〉𝑭𝒆́𝒍𝒊𝒏𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍'𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆 [𝑻𝒆𝒓𝒎𝒊𝒏𝒆́]〈

61- Le bal

Bonjour,
J'aimerai bien avoir vos avis s'il vous plaît !
Parlez moi de l'histoire, des personnages comment vous les trouvez ?
Alisha ?
Simon ?
Et Charlie ?
Des théories pour la suite ?

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Ce soir Alisha avait eu la bonne idée de sortir, histoire de nous changer un peu les idées. Après plusieurs recherches à l'aide de son smartphone, elle avait localisé un petit bal aux allures sympathiques.
Et comme il faisait chaud, aucun de nous n'avait refusé sa proposition.

— Vous êtes prêts ? Demanda gentiment Théo.

Il nous fixait par dessus son portable.

— Le bal commence dans moins d'une heure.

J'écarquillais les yeux, n'ayant pas vraiment vu le temps passer. Je m'excusais auprès des garçons avant de me précipiter dans la chambre que je partageais avec ma pote. J'étais surprise de la voir sortir tout juste de la douche, enroulé dans son peignoir rose pâle qu'elle trimbalait partout.

— Charlie ! Tu as vu l'heure ? S'écria-t-elle en plaquant sa main devant ses lèvres.

— Je sais, je suis en retard, répondais-je précipitamment.

Je n'attendais pas sa réponse avant de prendre possession de la salle d'eau. Me déshabillant rapidement, je faisais mon entrée dans la douche ; j'avais bien fait de laisser la porte ouverte puisque Alisha était actuellement entrain de se maquiller.

— Tu sais comment tu vas t'habiller ce soir ? Sourit-elle en se mettant du mascara.

J'étais dos à elle, mais la douche avait des baies vitrées, je jetais un coup d'œil par dessus mon épaule, de façon à la voir. Elle était elle-même entrain de me regarder dans le reflet du miroir. Un sourire naissait sur ses lèvres tandis que j'haussais les épaules.

— Le plus naturellement possible et toi ? répliquais-je.

— J'ai déjà une petite idée, lança-t-elle avant de quitter la pièce.

Je terminais de me laver les cheveux avant de m'enrouler à mon tour dans une serviette - contrairement à elle, je ne trimbalais pas à tout bout de champ mon peignoir.
J'entendais Alisha parler.
Elle est au téléphone ? pensais-je.
Je fronçais les sourcils, avant de quitter la salle d'eau.
Étonnée. J'étais en effet très surprise de voir Idriss se tenir devant elle, ses yeux se posaient automatiquement sur les miens ; et je manquais de relâcher ma serviette, qui couvrait parfaitement chaque partie de mon corps.
Alisha éclatait de rire avant de se tourner doucement vers moi, un sourire en coin.

— Sinon, tu disais quoi ? Plaisanta-t-elle narquoisement en reportant son attention vers le garçon.

Mais il lui était difficile de décrocher son regard du mien, et même si physiquement je ne souriais pas. À l'intérieur de moi, c'était une explosion de joie. Il était réellement entrain de me déshabiller du regard, et contrairement à ce que j'aurais imaginé, il ne cherchait pas à s'en cacher. Et j'observais même qu'il était réellement troublé ; il avait du mal à reprendre la parole.

— Euh, balbutia-t-il.

Il se grattait le front, comme pour faire passer le malaise.

— On ne va pas tarder à partir.

Puis sans rien ajouter d'autre, hormis un regard dans ma direction, il tournait les talons. Alisha refermait précipitamment la porte avant de se hâter vers moi. Elle éclatait une nouvelle fois de rire et je ne pouvais m'empêcher de plaquer ma main sur sa bouche ; j'avais la crainte que de l'autre côté du couloir, Idriss ne croit que je me foute de lui, alors que pas du tout.