C'est intéressant.

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_Alors maintenant, tu vas faire les pompes et bien sûre je serai sur ton dos après tout, étant vampire autant intensifier l'exercice. Dis je avec un sourire angélique.

_Avoue que tu veux être sur mon dos seulement. Dit il en se mettant en position de pompage.

Et moi en tant que la fille la plus gentille, je me mets sur son dos avec force qu'il vacille un peu. J'ai mon ventre sur son dos puis je prend une mèche de mes cheveux et la mets dans son oreille droite. Je commence à le chatouiller avec. Il est pas chatouilleux dans ses hanches mais ma mèche y arrive.

Comme je remarque qu'il commence à ne plus être sensible à ma mèche je pense à autre chose.
Que ce qui pourrait le déstabiliser pour ne pas lui faciliter la tâche ?

Je sais! De doux baisers dans sa nuque et sur ses épaules. Et bien sûr c'est ce que je fais.
Je commence par un petit baiser dans le creux de son épaule et l'effet est celui que je pensais. Il frissonne.

Je continue en montant dans sa nuque en faisant un chapelet de baisers.

_A quoi tu joues Ericka? Me demande t'il avec une voix rauque.

_Oh rien du tout.

_Arrêtes de jouer avec moi tu veux?

_A bon! N'ai je pas le droit d'embrasser mon mari?

Il se tait et moi je continue.

_Aller courage mon chéri, tu es à ton trente cinquième pompe. Courage.

Dis je avec un voix douce en faisant bien attention que mon souffle s'écrase en dessous de son oreille. Son corps n'est que frisson. Et j'adore.

Quand je vois que mes baisers commencent à ne plus faire effet, je lui lèche doucement une petite partie de sa nuque et là il déglutit carrément, je continue en le mordant avec mes dents et lui il grogne.

_Arrêtes Ericka. Si tu continues, je ne dépendrais de rien du tout. Dit il avec une voix rauque et pleine de promesses et de sensualité.

C'est là que je me rends compte de ce que je fais. Oh mon Dieu, par quel démon j'ai pu faire ça. Si ç'avait été un autre, je ne sais pas où on serait en ce moment. En me rendant compte que j'ai carrément chauffé Neil dans le sens le plus sensuel, je le remercie intérieurement qu'il n'ait pas craqué et qu il m'ait arrêté à temps.

Mais mon plan continue. Vers son soixante dixième pompe, je m'assieds sur son dos et y mets toutes mes forces pour qu'il arrête, je veux qu'il dise qu'il est fatigué. Mais monsieur ne cède pas.

Quand je vois qu'il arrive à cent vingt, je descends de son dos et m'installe doucement en dessous de lui. Je pense que là, je vais le déstabiliser suffisamment. Il relève un sourcil, sûrement en se demandant quel jeu je joues.

_Que ce que tu veux Ericka?

_Oh rien du tout. Je viens te regarder pour voir quand tu vas commencer par fatiguer. Donc je vais te regarder. Continue tu es à cent soixante-cinq. Courage chéri. Dis je avec un grand sourire.

Étant en dessous de lui, je ne fais que lui souffler dessus très doucement sur son nez et dans ses yeux. Lui il ferme parfois ses yeux, il fait des grimaces pour son nez et moi je ne fait que rire. C'est hilarant.

Je le vois qui arrête à son deux centième pompe et quand je vais pour lui demander parce que à voir son visage, il n'est pas fatigué, je le vois qui fixe mes lèvres et sans m'avertir, il m'embrasse.

Son baiser et tendre, doux en même temps fougueux et fiévreux. On pourrait croire qu'il veut s'imprégner de moi. C'est magique. J'oublie ce qui nous entoure et passe mes mains dans ses cheveux et les tire un peu, je sais qu'il adore ça et lui grogne de satisfaction. On est dans notre bulle que j'aimerais que le temps s'arrête, que je reste constamment là dans ses bras, ses lèvres sur les miennes où je me sens en sécurité.
Mais quand on est humaine, on a d'autres besoin tout aussi important à savoir respirer.

Son Monde IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant