses cheveux. Puis, petit à petit, il remonte ses mains le long de mes cuisses et de mes côtes. C'est ensuite son visage qui émerge alors que je relâche ses cheveux. Ses lèvres capturent une fois de plus les miennes brutalement pendant que mes mains entreprennent de le débarrasser de son boxer, le seul bout de tissu qui lui reste alors que son envie lutte pour en sortir. J'y arrive enfin alors que nos souffles entrecoupés se mélangent. Une de ses mains m'incite à ouvrir un peu plus les jambes puis remontant ma cuisse sur sa hanche droite. Mes jambes s'enroulent quasi instantanément autour de son bassin alors qu'il se glisse à l'entrée de mon être, frôlant les chairs de son envie puissante, ce qui me torture délicieusement.

Moi: S'il te plaît...
Cristiano: A tes ordres princesse.

Et il entre en moi d'un coup, un peu brutalement mais ça me soulage, je n'en pouvais plus d'attendre. Il entame des va-et-vient doux, lents qui s'intensifient puis ralentissent alternativement, faisant monter le plaisir d'un cran encore. Je mêle à nouveau mes doigts à ses cheveux alors que les premiers gémissements nous échappent. Ses mouvements de bassin augmentent rapidement tandis que je cambre et ondule des hanches en rythme pour mieux le ressentir en moi. Le rythme s'accélère autant que les battements de cœurs puis nous voilà au bord de l'orgasme, Cristiano ralentit pour faire durer puis reprend un rythme effréné violent, nous emportant dans une chute sans fin.
Mon corps tremble tout entier et les gémissements se sont transformés en petits cris de plaisir intense. Je sens son cœur battre contre ma peau frémissante de milliers de vagues de chaleur. Ses cheveux pendent devant son front et de la sueur apparaît sur ses tempes. Nos respirations mettent un temps fou à se calmer alors qu'on continue de s'embrasser follement même après le moment fatidique, lui toujours présent en moi.
Son regard dans le mien, je respire son parfum puissant et je suis heureuse d'être dans ses bras. Je n'ai jamais été autant satisfaite d'un homme, sur tout les plans. Et maintenant, je suis à bout de souffle d'avoir eu le courage de me rapprocher de lui, de m'être confiée à lui, d'être passée au dessus de ma fierté et de ma raison, à bout de souffle physiquement. Mais je me sens bien entre ses bras alors je l'embrasse encore une fois et lui souhaite une bonne nuit.

TronoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant