34- L'affolement

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Bonjour, ce chapitre contient des scènes violentes, je préférais vous prévenir avant que vous ne commenciez votre lecture.

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Il souriait de plus bel. Et je lui lançais un regard meurtris.
J'étais affolée et angoissée !
Alors je balançais maladroitement mes poings contre son ventre, mais il ne ressentait aucune douleur. Je manquais cruellement de force. Je ne pouvais pas frapper comme je l'aurais voulu. Et lorsque je jetais un rapide coup d'œil à mes mains, que je tentais de déplier, j'observais quelques hématomes se dessiner sur ma peau pâle. La terreur commençait à me dominer.
Pourquoi m'infligeait-il tout ça ? pensais-je, la mâchoire serrée.

— Si c'est un jeu je ne souhaite pas le faire ! M'écriais-je brusquement, complètement paniquée et révoltée, les lèvres tremblantes. Lâchez-moi putain !

Il se penchait vivement vers moi, collant son front contre le mien. J'avais un haut le cœur, et mon corps se raidissait aussitôt. Ce que j'étais entrain de vivre n'était autre que de la torture.

— Tu vas commencer par la fermer, lança-t-il en se redressant lentement, s'appuyant encore plus sur mes hanches. Je poussais un cri de douleur en me figeant, il souriait salement.

Ses mains glissaient alors le long de mes épaules, déchirant sauvagement mon t-shirt. J'écarquillais les yeux en essayant de me redresser. Mon coeur battait à toute vitesse, constatant que mon t-shirt n'en était plus vraiment un. Je me sentais tout à coup très oppressée. De son côté, il semblait légèrement déçu par le peu de quantité que je possédais, mais il ne la quittait cependant pas des yeux. Je réprimais un frisson de dégoût. J'étais mortifiée.
Il allait me tuer. J'en étais à présent certaine.
Je restais muette de terreur, n'osant pas faire le moindre geste, de peur qu'il ne passe brusquement à l'acte.

— Tu es mignonne, marmonna-t-il tandis que je m'immobilisais, la peur me paralysant entièrement.

Je restais sans voix, sentant son haleine désagréable s'abattre sur mes joues.
Rapidement sous le coup de l'adrénaline mais surtout de l'instinct de survie : je relevais mon genou droit. Le plantant ainsi brusquement dans son bas du dos. Il ne bougeait même pas. Je répétais cette action encore une fois. Puis, il posait sa main sur mon cou, y faisant une légère pression. Je tentais de parler, mais ma voix était étranglée, je ne parvenais qu'à aligner deux vulgaires sons, semblables à ceux d'un animal entrain de se faire égorger.
Des larmes de paniques et de dégoûts coulaient à flot sur mes joues.

Je fermais les yeux tandis qu'il se penchait vers moi. J'étais condamnée. Personne n'était là pour m'aider. J'avais le souffle coupé, vivant un réel enfer.
J'entendais tout à coup, la boucle de sa ceinture se détacher. Je rouvrais précipitamment les yeux, l'observant en difficulté, en train d'essayer de l'arracher. Il était dégoûtant.
C'était à moi d'agir. Il était en galère, soulevant son ventre gars afin de trouver un moyen de la retirer.
Pleine de sueurs froides, j'essayais de le faire basculer, mais il était beaucoup trop lourd par rapport à moi. J'étais abattue et complètement démoralisée.
Alors qu'il râlait, je me décidais rapidement à prendre mon courage à deux mains, me redressant subtilement, la respiration saccadée ; afin de poser mes mains tremblantes et glissantes sur sa ceinture en cuir. Je devais jouer la carte de la séduction illusoire. J'avais la gorge sèche. Je manquais cruellement de force, étant complètement déshydratée.

— Laisse moi t'aider à l'enlever, articulais-je d'un ton précipité.

J'essayais de paraître calme, mais ma mâchoire me trahissait ; elle était contractée.
Il me regardait avant d'acquiescer. Il était répugnant. J'étais très angoissée à l'idée de me sortir de là.
Il est stupide ! pensais-je.
Je retirais délicatement la ceinture, la mâchoire toujours contractée ; avant de la prendre subitement dans mes mains. Je n'hésitait pas. Je le frappait à plusieurs reprises, d'abord en direction de son visage, puis vers son torse, où les trois premiers boutons de sa chemise avaient été défait.
Il avait réellement l'intention de m'emprisonner ! pensais-je, en ayant un nouveau haut le cœur.
Il m'écœurait tellement. Tandis que je continuais de lancer la ceinture, je l'entendais gémir d'une voix rauque.
Je ressentais des sueurs froides. Mais je continuais de le frapper. J'étais glacée d'épouvante.

〉𝑭𝒆́𝒍𝒊𝒏𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍'𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆 [𝑻𝒆𝒓𝒎𝒊𝒏𝒆́]〈Où les histoires vivent. Découvrez maintenant