BLACKBURN SANGRE ( La musique du sang)

CHAPITRE 60

Allongé sur le dos avec Avalone dans les bras, et leurs cheveux noirs se mélangeant parfaitement, Gabriel respirait de ce qui avait été sa meilleure partie de sexe. La première fois avec elle, ainsi que toutes les autres fois avaient toujours été magiques, mais là, ce qui venait de se passer, jamais en plus d'un millénaire d'existence il n'avait connu ça, et ce sang, il avait un gout particulier, mais il évita de s'y attarder, il ne sentait pas les effets dévastateurs seulement parce que Kaheel était son frère, le sang prendrait du temps avant de se rendre compte qu'il n'était pas son propriétaire, mais il se foutait du moment où cela arriverait. Doucement, il descendait de son orgasme, au fond de la gorge il avait le gout d'Avalone, dans l'air l'odeur de l'appel de son sang se dissipait, mais avec ou sans, il ne voulait qu'une seule chose, se nourrir encore d'elle, mais il ne pouvait pas, il savait qu'il avait suffisamment prit, surtout que le pire était à venir.

- Tu ne m'as toujours pas dit comment tu t'appelles. Murmura Avalone en ouvrant difficilement les yeux le corps lourd.

Gabriel baissa les yeux sur elle, et lui sourit, ce qui fit apparaitre ses fossettes

- Est-ce important au vu de ce qui vient de se passer ?

Elle lui sourit à son tour.

- Non pas vraiment.

Ils eurent un petit rire complice avant qu'Avalone ne ferme les yeux, mais Gabriel l'en empêcha.

- Maahii, reste avec moi. Murmura-t-il en la secouant légèrement.

La jeune femme battit des paupières, et ouvrit les yeux pour le fixer faiblement.

- Si tu veux un second round il faudra attendre que je me repose. Ce n'est pas tous les jours que je donne mon corps et mon sang à la fois. Railla-t-elle en refermant les yeux.

Gabriel aurait voulu rire, mais il n'y arrivait pas. Elle avait le souffle lent, le corps moins chaud qu'à son habitude, et elle était si faible.

- J'ai soif. Lui dit-elle la gorge sèche.

Il ne voulait pas la quitter une seule seconde, mais refuser de lui rendre cette faveur lui était insoutenable. Doucement, il bascula Avalone sur le lit, la recouvrit du drap en satin noir, et en un temps record il était vêtu d'un bas de pyjama.

- Je ne serai pas long. Fit-il en posant ses lèvres sur le front d'Avalone, et sous ses lèvres, Gabriel sentit que la température de l'humaine avait encore chutée.

- Et moi je t'attendrai le temps qu'il faudra. Marmonna-t-elle d'une voix pâteuse les yeux mi-clos, et un léger sourire aux lèvres.

Rapidement, il quitta la chambre, et comme il l'avait dit, il fut de retour dans un temps record, mais il ne la vit plus dans le lit. Son cœur s'emballa.

- Maahii ? Appel-t-il inquiet en la faisant sortir de la salle de bain.

Elle avait troqué sa tenue d'Adam et Eve contre un peignoir d'un blanc pur et trop grand pour elle. On ne la voyait pas vraiment, si ce n'est ses longs cheveux noirs, et son visage aux long cils noir, et ses lèvres au rouge si parfait. Il accourut à elle, et la rattrapa lorsqu'elle flancha.

- J'avais froid, mais je n'avais pas suffisamment de force pour m'habiller. S'expliqua Avalone dont la peau devenait de plus en plus pâle.

- Tu aurais dû attendre que je vienne Maahii.

Elle se blottit un peu plus contre lui et posa ses lèvres sur le torse de Gabriel qui l'attira sur le lit. Il s'y assit, et elle vint se mettre à califourchon sur lui. En silence, il lui tendit le verre d'eau, et de ses fins doigts, Avalone le prit en ayant l'impression que le verre et son contenu pesaient plusieurs kilos. Ce fut Gabriel qui poussa le fond du verre pour stabiliser l'objet à sa bouche pendant qu'elle buvait. Elle finit le tout d'une traite, et le mâle déposa le verre vide sur la table de chevet en la tenant toujours contre lui.