Sa jeunesse.

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_Je suis fier de ce que je suis Ericka, mais ma vie n'a pas toujours été comme maintenant. Dit-il le regard dans le vide.

_Il y'a de cela sept cent vingt quatre ans, je suis né dans une famille assez aisée dans ce temps.  On avait des champs, du bétail, on ne manquait de rien en tout cas. J'étais le deuxième de la fratrie, avec six ans d'écart avec mon grand frère. Ma mère me traitait comme son plus précieux bijoux, son mari quant à lui n'aimait que mon frère. Pendant ce temps ça ne me faisait rien quoique je préfèrerais ma mère à lui, je me disais que le fait que ma mère me préfère, mon frère aussi devait avoir un parent qui le préfère. Donc malgré que je voulais un lien paternel aussi j'essayais de comprendre.

_Mon frère était mon modèle, mon idole, je voulais ressembler à lui. Mais quand ma mère est morte par une maladie m'est inconnue jusqu'à présent tout a changé. Mon père me traitait de fils de pute, que je n'étais qu'un moins que rien, une chose qui n'aurait pas dûe exister. Je n'avais que dix ans. Pendant ce temps je me demandais ce que j'avais pu faire. J'ai demandé à mon frère mais celui ci ne savais rien. Pendant deux mois, j'ai pris refuge près de mon frère, mais un matin il a commencé à m'insulter, à dire que tout était de ma faute, qui si je étais pas né, ma mère serait toujours parmi nous. Je ne comprenais rien. Donc j'ai pris l'habitude de me réfugier près du lac près de chez nous.

_Un jour j'ai rencontré Leila. J'ai été fasciné par le fait que mon nom ressemblait presque à son nom. Elle a été mon amie. Elle avait six ans ce temps là et j'ai commencé à la traiter comme ma petite sœur, j'avais toujours le besoin de la protéger parce que quand je venais sur le lac avec mon cœur lourd, elle me remontait le moral, parfois elle me racontait des histoires drôles et je rigolais parfois. Disons qu'elle était la seule à voir mon sourire. Par la perte de ma mère, et le fait que personne dans ma famille ne prenait soin de moi, elle le faisait. Elle avait l'habitude de me coiffer et elle rinçait souvent mes chemises. Pour ce fait, j'avais constamment l'envie de la voir sourire, heureuse, et j'ai alimenté mon côté protecteur.

_En même temps, ma famille me battait, me donnait des corvées dures pour un enfant de mon âge, me traitait de tous les noms. Mon père a même diminué le nombre de domestiques sous prétexte que je pouvais le faire. Seule Leila était là pour moi.
Un jour le mari de ma mère m'a frappé tellement fort que je lui ai demandé pourquoi il me frappait, pourquoi il frappait son sang. Là il m'a frappé encore plus. Il m'a dit de ne plus jamais dire telles sautisses, de ne jamais l'appeler père que désormais il était mon maître et que je devais l'appeler ainsi.

_J'ai rien fait, j'ai seulement obéi à ses ordres, je dormais dans le grenier, je n'avais que quelques habits pour moi. À mes dix sept ans, il m'a dit que j'étais le fruit du mal, que je n'apportait que le malheur. En même temps il a traité ma mère de traîné, de pute en chaleur. J'ai vue rouge. Je ne pouvais plus supporter. Qu'il me frappe, qu'il me fait son esclave, qu'il m'humilie mais pas insultait ma mère, la seule personne qui a su me prendre en charge.

_Comme tout adolescent, j'avais les hormones en ébullition, ce jour là je l'ai frappé, et je l'ai insulté. Je lui ai dit qu'il pouvait tout me faire mais que ma mère reste en dehors de tout cela. Il m'a chassé de chez lui.

_Je savais que j'avais un oncle paternel près de chez nous. Je suis allé chez lui pour lui demander de m'héberger. J'ai accepté de tout faire si il accepte qu'il m'héberge. Il a accepté. Le soir, dehors en regardant les étoiles à l'extérieur, j'ai vu une silhouette féminine que j'ai reconnu vite fait, je la connaissais assez pour la reconnaître n'importe où. Leila venait vers moi, et je lui ai demandé ce qu'elle faisait là à cet heure là. Elle m'a demandé également ce que je faisais là. Mais j'ai insisté et elle m'a répondu qu'elle était derrière la maison entrain de rincer ses habits et qu'elle rentrait. Elle m'a dit qu'elle était chez son père et j'ai été choqué de savoir qu'elle était ma cousine paternelle.

_Pendant un temps j'avais commencé par m'intégrer. Quoique je travaillais dur que les autres ça m'allait, on ne me frappait plus, j'avais à manger et je pouvais dormir dans un vrai lit. Mais je pense que le bonheur était pas encore au rendez vous. Tout n'était qu'éphémère.

_Un jour j'ai entendu mon oncle se disputer avec sa femme ; je me suis dit que sait normal les disputes des couples. Sauf que j'ai entendu le nom de ma mère et le mien également. Je me suis arrêté et j'ai entendu ma tante lui demander pourquoi il lui avait trompé avec la femme de son frère en plus de cela de m'avoir eu moi. Que j'étais le fruit de leur dérapage. Avant je ne comprenais pas. Puis il lui a répondu. Il a dit qu'il était l'homme dans la famille qu'il pouvait faire ce qu'il voulait, et aussi que le fait que notre famille est détruite il s'en bat les couilles, que ma mère soit morte ne le regarde en aucun cas et que je sois son bâtards ne lui fait rien pour sa conscience. Qu'il n'a fait que prendre du plaisir en baisant avec ma mère puisque sa femme commençait à vieillir, et que en même temps il n'avait fait que rendre service à sa belle sœur en la remarquant contrairement à son frère qui ne faisais que collectionner de l'argent.

_J'ai été choqué. Je suis entrain et je l'ai frappé, tellement fort qu'il pissé le sang de partout. Sa femme ne faisais que crier.
Après un temps on m'a arrêté. On m'a enfermé dans la cave et le lendemain mon oncle est venu me frapper. Il disait que je ne Valais rien, que j'étais un bâtards, un fils de pute. Que personne ne me voulait. Il m'a laissé là et n'est pas venu me donner à manger.

_Un soir Leila est venue et m'a nourri et m'a soigné comme elle pouvait. Elle m'a dit qu'elle allait m'aider à sortir de là.
Un soir elle est venue et m'a ouvert la porte de la cave. Elle m'a sorti de là et m'a aidé à marcher le mieux possible. Quand elle a vu qu'on était assez loin, elle m'a dit qu'elle devait retourner chez elle. Je lui ai demandé de venir avec moi mais elle m'a dit qu'elle ne pouvait pas laisser sa mère. Je l'ai compris parce que j'ai vu comment son père traité sa femme. Elle m'a laissé en peu d'argent en priant pour moi que je survive. Je lui ai promis de survivre.

_Deux jours après, je n'avais plus d'argent. Et j'ai commencé à quémander.
Mais un jour en marchant dans le marché pour voir si je pouvais voler un truc comme d'habitude, je lui ai rentré dedans.

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Voilà le 47 ème chapitre à l'avance.

Que pensez vous de l'histoire de Neil?
Qui est ce il qu'il parle?

Bonne lecture 👋.

Son Monde IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant