BLACKBURN SANGRE ( La musique du sang)

CHAPITRE 85

Cinq mois plus tard...

D'un pas nonchalant, Gabriel entra dans la chambre, et surprit Avalone à quatre pattes sur le sol à regarder sous la table de chevet. Ses yeux dévièrent vers la courbe de son dos vers son superbe fessier, et son regard précédemment neutre devint intéressé.

- Qu'est-ce que tu cherches ? Demanda-t-il alors calmement en gardant ses yeux sur sa fesse rebondie parfaitement moulées dans le jeans bleu qu'elle portait.

- Une chaussure. Répondit-elle avant de saisir la chaussure pour enfant que l'un de ses garçons avait envoyé là.

Toujours à quatre pattes, elle se retourna pour voir Gabriel à deux pas derrière elle, à la fixer avec envie. Elle lui sourit alors lascivement, en remarquant l'effet de ce petit sourire coquin sur les yeux de son mâle. Elle continua alors dans la provocation, abandonna l'objet qu'elle recherchait depuis dix bonnes minutes, et rampa à quatre patte vers un Gabriel qui ne bougea pas, mais dont le regard étincelait.

- Tu aimes me voir ainsi n'est-ce pas ? susurra-t-elle.

Il lui fit un sourire sauvage, et pour toute réponse, il retira ses mains de sa poche, et se retourna pour aller se mettre sur le lit, avant de la fixer, d'un air qui lui demandait de venir à lui. Lui donnant par là-même la réponse à sa question.

Avalone ne se fit pas prier, elle alla vers lui à quatre patte, et s'arrêta à un mètre de lui, puis se mit sur ses talons, pour juste l'emmerder.

- Tu ne crois pas que ça fait clicher de nous avoir amené ici ? Demanda-t-elle en faisant référence au fait que deux jours après son accouchement, il avait décidé de venir s'installer en Roumanie afin de la préserver elle et les enfants de tout danger, et cela jusqu'à ce qu'ils soient sevrés de leur mère.

Plus intéressé par ce qui ne se passait pas, que par ce qu'elle disait, Gabriel observa la rondeur de sa poitrine qui avait grossie, puis se décida à lui répondre.

- Pourquoi étrange ?

- Tu sais bien. Répondit Avalone.

Le mâle fit semblant de ne pas savoir.

- Et qu'est-ce que je sais ?

Avalone roula des yeux.

- Tu nous as fait quitter notre ancienne maison pour la Transylvanie, et tu sais bien ce que les humains pensent de cet endroit.

- Et qu'est-ce qu'ils en pensent ?

- Dracula et toute cette affaire.

Il lui sourit, et ne répondit pas.

Il jouait avec elle. comprit-elle. Aussi, elle en fit autant.

Toujours assise sur ses genoux, elle retira le premier bouton de sa chemise, puis le deuxième, lui révélant le renflement de sa poitrine qu'il fixait, et elle posa la main sur le troisième bouton avant de s'immobiliser.

Ne la voyant pas continuer, Gabriel releva les yeux vers elle. Et elle aussi, elle lui sourit malicieusement.

- C'est plutôt à Nalla que tu devrais poser cette question.

- Comment ça ?

- C'était son prétendant.

- Donc il a vraiment existé ?

- Oui, mais pas comme les humais le pense. Les deux Vlan étaient le commandant de Valachie et non de Transylvanie.

Avalone le regarda perdu.