Tu es là. Et je te fais confiance.

106 10 0
                                    

_Demain, on met le plan en route Ericka. Demain on sera comment te venger. Je te le promets et plus personne ne te fera plus mal.

***

Perdu dans mes pensées j'essaie de réfléchir comment arrêter Ricardo et Mariano. Ricardo est un vampire réfléchi qui analyse la moindre faille, lui, il préfère passer beaucoup de temps pour avoir un plan avec le moins de failles que de se presser. Mariano quant à lui, il est motivé par son adrénaline qu'il commet des fois beaucoup d'erreurs, par contre quand il prend son temps, ses plans sont réussis.

Je continue à penser, à me préparer mentalement à toute éventualité en caressant ses cheveux. Quand je me suis réveillé à six heures du matin, je l'ai regardé en me demandant comment j'aurais pu m'échapper des hommes de Mariano si je n'avais pas vu cette femme marché au milieu de la nuit en rentrant de son bureau, si je n'avais pas toqué à sa porte et entrer chez elle en l'embrassant comme si c'était la chose la plus normale qui soit.

Quand je l'ai embrassée, je pensais que j'allais avoir à faire avec une prostituée, c'est pour cela que je l'ai fait. Moi aussi il faut me comprendre, qu'elle genre de femme se promène la nuit toute seule, sachant que toute sorte de chose pourrait lui tomber dessus?

En plus de cela, d'après la culture burundaise, les femmes et les filles sont normalement chez elle au plus tard vingt et une heure si elle ne sont pas accompagnées mais Ericka était seule.

Mais je l'ai jugé mal. Elle travaillait dur pour réussir sa vie et je suis fier que je suis entré chez elle ce jour là.
Je continue à enrouler ses cheveux crépus avec un sourire sur les lèvres en me remémorant à chaque fois qu'elle me demandais de manger ou quand elle trouver mon comportement étrange.

Pendant ce temps, je dirai qu'elle était naïve. Elle ne voulais pas voir que ce qu'elle voyait n'était pas normal, que l'homme chez elle n'était pas normal. Quand elle a su, elle a ouvert les yeux mais au lieu de changer radicalement, elle est restée elle même mais tout en sachant jouer de son air de naïve. C'est une femme fantastique à vrai dire.

_Hum...

Je me fige sur place, la main en suspension dans l'air, cette main même qui la caressait les cheveux.

_Mais continue crétin, moi j'aime beaucoup quand on me caresse les cheveux ou quand on me masse la tête. C'est agréable. Tu as commencé tu continues.

Je rêve je crois! Elle est réveillée.
Je regardais le mur devant moi, et là je la regarde tout de suite suite à un mouvement très violent de mon cou.
Je la prends par ses joues sans savoir si c'est la réalité.

_Tu es réveillée. Mon Dieu Ericka, tu es réveillée.

_Mais bien sûr. On dirait que ça te choque, c'est insultant pour ma personne.

_Non.. non Ericka tu t'es réveillée ! Tu sais combien de temps tu dormais au moins?

_Euh.. par la lumière du jour et en me souvenant de quand tu es venu me sauvé je dirais à peu près toute une journée.

_Non Ericka. Ce n'est pas seulement une journée mais quatre. On est lundi Eri et on est venu te chercher vendredi.

_Ah... C'est bon alors. Ça veut dire que j'ai récupéré que je vais être en forme pour continuer ma vie et en même temps trouver ces fous furieux et les envoyer en prison. Vous avez des prisons spécialisés pour vampires comme nous les humains ? Parce que je dois t'avouer que je déménage si tu les amènes dans ton cachot.

Je la regarde choqué. Mais comment elle fait ? Elle est normale et se qui l'a préoccupé c'est d'envoyer ses kidnappeurs dans une prison? Elle a même cet étincelle dans les yeux.

_Tu es sûr que ça va Neil, tu es bizarre, tu sembles perdu?

_Non mais.. je m'attendais à passer des heures à te consoler, à essayer de te faire oublier se que t'as vécu et toi tu me demandes si on a une prison spécialisée pour vampire! C'est dingue. Je m'attendais à voir une femme en pleur, qui a peur qu'on la touche mais toi tu me demandes de continuer à te caresser les cheveux ! C'est... Je ne sais pas.. je suis perdu pour une fois.

Elle se lève et s'assoie en face de moi les jambes croisées devant elle.

_J'ai souffert Neil, beaucoup même, sincèrement, je n'ai jamais autant souffert autant que ça soit physiquement que mentalement. Mais... Mais mon père m'a toujours dit de m'entourer des gens les plus sûrs. Tu en fais partie. Je savais que tu allais venir, je savais que tu ne m'abandonnerais pas. Et de plus, les blessures physiques ne sont rien puisqu'elles cicatrisent et guerissent en temps normal. Le physique ça ne compte pas mais c'est plutôt le mental et le coeur qui font peur. J'avoue ne que je vais avoir peur de sortir seule maintenant, j'aurais toujours l'impression qu'on me guette mais je sais que je ne suis pas seule, vous êtes là, tu es là. Et je te fais confiance.

_Tu peux me faire confiance c'est vrai et je te promets de ne pas perdre ta confiance.

Ces mots! Je ne pensais pas que quelques mots pouvaient me remonter le moral mais ça à marcher.
Mais elle a dit qu'elle a souffert, qu'elle a peur et ça correspond à un signal m'indiquant que je vais faire un massacre.
Si je continue de dire cette phrase je risque de m'appeler faire un massacre. Je déraille.

_Neil ! Tu es sûr que tu vas bien? Ne me dit pas que tu souffres de bipolarité ? Tu souriais d'un sourire sincère et d'un coup ton visage change à faire peur un lion. Tu es sûr que ça va.

Je me lève du lit et je marche vers la porte. Je vais tuer Ricardo et Mariano comme ça plus de catastrophes ainsi je me pencherai sur le comment Ericka restera avec nous car elle est à sa place, parmi nous.

_Je vais trouver qui t'ont fait du mal et je vais les tuer même si je risque de causer une guerre entre lignée mais je vais te venger Ericka. Personne, humains, vampires et autres choses qui soient ne touchent à ma lignée et toi en tant que ma femme tu es au même titre que moi et ma soeur, et personne ne touche à ma soeur, pire à moi.
Je vais dire qu'on te ramène ton déjeuner tu dois avoir faim, si tu as besoin de quelque chose, je suis dans mon bureau.

Puis je quitte sa chambre. Si je vais avoir besoin de fouiller toute la Terre pour les trouver, je les trouverai. J'ai jamais reçu le respect à mon bas âge et j'ai appris à le gagner.

Si on s'attaque aux miens et que je ne réagisse pas, je serai faible, si je ne les protège pas, je n'aurais rien fait, ça serait un échec, ma vie serait une. A quoi bon vivre si on ne sait pas protéger les siens?

Qu'il soit plus vieux que moi, la rage qui m'anime rivaliserait au feu formant le soleil même. Dans ma vie, j'ai supplié pour qu'une vie ne soit pas arrachée de ce monde égoïste, pour une fois depuis la mort de ma mère j'ai pleuré, et j'ai eu peur que je perde à nouveau quelqu'un qui m'est cher. Et ça sera la dernière fois puisque je vais effacer la cause de ses sentiments de cette Terre qui contient parfois des choses merveilleuses, il faudrait que quelqu'un brûle les mauvaises graines et garder les merveilleuses.

<><><>><><><><><><><><><><><

Voilà le 59 ème chapitre. Bonne lecture les amis et bon weekend.

Son Monde IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant