Chapitre 21. Roxanne

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Mon esprit est embrouillé par ces quelques mots anodins qui se répètent inlassablement dans ma tête. C'est comme cette mélodie entêtante qui me suit depuis ma plus tendre enfance, celle que mon cerveau a enregistré afin de ne jamais l'oublier. Pourtant ces paroles qui se veulent rassurantes, me tétanisent. Elles paralysent mon corps de façon inexpliqué, voire surnaturel. La seule chose que je puisse faire à cet instant est d'observer nos mains entrelacées. Fascinée par la danse sensuelle qu'exercent nos doigts, je ne peux et ne veux en détourner le regard, au risque de faire disparaître ce moment magique qui semble hors du temps.

— Roxanne, dites quelque chose.

Sa voix me ramène au moment présent... cette réalité que je voudrais ignorer parce qu'elle me fait peur, tellement peur que mes lèvres refusent de se mouvoir pour émettre le moindre feulement. Fermant les yeux pour ne pas croiser son regard incendiaire qui embrase tous mes sens et obscurcit mes pensées cohérentes, je laisse reposer ma tête sur son épaule. J'inspire et expire lentement pour trouver le courage d'ouvrir la bouche afin de lui confier mes attentes. Ce que je voudrais de lui... des gestes tendres, des paroles délicates, des caresses ardentes, des baisers passionnés et enfin un corps à corps endiablé qui me submergerait tel un tsunami me faisant oublier qui je suis, le temps d'un court instant.
Seulement, Léo en est-il capable ? L'homme qu'il était auparavant, a-t-il vraiment reprit ses droits sur l'Escort qu'il était il y a de ça quelques semaines ?
Un tas de questions martèle mon pauvre cerveau déjà mis à mal face à ma résistance. Un angelot et un diablotin se livrent une guerre sans merci dans ma tête, la raison me dit de fuir au plus vite alors que l'autre me conseille de rester et de m'amuser comme me l'a si bien conseillé Barbara. Je lui ai promis que je ferai en sorte de laisser mes envies prendre le dessus, hélas, je m'en sens incapable. Faire l'amour avec un homme en n'ayant aucun sentiment est au-delà de mes forces, de mes convictions et pourtant je désire Léo, au point de me mettre en danger pour le seul homme que je n'ai jamais autant désiré. Une source de chaleur caresse mon visage, comme le premier rayon de soleil après l'hiver, celui qui annonce le début du printemps. Mon corps se réchauffe instantanément, il s'enfièvre alors que tous mes membres tremblent et que mon épiderme frissonne. Serait-ce dû au feu de bois qui crépite dans la cheminée ou bien à la présence de cet apollon qui se trouve à mes côtés ? C'est peut-être l'association des deux qui me procure cette sensation d'incandescence. En plein doute, j'ouvre lentement les paupières pour vérifier d'où provient cette chaleur ardente qui surgit en moi si subitement. Les lèvres humides de Léo se trouvent à quelques millimètres de mon visage, mon cœur cesse tout mouvement lorsqu'il vient déposer un chaste baiser sur mon front. Ce geste si anodin soit-il, est à la fois protecteur, révélateur, et terriblement excitant. Un gémissement à peine audible s'exfiltre du tréfonds de ma gorge, c'est comme s'il sonnait le glas de mon mutisme.

— Léo, murmuré-je faiblement. Je vous veux...

Ses mains d'une infinie douceur partent à l'aventure dans ma longue chevelure éparse, ils glissent de mèche en mèche provoquant des petits picotements dans ma colonne vertébrale. Ce geste tendre s'accompagne de doux baisers qu'il dépose sur ma mâchoire, juste avant de continuer sa course sur ma carotide qu'il lèche délicieusement. J'accueille ses caresses en émettant de faibles geignements, ils s'intensifient lorsque ses lèvres me susurrent au creux de l'oreille qu'il me trouve belle.

— Roxanne... Vous me rendez fou.

Ce timbre de voix qui la seconde d'avant était aussi doux que du miel me fait fondre comme neige au soleil. Le barrage que je m'évertuais à conserver intact pour me protéger de lui, s'effondre. Je baisse les armes, ses caresses et ses mots doux l'ont emporté sur mes doutes et pourtant ce n'était pas gagné d'avance.

— Embrassez-moi Léo. Laissez-moi goûter vos lèvres avant que je ne change d'avis.

Ma pseudo « menace » le fait réagir instantanément, ses lèvres généreuses prennent possession de ma bouche faisant éclater un milliard de petites bulles en moi. Son baiser est une véritable torture émotionnelle, je me ramollis dans ses bras, ma vue se trouble, je suis à deux doigts de m'évanouir lorsque sa langue plonge en moi m'offrant le baiser de la résurrection, celui qui me ramène à la vie. Nos langues glissent l'une sur l'autre, elles se défient, se provoquent jusqu'à ce que l'ardeur prenne le dessus sur la douceur. Mon corps n'est que marionnette dans ses bras, en un tour de passe-passe, je me retrouve allongée sur le sol, Léo se tenant au-dessus de moi. Nos lippes se séparent tandis que son regard émeraude transperce mon âme me faisant suffoquer pour toute réaction.
Léo n'est que statue, ses bras reposent de chaque côté de mon visage, je ne cesse de le regarder dans les yeux sans arriver à desceller l'émotion qui le traverse à ce moment même. Fébrilement, mes doigts se faufilent sous son tee-shirt, venant caresser ses pectoraux musclés. Je m'imprègne de chaque courbe, les retranscris dans ma mémoire afin de les redessiner infiniment. Alors que mes mains continuent leur ascension en direction de son bas-ventre, Léo se redresse et les emprisonne, leur refusant ainsi l'accès à son intimité. Interloquée par ce revirement de situation, mes yeux s'arrondissent, et ma bouche s'entrouvre pour protester.

— Qu'est-ce... Ne puis-je terminer puisqu'il me coupe la parole.

— Êtes-vous certaine de vouloir aller plus loin Roxanne ? Il n'y aura aucun retour en arrière lorsque je prendrais possession de votre corps. Vous serez à moi pour la nuit entière, m'avez-vous bien compris ?

La promesse d'une nuit fougueuse ne me fait pas peur, bien au contraire, elle me ravit. Mes lèvres asséchées retrouvent leur humidité lorsque je glisse ma langue sur mes chairs rosées. Léo desserre sa poigne et c'est alors qu'avec audace, je déboutonne mon chemisier. Les perles de nacre disparaissent unes à unes laissant entrevoir la naissance de ma poitrine. Il assiste spectateur à l'effeuillage qui se déroule sous ses yeux. Un incendie nait dans ceux-ci... Il apprécie mon initiative. Mes seins me font mal, mes pointes durcissent à chaque fois que je percute son regard sauvage. Léo tire d'un coup sec sur les pans de ma chemise, faisant sauter le dernier bouton qui cachait encore une partie de ma nudité. Je reste coite, ma respiration s'accélère, mon cœur explose dans ma poitrine quand il se jette sur moi avec empressement. Ses lèvres atteignent les miennes et me parsèment de baisers, sa langue se niche entre ma poitrine, il aspire et suçote ma peau avec frénésie jusqu'à me laisser l'empreinte de son passage. Je gémis quand ses dents viennent mordiller mes petites douceurs à travers le soutien-gorge de coton blanc que je porte. Mes joues s'empourprent lorsqu'un éclair de lucidité s'immisce dans mon cerveau en vrac, me faisant rager contre moi-même d'avoir osé porter ces monstruosités datant d'après-guerre. Léo doit être habitué à voir de la belle lingerie, soie, dentelle, cuir... alors que moi, je lui offre des vieilles fripes de grand-mère.
Bien joué Roxanne. Quelle honte !
J'aimerais être une petite souris et me cacher dans le plus petit trou possible. Cependant à part partir en courant, je n'ai aucune issue vu mon gabarit. Léo ne semble pas m'en porter préjudice puisqu'il abaisse les bonnets de coton, afin d'attraper mes globes de chair en coupe dans ses mains. Ses pouces effleurent mes tétons, il les agace par ses caresses électrisantes.
Oh mon Dieu, achevez-moi ! Quelle délicieuse torture.
Mon corps réagit agréablement quand ses doigts pincent mes petites framboises avec force avant de tirer un peu plus dessus.

— Vous êtes très excitante Roxanne. Il m'est très difficile de rester sage avec vous, m'avoue-t-il alors que sa langue vient laper délicatement mes tétons.

Un soupir d'extase franchit les barrières de mes lèvres jusque-là scellées. Il y a si longtemps qu'un homme ne m'avait touché comme cela. Pour être exacte, dans mes souvenirs aucun n'a su me faire geindre de cette façon. Et bon sang, que j'aime ça ! Je reconnais l'expérience que Léo a acquise durant ses années d'Escort. Ses mains délaissent mon torse pour entamer leur descente vers un endroit encore inexploré par cet homme. Léo retrousse sauvagement ma jupe jusqu'aux hanches, il ne me quitte pas des yeux, d'un doigt il frictionne mon clitoris gonflé. Ma culotte est mouillée, et cela l'amuse puisque sa bouche se fend d'un magnifique rictus qui me fait encore plus fondre. Je saisis la fierté qu'il éprouve, juste avec des caresses il m'envoie sur la lune. Mon corps est en total apesanteur. Sa bouche s'aventure sur le tissu qui recouvre mon trésor. Une vague de chaleur inonde tout mon être lorsqu'il glisse sa langue à travers mon sous vêtement. Remuant des hanches de manière incontrôlable, mon tortionnaire comprend qu'il est temps d'agir. Et sans demander son reste, il fait disparaitre mon dessous pour me dévoiler à lui sans aucune retenue. Il la porte à son nez et renifle l'odeur de mon excitation sans aucune gêne. Je n'ai jamais rien vu de si érotique.

— Votre flagrance est un pur délice, me confesse-t-il avant de ranger le bout de tissu dans la poche de son pantalon.

Il saisit et embrasse mes chevilles de sa langue humide qui remonte lentement pour se frayer un chemin jusqu'à mon entrejambe. Des frissons de bien être se dessinent sur ma peau, c'est exquis, grisant... J'empoigne alors ses cheveux pour qu'il fasse taire le brasier qu'il vient d'allumer entre mes cuisses.

— Pressée ? Se met-il à dire en souriant.

Oh le salaud ! Il se joue de moi.

— Vous allez devoir être patiente Roxanne. Vous m'avez fait languir et pour vous punir, je vais goûter minutieusement chaque millimètre de votre peau jusqu'à ce que vous me suppliiez de vous prendre.

Noooon ! Il n'a pas le droit de me faire ça. C'est de la torture physique autant que psychologique. Je vais devenir folle si je ne jouis pas maintenant.
Léo me relève, se débarrasse de ma chemise et dégrafe mon soutien-gorge qui cette fois, lui offre une vue saisissante sur mes deux collines. Je suis à bout de souffle, excitée comme jamais je ne l'ai été par le passé avec mes anciens amants. Mon intimité se déchaîne, faisant des ravages dans tout mon être. À mon tour, je le dévêts de son tee-shirt qui lui moule les épaules à la perfection et reste bouche bée devant la sculpture de son buste. Je me pourlèche les lèvres, et contemple le spectacle avec fascination. Léo est une œuvre d'art, une toile de grand peintre qui ne se touche qu'avec les yeux, cependant mes mains ne sont pas de cet avis, et partent à la découverte de son torse brûlant. Étant peu sûre de moi en présence du Dieu du sexe, je n'ose aller plus loin dans mon exploration et me rabats sur des petites caresses. Léo me plaque contre lui et m'embrasse fougueusement, presque férocement. Son corps musclé écrase ma poitrine contre la sienne. Ses lèvres me dévorent sans pudeur. Nos dents s'entrechoquent, nos salives se mélangent, nos gémissements chantonnent à l'unisson, un show érotique se joue dans le salon à l'ambiance tamisée. D'une main agile, Léo se glisse au niveau de mon entrejambe imbibé de cyprine, il torture mon clitoris entre ses doigts me faisant éclater en mille morceaux et criant ma délivrance au creux de son oreille.

— Et d'un orgasme ! Vous n'êtes pas au bout de vos surprises Roxanne. Je vais vous faire jouir une multitude de fois.

Cet homme me tue à petit feu. Où est l'extincteur ?
Il faut neutraliser ces flammes qui me ravagent, je ne tiendrais pas une minute de plus sous cette chaleur ardente. Léo m'allonge de nouveau devant la cheminée, il écarte mes cuisses d'un geste brusque puis vient laper ma boule de chair déjà très sensible.

— Délicieux, jubile-t-il en levant les yeux pour accrocher mon regard hagard.

Il retourne à l'endroit convoiter et appuie sa langue sur ma petite boule de nerfs, un cri aigu s'échappe de mes lèvres.

— Vous aimez ?

— Léo...

— Je n'ai pas compris Roxanne, soyez plus clair dans vos propos.
— Continuez de m'aimer avec votre bouche.
Mon corps tremble sous ses coups de langue, c'est extraordinaire comme sensation. Fermant les yeux de toutes mes forces, je me laisse envahir par le plaisir que ses lèvres me procurent en hurlant ma libération... encore.

— Et de deux. Vous êtes très réceptive Roxanne. Encore un ?

Il veut ma peau !
Deux orgasmes en moins de dix minutes, je ne pourrais jamais survivre toute la nuit s'il ne me laisse pas de répit. Oh et puis zut, autant mourir de plaisir !

— Je vous veux en moi, le supplié-je d'une voix chargée d'excitation.

Léo retire son pantalon, une imposante érection s'offre à moi, je suis persuadée que mes yeux sont sortis de leurs orbites en voyant la bête. Comment va-t-il pouvoir faire rentrer son sexe en moi, sans douleur, sans difficulté ? Léo m'abandonne sans piper mot, il part je ne sais où, laissant derrière lui un vide immense. La chaleur qui irradie mon corps s'amenuise, ne plus avoir ses mains sur moi éteint peu à peu mon excitation. Je ne sais quoi faire, me revêtir et fuir afin de m'exiler au pôle Nord pour ne plus jamais le revoir ou bien attendre sagement qu'il daigne faire sa réapparition. Après quelques secondes de réflexion, je soulève mon corps mollasson et m'assieds en tailleur près du feu. Les questions fusent dans ma tête et m'empêche de trouver une réponse cohérente à son départ précipité. Une main chaude se pose sur mon épaule, ce simple geste réchauffe de nouveau mon corps tremblotant, il est là... près de moi. Ses doigts s'aventurent sur ma peau, ses lèvres suçotent mon cou, réanimant le désir en moi.

— On va avoir besoin de ça, me dit-il en me montrant une boîte de préservatifs.

Mais quelle gourde ! Pourquoi n'y ai-je pas pensé ?
Il était parti chercher de quoi nous protéger et moi j'ai cru que... peu importe puisque Léo me rallonge au sol, et avec dextérité déroule sur son membre imposant une capote. Il présente sa verge à l'entrée de mon vagin, mais ne me pénètre pas. L'attente est longue, insoutenable, je frôle la crise de nerfs, j'ai besoin de le sentir s'enfoncer en moi. J'ai envie qu'il me possède, qu'il me fasse sienne pour toute la nuit comme il me l'a promis, hélas il s'amuse à frôler son gland sur mon clitoris gonflé au lieu de me prendre sauvagement. Mes supplications n'arrêtent pas son petit manège, au contraire il me sourit, et se masturbe devant mes yeux affamés de sexe... de son sexe. Je gesticule, remue le bassin pour tenter de faire glisser son pénis dans le tréfonds de mes entrailles, mais Léo ne l'entend pas ainsi. Il saisit mes hanches fermement, m'empêchant de bouger et plonge son regard dans mes prunelles colériques. J'enrage, je deviens folle, je lui balance des noms d'oiseaux au visage sans aucune retenu, cependant il continue encore et encore de jouer avec ma patience, qui à présent n'est plus qu'un lointain souvenir.

— Bordel de merde ! Baisez-moi Léo !

Je ne suis plus moi-même, je perds les pédales, je suis comme possédée par une force surhumaine qui me fait faire ou dire n'importe quelle obscénité.

— Soyez patiente, on va y venir, mais avant j'aimerai vérifier quelque chose, me provoque-t-il en enfonçant ses doigts en moi.

Un cri perçant franchit mes lèvres, le soulagement et la plénitude que mon corps ressent lorsqu'il me doigte est indescriptible. La sensation est au-delà de mes espérances, je m'attends à bien d'avantage quand son engin se nichera en moi pour me remplir et me combler sexuellement. Je mets de côté cette pensée et reviens à l'instant T. Ce moment où l'extase m'emporte, me laissant évacuer la frustration que je garde en moi depuis de très longues semaines. Léo extrait ses doigts de mon intimité, porte à ses lèvres le nectar qu'il a récolté sur ses phalanges puis se régale de mes jus en geignant.

— Je pourrais m'abreuver à votre source des heures durant ! S'exclame-t-il avant de déposer ses lèvres sucrées sur mes lippes qui goutent au passage le fruit de mon intimité.

Léo se positionne au-dessus de moi, par automatisme, j'écarte un peu plus les cuisses quand son membre tapote l'entrée de ma féminité. Millimètre par millimètre, il s'introduit en moi, l'ajustement de nos sexes est parfait, c'est comme si nos corps étaient faits l'un pour l'autre. Léo me rend folle, il me remplit lentement... trop lentement à mon goût. J'agrippe ses épaules, enfonce mes ongles dans ses chairs, resserre mes cuisses autour de sa taille et l'incite à accélérer la cadence en pestant des mots inaudibles. Il relève mon bassin et m'assène des coups de reins d'une puissance inouïe qui me font chavirer. Ma tête balance de tous les côtés, je m'arque-boute recherchant ce contact intime qui lie deux êtres qui se livrent la bataille de l'amour. Le plaisir s'infiltre de toute part, dans chaque partie de mon corps, qui n'est plus que brasier. Je crie son nom à chaque coup de butoir, ses va-et-vient sont tantôt doux, tantôt violents... et j'adore ça ! Ma vue se brouille, je suis transportée ailleurs, mon corps tressaille de plaisir, je vis l'expérience la plus exaltante de toute ma vie.

— Roxanne, regardez-moi dans les yeux ! Je veux vous voir jouir.

Ses mots m'excitent davantage, je me concentre un maximum pour ne pas perdre le lien qui nous unis à travers ce regard et ce corps à corps sensationnel. Léo exerce une emprise sur moi, il m'ordonne et j'obéis telle une marionnette répondant à son maitre... Il accroît mon excitation en titillant mon clitoris, une boule de feu prend forme dans mon ventre, je suis fin prête à l'implosion. De la sueur perle sur son front, elle s'écoule sur ses joues puis trouve refuge au creux de son cou. La cadence s'intensifie, Léo se déchaîne en moi.
Oh mon Dieu ! C'est juste fantastique.
Le précipice est tout proche, je ne vais plus tenir très longtemps. Il verrouille ses lèvres sur mes tétons, les mordille jusqu'à ce que je hurle ma délivrance. À son tour, mon amant se crispe, jouit en grognant à mon oreille. Sa respiration irrégulière résonne dans mes tympans comme la plus belle symphonie jusqu'alors jamais entendue. Ni lui ni moi ne bougeons. Nous restons emboîtés, profitant pour se câliner et s'embrasser passionnément. J'effleure son dos du bout des doigts, me délecte de son parfum aux douces notes de coït, avant de réaliser qu'une nuit avec lui ne me suffira pas, bien au contraire... Elle sonne le début de la fin.

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