- Maahii...appela doucement Gabriel.
- Hum.
- Tu sais que je t'aime plus que tout n'est pas ? déclara-t-il soudainement sur un ton qui ne sonnait pas comme une question, et face à cette promesse, le cœur d'Avalone bondit de joie. Elle sourit, et se redressa pour le regarder, assit le dos contre la tête de lit. Avec tendresse, elle posa sa main sur la joue de son mâle, inclina légèrement la tête sur le côté, et lui sourit amoureusement.
- Je le sais mon amour. Je le sais.
- Et pour ce que je t'ai dit...
- Gabriel, je sais mieux que personne à quelle point cette situation ne t'enchante pas, et je suis encore mieux placée pour comprendre tes peurs. Et tu ne sais pas tout ce que je serai prête à donner pour les effacer de tes yeux à chaque fois que tu me regardes quand tu penses que je ne te vois pas. Toi et moi nous ne formons plus qu'un, tu te souviens ? Le regard de Gabriel se fit intense, passionné. – Maintenant, embrasse-moi.
Il hésita un instant, puis finalement il céda, et unit ses lèvres à celle de sa reine. Délicatement, il passa la main sur sa joue, et l'embrassa, en sentant dans son corps le besoin de faire plus, il voulait faire plus pour elle, être capable, et surtout être habilité à faire plus, beaucoup plus que d'être le spectateur d'une fin qui le tuait à petit feu. Son corps s'éveilla, et lorsqu'Avalone passa les doigts dans ses cheveux pour l'attirer plus à elle, en s'allongeant. Il râla de plaisir tandis que son sexe palpitait. Il ne lui avait pas fait l'amour depuis des mois, il avait même oublier le désir qui l'animait quand il était question de son corps, tant il était occupé à jouer au docteur, et là, avec l'odeur de son désir sexuel qui se rependait dans l'air, Avalone était partante pour jouer à la deuxième version du docteur et du patient, et lui aussi s'il s'écoutait, mais elle était trop faible, et l'épuiser n'était pas malin compte tenu de son état. Aussi, avec un contrôle de soi qu'il était loin de posséder, il mit fin au baisé, et se redressa pour regarder le beau visage de la femelle qui la regardait les yeux dilatés, les lèvres gonflées, et les joues roses.
- Maahii, il n'est pas prudent de...
- Touche-moi. L'interrompis Avalone d'une voix rauque de désir.
Il ferma les yeux pour refluer la force de cette ordre sur son corps et sur sa volonté, et fit doucement non de la tête.
- Touche-moi Gabriel, honore mon corps avec le tien. Réitéra-t-elle en lui lançant un regard qui disait qu'elle ne se contenterait pas d'une réponse autre que oui.
L'immortel déglutit, et balada automatiquement un regard sur le corps en face de sien, et ce faisant, il observa enfin qu'elle était nue sous ses yeux. Il était si fasciné par le spectacle que donnait le bébé, que lorsqu'il avait déchiré la robe qu'elle portait pour mieux voir, il n'avait pas remarqué en premier lieu qu'il avait tout arraché, et qu'ainsi, il avait une vue directe sur le renflement de sa poitrine ronde, et que peu de tissu couvrait son intimité, elle aussi nue. Dire non, était le choix qu'il avait pris, mais en regardant la poitrine d'Avalone, que la nouvelle ouverture de la robe, couvrait faiblement, il ne pensa qu'a une chose, qu'il voulait que le reste du tissu disparaisse pour qu'il puisse voir toute sa poitrine. Et comme si elle avait entendu son désir, Avalone qui était adossée contre une pile d'oreillers glissa plus sur le lit, et du bout des doigts, elle caressa la peau nue qui allait de son joli petit ventre rebondie, vers sa poitrine, traversa entre le renflement visible, et en redescendant, elle écarta encore plus le tissu, mettant ainsi à découvert son sein gauche dont le téton rose durcissait sous les yeux du mâle.
VOUS LISEZ
BLACKBURN SANGRE ( La musique du sang)
VampireVingt-un an qu'elle vivait en retrait, vingt-un an qu'elle regardait le monde par un trou de serrure, vingt un an qu'elle avait l'impression de ne pas compter, de ne pas voir les mêmes choses que tout le monde, vingt un an qu'on lui répétait qu'elle...