Just Play 2 (Terminé)

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Oh oh.
Il était sérieux quand il disait qu'il était maudit. Je croyais qu'il me faisait une blague, qu'il me charriait à cause de son nom de famille.

J'entoure son visage avec mes mains pour le combler d'un regard désolé. Mais il plisse les yeux fort, très fort, comme pour se contrôler.

—Je suis désolée Sam...Je croyais que c'était une blague...

Je pose mes lèvres sur les siennes avec puissance, pour le rassurer. Ses bras restent figés à côté de moi, comme s'il se retenait. Je sais pas ce qu'il essaye de combattre, mais je continue de l'embrasser jusqu'à qu'il me laisse accéder à sa langue.

Dès que je la trouve, je me jette à son cou et on tombe à la renverse sur le lit. Ses bras viennent enfin m'envelopper, je lache un soupir de soulagement.
Notre baiser s'intensifie, il exprime toute notre passion qui se réveille, ce lien très puissant qui vibre entre nous.

Il passe les mains sous ma chemise, je fais pareil. Je glisse mes doigts sous son pull roulé, en savourant le doux contact de sa peau.
Le désir grimpe en flèche, très vite.
Je quitte ses lèvres pour retirer son pull, il enlève le mien avec le souffle saccadé. Son regard est brûlant de désir. Il étincelle comme un fou.

Dès qu'on est débarrassés de nos hauts, Sam se jette sur mes lèvres pour reprendre possession de mon souffle. De mon cœur qui bat comme un dingue. Je colle ma poitrine à son torse, mes mains s'enfonçant dans ses cheveux pour intensifier nos baisers.

—Putain bébé, gémît-il.

J'adore quand il perd ses moyens quand il est avec moi. J'adore sa voix rauque, pas contrôlée, qui s'échappe de ses lèvres à chaque fois que je tire un peu plus sur ses cheveux.

Sa main remonte lentement jusqu'à mon épaule, et fais glisser la bretelle de mon soutien-gorge. Je me crispe dans ses bras. Je suis pas prête, mais alors pas prête du tout à ce qu'il découvre ma minuscule poitrine. Je n'ai plus de bandages, rien, et là il est à deux doigts de découvrir mon anatomie.

Les yeux brillants d'excitation, il relève la tête vers moi.

—Je peux ?

Nerveuse, je me mords les lèvres.

Son visage redevient sérieux. Il me fixe intensément, les joues rouges de désir, avant de lentement remonter la bretelle sur mon épaule.
Sans me quitter du regard, il roule sur le côté et me prend dans ses bras.

—Qu'est-ce qui va pas ? sursure-t-il préoccupé.

—J'ai peur, je murmure.

Sa mâchoire se crispe. Il remonte sa main dans mes cheveux pour les caresser.

—Tu sais que je t'ai déjà vu nue ? dit-il d'un ton amusé.

Oh mon dieu, c'est vrai ! Quand j'ai été empoisonnée !

Atrocement gênée, je ferme les yeux, me blottis contre son torse nu. Il lache un petit rire magnifique qui vient du coeur, en m'encerclant dans ses bras.

—C'est pas grave mon ange, on attendra. On prendra le temps qu'il faudra.

Seigneur, pourquoi faut-il que je gâche tout ?
On était en train de s'embrasser comme on l'a jamais fait. J'avais vraiment envie de sentir le contact de sa peau contre la mienne. La sensation était merveilleuse. Exquise. Mais je l'ai repoussé. Encore une fois. Alors que j'en mourrais d'envie.

Je souffle un bon coup pendant qu'il continue à tendrement caresser mes cheveux, puis doucement, je me relève pour m'asseoir en face de lui. Son regard interrogateur s'imbrique dans le mien. Je l'observe avec le coeur en feu. Je passe les mains dans mon dos, et la respiration très lourde, je dégrafe mon soutien gorge.

Ses yeux s'arrondissent. Ses pupilles noires se dilatent. Sans me démonter, j'enlève lentement ce bout de tissu de ma poitrine, et le pose sur le lit à côté de moi.

—Bébé, souffle-t-il en se redressant pour s'asseoir à genoux face à moi. T'es sûre ?

Sa voix légèrement tremblante me fait frissonner. Je mêle mon regard fou de lui au sien, en hochant la tête en silence.

Ses mains se lèvent pour entourer mon visage. Ses yeux arborent un éclat encore plus intense qu'avant.
Tout en douceur, il pose ses lèvres sur les miennes pour m'embrasser de manière délicate. Très tendre. Je ferme les yeux, heureuse de retrouver son souffle unis au mien.

Je fais glisser mes doigts sur son dos, je sens sa peau se recouvrir de chair de poule. Alors qu'il me pousse doucement pour m'allonger sur le lit, le désir qui nous dévorait avant, revient multiplié par mille. Son regard enflammé s'ancre dans le mien, je le contemple avec le coeur tremblant de désir.
Il déboutonne mon jean, je fais pareil avec le sien. Moins de deux secondes plus tard, nos corps ne portent plus que nos sous-vêtements. À peine le temps d'apercevoir son boxer bleu foncé, que ses lèvres s'abattent sur les miennes avec fougue.

Le sentir sans aucun vêtement, sans aucune matière artificielle entre nous, me procure des sensations surpuissantes. Indescriptibles. Il y a vraiment que lui pour me faire vibrer comme ça.
On gémit lèvres contre lèvres, les souffles hachés par le désir, jusqu'à qu'il s'exclame :

—J'ai pas de capote !

Mes yeux s'arrondissent.

Je regarde ses prunelles dégoûtées.
Ses sourcils contrariés.
Il enfouit son visage au creux de mon cou.

—Putain je suis désolé bébé, grogne-t-il. Ça fait tellement longtemps que j'ai pas...

—C'est pas grave, je le rassure en embrassant ses cheveux.

C'est con à dire mais ça me soulage de savoir qu'il n'avait rien préparé. Il m'a pas ramenée chez lui pour qu'on approfondisse notre relation. Non, il m'a vraiment emmenée chez lui pour qu'on passe du temps ensemble.

Un grand sourire se dessine sur mon visage, et je le serre encore plus fort contre moi. Rien que de sentir sa peau nue aussi proche de la mienne me suffit. Cette sensation est tellement belle, chaude, et apaisante, qu'on reste blottis l'un contre l'autre pendant un long moment en silence.

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💫

#Jem