〉𝑭𝒆́𝒍𝒊𝒏𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍'𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆 [𝑻𝒆𝒓𝒎𝒊𝒏𝒆́]〈

53- Libourne

Bonjour!!
Aujourd'hui c'est mon anniversaire!!
Voilà, c'était tout.

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Le lendemain matin, un Klaxon retentissait dans notre ruelle, signe que les garçons revenaient avec leur voiture en direction de la station d'essence. Notre week-end pouvait dorénavant débuter. Alisha refermait tout juste l'appartement tandis que je traînais sa valise, en râlant.
Elle avait emporté tout son dressing ou bien ?
De mon côté, je n'avais prit qu'un léger sac, qui était largement suffisant pour les trois jours que nous allons passer à Libourne.

— Tu as pensé à prendre ton chargeur ? Demanda Alisha.

D'un rapide signe de tête je lui indiquais une réponse positive tandis que Hakim nous ouvrait le coffre de sa voiture. À l'intérieur, du côté passager, j'observais la tête de son frère. Il offrait son sourire à ma pote, avant de détourner subitement le regard lorsque je le croisais. Il était évident qu'il n'avait toujours pas digéré le fait que j'avais oublié qu'on s'était remit ensemble. Je préférais ne pas m'attarder dessus, et prenait place à l'arrière, aux côté de Alisha et de Théo qui était déjà assit.

— Bien dormi les filles ? Questionna gentiment Hakim en remettant le contact.

Alisha répondait à ma place tandis que je saluais Théo, en faisant claquer mes joues contre les siennes. Hakim nous indiquait qu'on devait passer prendre Ken qui leur avait donné rendez-vous en ville, car il devait déposer des papiers.
En me retournant, j'observais qu'il y avait trois places supplémentaire situées juste derrière nous. Hakim avait pu sacrifier une partie du coffre avant de lever cette banquette.
Une dizaine de minute plus tard, j'apercevais au coin d'une rue, le bout de la casquette bordeaux de Ken. Les garçons se saluaient; tandis que je passais sur la banquette du fond. C'est avec joie, que Simon me rejoignait tandis que Ken prenait ma place.

— Maintenant direction Libourne ! Déclara Théo avec joie, tandis que ma pote mettait ses écouteurs.

Je soupirais en regardant par la fenêtre. Hakim mettait l'album de son rappeur favori : XEU. Gardant le silence, j'observais le paysage défiler sous mes yeux. La nature. Il n'y a rien de plus beau que la nature.

Lorsque je quittais les toilettes de l'air d'autoroute, je tombais nez à nez avec une petite fille asiatique, qui balbutiait quelques mots que je ne comprenais pas. Je lui offrais mon plus beau sourire tandis qu'une femme aux cheveux noirs, sa supposée maman, s'excusait de son comportement.

— Ce n'est rien, la rassurais-je, ce n'est qu'une enfant.

— Je ne comprends pas tout ce qu'elle me dit, ça ne fait que trois mois qu'elle vit avec nous, annonça la femme avant de lui caresser la tête.

Les yeux noires de la petite fille se plantaient dans les miens. Elle était d'une beauté, à couper le souffle. Elle était haute comme trois pommes, et ne devait probablement pas avoir plus de six ans.

— Elle est adorable, souriais-je.

Sa mère adoptive approuvait ce que je venais de dire, elle enchaînait la discussion, lorsqu'un bruit m'interpellait subitement. Rapidement, je détournais mon regard de cette femme avant de poser mes yeux en direction du rayon des sandwichs. J'observais alors Simon, dos à moi, élevant la voix, et un homme un peu plus âgé que lui, la veste en cuir et les cheveux longs.

— Excusez-moi.

Gentiment, je laissais la femme et son abordable fillette, afin de me diriger vers mon pote. J'arrivais juste à la fin de la phrase de l'homme :