Chapitre 4. Léo

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ATTENTION !!!
Ce chapitre est réservé à un public averti.

— Merci ma belle, c'est toujours un plaisir de faire affaire avec toi. Dis-je en récupérant l'enveloppe bien fourni que me remet Natalia de main en main.

— Le plaisir est partagé chéri.

Je fourre mon petit paquet de billets dans la poche intérieure de ma veste, attrape sa main que je porte à mes lèvres, puis dépose un léger baiser comme je le fais systématiquement avant mon départ. Je m'apprête à franchir le pas de la porte quand elle me saisit l'avant-bras.

— On se voit vendredi prochain à la même heure n'est-ce-pas Léo ? me demande-t-elle en enveloppant son corps nu dans un kimono de soie.

Je confirme d'un hochement de tête, je ne sais pas pourquoi elle s'entête chaque semaine à me poser la même question. Elle sait pertinemment que ce créneau lui est réservé. C'est le seul jour où son mari est en déplacement pour la journée, alors il a été convenu qu'on se verrait de quatorze à seize heures chaque vendredi.
Aujourd'hui est une grosse journée, trois clientes à satisfaire autant dire que je vais mériter les deux jours de repos que je me suis accordés. Certaines de mes habituées n'étaient pas ravie de mon absence. Il faut dire que le samedi et le dimanche mon agenda affiche complet. Il m'arrive même de devoir refuser des rendez-vous, pas que cela m'enchante mais je ne suis pas magicien, je n'ai pas le pouvoir de me dédoubler.
Je retourne chez moi pour me rafraichir et me changer avant d'aller retrouver Marjorie. Je n'ai qu'une demi-heure pour me préparer, heureusement, je sais être rapide quand il faut. Je respecte mon emploi du temps avec minutie, pas question d'être en retard avec mes clientes, je suis professionnel avant toute chose. J'entre dans la cabine de douche, tourne le mitigeur et me faufile sous l'eau chaude quand celle-ci atteint la température souhaitée. Je saisis la bouteille de gel douche verse une noix très généreuse dans mes mains puis entreprends de me savonner avec vigueur tout le corps sans négliger un seul centimètre de peau. Je réitère l'opération avec mes cheveux que je shampouine à la vitesse de l'éclair. N'ayant pas une minute à perdre, je me rince, ferme le robinet et sors de la douche. Je récupère la serviette de toilette qui trône sur la vasque et m'essuie. Mes cheveux humides me tombent dans les yeux, je vais devoir aller faire couper toute cette masse très rapidement avant que je ne ressemble à un pouilleux. J'éponge mon corps, laisse tomber le drap de coton au sol et asperge mon cou de parfum aux effluves musqués. Je me rends dans mon dressing, choisi un pantalon de costume gris et une chemise noire que j'enfile. La musculature de mon corps tend le tissu modelant au passage l'épaisseur de mes biceps. Je ne suis pas peu fier de ma carrure, des heures de sport ont été nécessaire pour sculpter ce corps. Je repasse par ma chambre, sors un petit sac de sport d'un placard afin de transporter avec discrétion tout le matériel dont j'ai besoin pour mon rendez-vous avec Marjorie. Le mail reçu en début de semaine était très clair. Ce soir j'endosserai le rôle d'un dominant alors qu'elle sera ma soumise. Je lui ai fait part de mes exigences pour être dans le personnage dès mon arrivée. Je la veux à genoux, cuisses légèrement écartées, son corps seulement vêtu d'un corset et des bas. Elle devra m'attendre avec sa culotte du jour dans les mains en guise d'offrande. Je réfléchis à ce que je pourrais emmener pour m'amuser avec elle, je fourre dans ma besace une paire de menottes, un foulard, des pinces à seins, une petite planche à découper qui me servira de paddle puisque je n'en ai pas en stock. Je me munis aussi deux vibromasseurs, plusieurs plugs anaux de différentes tailles ainsi que du lubrifiant, des capotes par dizaine, puisqu'on n'est jamais trop prudent. Marjorie veut être dominée, elle va être servie. Elle souhaite s'abandonner entre mes mains, désire que je la comble par tous les orifices possibles autant dire clairement, sa bouche, sa chatte et son cul. Ce qui est bien avec elle, c'est que je n'ai jamais le temps de m'ennuyer, elle trouve toujours un tas d'idées pour diversifier nos ébats. Je l'ai déjà baisée dans un parking sur le capot de sa voiture, dans une cage d'escalier, dans les toilettes d'un grand restaurant, un jacuzzi et j'en passe puisqu'il y a eu de très nombreuses fois depuis qu'elle s'offre mes services.

Je vérifie mon allure dans le miroir avant de venir récupérer le sac de jouets coquins qui trône fièrement sur le lit puis sors de ma chambre pour rejoindre le salon. J'enfile ma veste, vérifie que mes clés sont bien dans ma poche puis quitte la maison. Nous nous sommes donnés rendez-vous dans la maison d'une de ses amies. Pas d'hôtel ce soir, je me rends donc au lieu-dit et arrive quinze minutes avant l'heure fatidique. J'attends patiemment dans ma voiture, le temps d'apercevoir ma cliente qui sera là sous peu. Je consulte ma messagerie et réponds aux mails de mes clientes. Avant de remettre mon téléphone dans ma poche un nouveau message arrive. J'ouvre et tombe sur un nom et prénom inconnu. Roxanne Harper, est-ce son vrai nom ou juste un pseudonyme ? Après tout je m'en fous de connaître son identité. Ce n'est pas ce qui m'importe quand je fais gémir une potentielle cliente. Je continue ma lecture puisque j'ai encore quelques minutes devant moi avant que Marjorie n'arrive.

« Bonsoir, Léo. Je suis à la recherche d'un homme qui pourrait m'accompagner demain soir à un gala de charité. Seriez-vous disponible ? En attendant de vos nouvelles. Roxanne »

Malheureusement, je dois lui répondre que je suis indisponible. Je ne bosse pas ce week-end, je m'offre un petit périple en bord de mer.

Je lui réponds donc :
«  Bonsoir Roxanne, désolé, je suis indisponible ce weekend. Bonne recherche. Bien à vous, Léo »
Je range mon téléphone dans la poche de ma veste et pianote patiemment sur le volant jusqu'au moment où des phares illuminent la route et finissent par m'éblouir. Je reconnais la Mercedes de Marjorie quand elle passe près de ma voiture.
Elle s'arrête devant un portail, tape le code puis s'engouffre à l'intérieur d'une allée quand la grille finie par s'ouvrir. Je lui laisse quinze minutes pour se préparer.
Après quoi je ferai mon apparition et prête ou non elle en subira les conséquences. Je pénètre à mon tour dans l'allée, roule lentement et admire le paysage. Il y a des arbustes bien taillés un peu partout, une fontaine en service, un salon de jardin en fer forgé. Je ne connais absolument pas cette demeure, c'est la première fois que j'y retrouve Marjorie. Je stationne ma voiture à côté de la sienne, éteins les phares, le moteur puis inspire lentement avant de sortir avec mon butin à la main.
J'entre dans la demeure, jette un œil curieux aux alentours. Il n'y a pas de bruit, tout est plongé dans l'obscurité. J'avance prudemment en faisant claquer mes mocassins sur le sol marbré. Je continue mon chemin avec une certaine appréhension, j'espère être à la hauteur de sa demande. Un faible halo de lumière éclaire la pièce du fond, je m'y dirige et aperçois au loin Marjorie à genoux près d'un feu de cheminée. Elle est comme je lui demandais dans mon mail, à demi dévêtue portant un corset noir et des bas de soie. Elle tient dans la paume sa petite culotte. Je m'approche, lui tourne autour, effleure ses épaules puis me dresse devant elle. Je ne prononce pas un mot. Je me contente de la tester pour le moment. Mon regard brûlant admire sa posture. Elle est terriblement désirable. Ses yeux sont toujours baissés, elle a bien compris qu'elle ne devait faire aucun impair où la punition que je lui accorderai ne lui serait pas des plus agréables. Je m'accroupis devant ma future victime, récupère son offrande que je porte à mon nez puis inhale son excitation qui a imprégné son petit morceau de dentelle. Ma queue se réveille en une fraction de seconde. Je laisse glisser ma main sur sa cuisse, remonte lentement jusqu'à son mont de venus que je trouve parfaitement épilé comme je le souhaitais. J'insère un doigt dans son vagin et constate qu'elle est déjà très excitée. Celui-ci ressort trempé, je le porte à sa bouche et lui ordonne de goûter le fruit de son intimité.

— Bonsoir Marjorie. Dis-je en cajolant sa poitrine opulente.

— Bonsoir maître.

— C'est monsieur, ne l'oublie pas ! L'avertis-je en claquant ma main sur ses seins.

— Pardon... monsieur.

— Conduis-moi dans la chambre à quatre pattes et avance tête baissée !

Marjorie dandine des hanches devant moi, son joli cul remue sous mon regard affamé, ma queue durcit de plus en plus devant ce spectacle. Malheureusement, elle commet une erreur... certes une petite mais je la rappelle à l'ordre en tirant fort ses cheveux en arrière.

— Ta posture ! Je ne le redirai pas une seconde fois.

— Pardon monsieur.

Elle nous guide dans une des chambres, au milieu de la pièce trône un lit en métal blanc. Marjorie s'arrête devant et reprend sa position initiale sur les genoux. Je dépose mon sac au sol et m'approche d'elle en lui ordonnant de déboutonner mon pantalon. Mon sexe se libère, il est dur comme de la pierre, une goutte de liquide perle sur le bout de mon gland. Je saisis sa tête à deux mains et force le passage de ses lèvres. Elle ouvre la bouche en grand, j'enfonce ma verge d'un coup brutal ce qui lui soulève un haut le cœur.

— Allez, mets-y du tient ! Suce-moi plus fort !

Ses mains viennent caresser mes testicules sans que je lui en face la demande. Étant celui qui décide de tout ce soir, je me retire et la gronde sans ménagement.

— Qui t'as donné l'ordre de me toucher ? Je t'ai dit de me sucer !

Marjorie lève ses yeux sur moi, son regard colérique accroche le mien et je la réprimande à nouveau en lui tirant les cheveux.

— Ne me défie pas ! À la prochaine erreur de ta part, je décampe sans te laisser jouir. As-tu compris ?

— Oui monsieur.

— Bien ! Reprends-la dans ta bouche et cajole-la comme il se doit.
Elle s'exécute et avale ma protubérance avec gourmandise. Je la regarde faire. Sa langue joue avec mon gland. Elle tournoie autour puis aspire fortement mon bout avant d'enfoncer ma queue au fond de sa gorge. Il n'y a pas à dire Marjorie est sacrément douée.

— Malaxe mes bourses !

Ses mains saisissent mes testicules, ses ongles griffent gentiment ma peau sensible. Ses va et vient ainsi que ses bruits de succion m'excitent à un point inimaginable. Mon corps entier frissonne. Mon cerveau se met sur pause et je profite de ce plaisir indescriptible. Mes paupières se ferment, je sers mes doigts dans ses cheveux tandis que je m'enfonce plus loin. Marjorie inonde ma queue de sa salive, je l'entends déglutir à plusieurs reprises. Je suis au bord du gouffre alors je décide de l'arrêter. Je ne veux pas éjaculer de suite, j'ai encore beaucoup choses à lui faire subir.

— Ça suffit ! Annoncé-je en la repoussant. Retire ma chemise et embrasse mon corps.

Elle comble mes attentes, ses lèvres butinent ma peau. Je prends place sur le lit et l'incite à venir se poser sur mes genoux. Je laisse courir mes doigts de sa nuque à son fessier, ce qui lui arrache des gémissements au passage. Elle se tortille lorsque j'enfonce deux doigts en elle pour vérifier sa moiteur. Marjorie est trempée, sa mouille dégouline de sa fente. J'attrape son clitoris entre mes doigts et le pince sévèrement.

— Tu ne bouges pas et tu ne geins pas. M'as-tu compris ?

— Oui.

— Oui qui ?

— Oui monsieur.

J'abats ma main sur ses fesses à plusieurs reprises, son cul bombé rougit sous mes coups. Marjorie mérite une bonne punition. Je la redresse et l'oblige à s'allonger sur le matelas. Je me positionne à califourchon au-dessus de sa bouche et pousse à nouveau mon bâton de chair à l'intérieur. Des larmes perlent au coin de ses yeux, je me retire de nouveau. Je la scrute un moment d'un regard sombre. Je ne veux pas lui montrer qu'elle me trouble. J'attrape les menottes dans le sac et l'attache aux barreaux de la tête de lit. Son corps se cambre d'excitation et d'appréhension quand je lui bande les yeux avec le foulard. Marjorie est à ma merci, je peux profiter de son corps comme bon me semble.

— Tu as choisi ton mot d'alerte ?

— Oui Monsieur. Fleur.

— Tu es libre de le prononcer quand bon te semble. Si tel est le cas, j'arrêterai tout, c'est compris ?

— Oui monsieur.

Mes mains caressent sa peau brûlante. Mes doigts vagabondent de sa gorge à la naissance de sa poitrine. Je retire les agrafes de son bustier une à une sans aucune précipitation. Je tire sur les pans et découvre deux jolies pommes pleines et rondes. Je les soupèse et titille ses pointes tendues avec mes pouces. Marjorie gesticule, je capture ses bouts de chair entre mes doigts et pince de plus en plus fort pour tester sa résistance. Je continue de la torturer sans ménagement, ma bouche se pose sur ses mamelons et les aspire à tour de rôle. Ils sont tendus comme je l'espérais. Je fouille dans mon sac et récupère les pinces que j'installe sur ses tétons. Ma langue part à la découverte de son corps, je dépose des légers baisers humides sur sa peau. Je mords son buste, son ventre, ses hanches puis enfin l'intérieur de ses cuisses. Ma langue goûte son intimité. Elle tressaille quand mes dents s'aventurent sur sa perle rosée, je tire un coup sec sur la chaîne des pinces. Marjorie se cambre et pousse un cri plaintif. Je saisis la petite planche de bois et claque l'intérieur de ses cuisses. Elle grimace puis sert la mâchoire lorsque je réitère mon acte. Voir sa peau rougir me plait, j'ai un sentiment de puissance face à son corps sans défense. Je relâche la petite planche et enfonce deux doigts dans sa profondeur trempée. Je cajole son clitoris avec mon pouce et l'approche progressivement de la délivrance. Elle remue des hanches, essaye de serrer les cuisses pour garder mes phalanges en elle. Son souffle s'accélère, je refuse qu'elle bascule avant moi.

— Non ! Pas maintenant. Tu jouiras quand je te l'ordonnerais.

Je stoppe mes gestes, saisis le plug anal en métal sur lequel je dépose une bonne dose de lubrifiant. Je le frotte sur sa perle rosée, descends avec lenteur jusqu'à son anus. Je caresse ma verge en admirant le spectacle qui s'offre à moi. Marjorie est bandante. Je dois garder mon self contrôle pour ne pas éjaculer de façon précoce. J'accentue la pression du plug sur son petit anneau étroit, il s'enfonce doucement en elle. Des petits sons plaintifs sortent du tréfonds de sa gorge, j'enfonce alors totalement le jouet dans son orifice. Elle s'extasie de l'intrusion du métal froid dans son derrière. J'enfile une capote, place ma queue à l'entrée de son sexe et m'y enfonce d'un coup sec. Sa fente est serrée, je maintiens ses hanches et entreprends un mouvement de bascule insoutenable parfois lent, parfois rapide.

— Tu aimes te faire baiser comme une chienne ! Je vais m'occuper de ton joli petit cul après, ne t'en fais pas !

— Oh ouii monsieur !

— Tais-toi ! Pas un mot. Lui ordonné-je en tirant sur la chaîne qui retient ses pinces à tétons.

Elle se cambre et gémit de plus belle. Je récupère sa petite culotte dans la poche de mon pantalon et lui fourre dans la bouche pour la faire taire. Je m'enfonce à nouveau en elle, la possède, me retire et replonge dans sa moiteur. J'extraie le plug anal puisque que je souhaite le remplacer par mon sexe. J'enduis ma queue de lubrifiant avant de pointer mon extrémité à l'entrée de son anneau. Elle est prête à accueillir ma fusée dans son antre secrète. Je m'introduis en elle en grognant. La sensation est tellement bonne que je me contiens et respire lentement pour calmer les pulsions qui vrillent dans mes testicules. J'entame des gestes lents tout en caressant son clitoris. Mes doigts viennent trouver refuge dans ses plis humides. Je me glisse avec vigueur dans sa profondeur anale. Je la pilonne maintenant sans aucune retenue, j'entends ses gémissements de plus en plus sonores malgré le fait qu'elle soit bâillonnée de son sous-vêtement. Je grogne en la sodomisant, c'est trop bon. Je ne vais pas pouvoir tenir très longtemps. Son anus se resserre autour de ma queue alors que je lui titille sa petite framboise. Je l'autorise à jouir, la torture a assez durée. Marjorie tremble, sa jouissance est à son apogée, je me retire, enlève mon préservatif puis me plante devant son visage. Je me branle et ôte la pièce de lingerie fine qu'elle a en bouche pour venir jouir à l'intérieur. Elle avale chaque goutte sans rechigner. Elle passe sa langue sur ma verge, la nettoie et aspire pour ne laisser aucune trace.

— Bordel ce que c'est bon ! Soufflé-je en m'enfonçant d'entre ses lèvres une dernière fois avant de m'en extraire.

Je me redresse et dénoue le foulard qui lui obstruait la vue. Je détache les menottes du lit et porte ses poignets à ma bouche. J'embrasse ses rougeurs pour atténuer sa douleur. Marjorie est essoufflée, rouge comme une tomate, soupire et rigole avant de s'allonger sur le lit.

— Léo, waouh ! C'était fantastique.

Je ne peux la contredire, j'ai vécu une expérience incroyable grâce à elle.

— Où as-tu appris toutes ces choses ?

The soul of desireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant