Une semaine venait de s'écouler et nous avions tous reprit le court normale de notre vie. Enfin ce n'était pas totalement vrai puisque nous étions tous changé à jamais. Des images resteraient pour toujours gravées dans nos mémoires et plus je m'efforçais de les effacer et plus elles persistaient et restaient accroché dans ma tête. Alisha tentait de m'aider à sa manière pour me faire oublier l'horreur que nous avions vécu. Et pourtant, à chaque fois que je voyais Idriss, je revivais sans cesse le même cauchemar. Toute la scène se déroulait de nouveau sous mes yeux et je restais impuissante face à lui. Chaque nuit de cette semaine, Alisha avait accepté de dormir avec moi. Les cauchemars n'ont eut de cesse de me torturer et de balader mes rêves par la même occasion. J'étais tellement épuisé en ce mardi que je m'étais endormie sur mon canapé. Alisha était en ville et je me retrouvais toute seule. C'est la sonnerie de mon portable qui me tira du sommeil, un message de Idriss m'incitant à passer l'après-midi chez eux. J'y étais allé, je ne sais plus comment je suis parvenu à arriver chez eux et encore moins comment j'ai trouvé la force de le faire. Quand je suis entré, Idriss m'a serré fort dans ses bras tandis que je commençais réellement à me réveiller d'un long sommeil sans rêve. Je m'étais à peu près reposé, jusqu'à ce que Théo propose de sortir. Au départ, nous avons tous catégoriquement refusé étant donné notre dernière soirée. Je ne voulais pas revivre ce même cauchemar et pourtant Théo et Ken étaient parvenu à nous convaincre ; Léonard était bel et bien mort. Nous ne risquions plus rien à présent, comme l'a dit Théo « Nous sommes à l'abri dorénavant. »
Et pourtant, mon instinct me disait de fuir à toutes jambes, de rentrer chez moi et de ne plus jamais ressortir.
Alors pourquoi j'ai accepté ? pensais-je. Ce que je peux être idiote !
Pourquoi j'ai préféré - une fois de plus, écouter mon foutue cerveau plutôt que d'écouter mon instinct ? Peut-être que je n'aurais jamais la réponse. En tout cas, ce mardi soir, nous avons tenté le tout pour le tout ; nous allions nous amuser comme des fous. Les garçons optèrent pour un bar cette fois-ci, les boites de nuits nous rappelant à tous de très mauvais souvenirs. On se mettait en route. Ken conduisait et j'envoyais un SMS rapide pour prévenir Alisha de mon absence.« À la meilleure, à 22h09 »
Ne m'attends pas, je suis chez les garçons.
Puis je posais mon portable en essayant de me détendre et de me convaincre moi même que ce soir j'allais passer une bonne soirée et que j'allais enfin pouvoir profiter de mes amis.
Je ne retrouvais plus mes amis dans ce bar de nuit douteux. Autour de moi, la pièce commençait à vaciller. Mais où étaient-ils passé ?
Ils ne m'ont tout de même pas abandonné à mon triste sort ? pensais-je.
En plus, je n'avais aucune idée de où ils vivaient exactement !
Je me faisais alors bousculer par tous les côtés, tandis que je tentais de regagner le bar ; afin de reprendre mon souffle. Je sentais déjà les effets de l'alcool me faire tourner la tête. Ce qui n'était pas très bon signe. J'avais bu plusieurs verres.
J'étais saoule ?
Alors que je parvenais enfin à prendre appuie contre le meuble en bois, faisant ainsi office de bar, je sentais une pression se faire sur mes lèvres. Et comme j'étais de dos, je ne pouvais pas observer qui c'était. Surprise par cette soudaine main posée sur ma bouche, je réprimais cependant un soupir, ça devait être les garçons. Je n'avais rien à craindre.— Suis-moi ma belle, murmura une voix masculine contre mon oreille.
Ce même sourire béa occupait mes lèvres sous la main épaisse de l'homme. Je me laissais complètement faire, c'était sûrement un des garçons. Même si je ne reconnaissais pas cette mystérieuse voix, car j'étais bien trop sous l'influence de l'alcool. De multiples pensées traversaient en cet instant précis mon cerveau.
Ils me font peut-être une surprise de bienvenu ? pensais-je en essayant de ne pas tomber.
La personne me tenait toujours fermement, me dirigeant à l'extérieur de la boîte de nuit. dehors, je cherchais rapidement mes amis du regard. Personne à l'horizon.
J'observais alors qu'on se dirigeait vers une range Rover noir. Ils étaient sans aucun doute à l'intérieur !
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〉𝑭𝒆́𝒍𝒊𝒏𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍'𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆 [𝑻𝒆𝒓𝒎𝒊𝒏𝒆́]〈
General FictionElle était d'une douce nature, toujours prête à aider les autres. Rarement, il l'avait vu se concentrer uniquement sur elle-même ; mais c'est peut-être ce qui faisait son charme, après tout ? Ce qu'il aimait le plus chez cette créature presque irrée...