..en cours..

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Je saurais qui a fait cela à Ericka et je lui vengerai. Il ne me suffit qu'un peu de temps. La vengeance est un plat qui se mange froid.

***

_Dis moi qui vous a engager Marcos!

Silence totale. Je commence à fatiguer sérieusement. Pourquoi faut il qu'il me résiste autant ? Son ami a coopéré facilement pourquoi lui?

Malheureusement pour moi, je me pose une question sachant bien la réponse. Le comportement de Marcos me montre très bien qu'il n'est pas un simple vampire solitaire qu'on a donné le sale boulot. Il doit être sous les ordres de son maître. Le problème est de savoir qui est son maître.

Je prends un couteau, du même genre que ceux des abattoirs pour animaux, mais bien sûr celui ci est en argent.

_Qui est ton maître ?

_Je suis un vampire solitaire j'ai dit.

_Menteur! Crie je hors de moi.

Mon cri se raccompagne par un mouvement très brusque de ma part. J'ai abattu mon couteau sur deux doigts de Marcos qui fait que ce dernier me casse les tympans avec son cri. Mes oreilles. En ce genre de situation, je déteste mon ouïe développé. C'est comme ci on me plante des aiguilles dans les oreilles, c'est désagréable et dérangeant.

_Menteur! Je veux la vérité et tout de suite.

_Je.. suis.. un.. solitaire.

Je lui coupe le petit orteil. Pourquoi ne veut on pas m'aider. Il pourrait mourir rapidement sans torture si il me dit la vérité mais il s'obstine à me casser la tête.

Fatigué, je sors de la salle de torture puis me dirige vers la cuisine. Je prends un sachet rempli de sang et un gobelet. Je mets le sang dans le gobelet puis mets ce dernier dans le micro-ondes.

Ces temps ci, j'ai le mal de boire directement à la source. Je veux dire, boire directement à la veine. Je suis tellement frustré que je risquerais de tuer la personne, donc je ne me tente pas.

Après que j'ai fini mon déjeuner, je monte dans ma chambre pour me changer. Je suis plein de sang.

J'ai renvoyé tout le monde sauf le personnel chargé de la santé d'Ericka et quelques gardes. Je n'aime pas qu'on me voit dans cet état. Leila est celle qui a été plus difficile, mais on a trouvé une entente. Elle vient tous les deux jours pour voir comment se porte tout le monde.

En même temps, l'entreprise est gérée pas ma sœur. Le staff du département des finances s'inquiète pour leur directrice mais je les ai dit qu'elle va mieux, qu'elle récupère. Cette dernière n'est toujours pas réveillée. Ça fait donc cinq jours que je ne l'ai pas entendu, trois jours qu'elle dort sans ce réveiller.

Le docteur me dit toujours qu'elle se réveillera mais quand elle le voudra. Les événements qu'elle a dû endurer lui ont plongé dans une sorte de sommeil réparateur. Un sommeil qui lui procure une sérénité et une protection. Donc j'attends toujours qu'elle se réveille.

Le fait de la voir toujours, les yeux fermés, le teint pâle et une respiration lente me bouleverse. J'ai ce sentiment d'être incapable, d'être inutile malgré les soins que je lui procure. Je me sens coupable de ce qui lui arrive.

En ce moment, Janvier cherche des infos sur Marcos. Et moi je suis dans la chambre d'Ericka. Je la regarde sans rien dire. Que pourrai je dire? Rien. Mes mots ne vont pas la réveiller de toute façon. Je la regarde et je me demande ce qu'elle pourrait vivre à l'intérieur d'elle même, quel genre de combat elle mène contre ses cauchemars. J'aimerais tant pouvoir l'aider. J'aimerais tant être là pour la protéger. J'aimerais tant être l'épaule où elle se repose pour souffler un peu malgré ses cauchemars, mais je ne peux pas. Je suis incapable, je suis faible en ce moment.

C'est pour cela que je m'obstine tant à trouver le commanditaire de tout son calvaire. J'aimerais la venger et cela sera fait.

Je sens une aura derrière moi, signe qu'il y'a un vampire derrière moi. Ce couloir est interdit pour tout le monde sauf moi, le médecin et Leila. Je tolère cet affront que si c'est important. Je me retourne et je vois que c'est Janvier. Je l'indique de me suivre et on va dans mon bureau. Arrivés dans celui ci je m'installe sur ma chaise et Janvier reste debout devant moi, le regard fermé et les bras derrière son dos.

_J'ai fait les recherches que vous m'avez demandé et j'ai trouvé que tout infos en rapport avec la lignée de Marcos sont indisponibles. Par contre j'ai pu savoir que Marcos malgré son âge qui est de cent vingt ans, il garde toujours soin de sa descendance. Il a une famille ici même en Angleterre, une famille qu'il nourrie et protège de son possible. Dit il d'une traité.

_Hum... Intéressant... Envoie cinq vampires à leur domicile. Ils vont me faire une vidéo où l'on voit que vous allez vous en prendre à cette famille. Surtout ne leur faites rien.

Une trentaine de minutes après, je reçois la vidéo. Je la regarde et je vois que la famille est composée d'un père, une mère, et deux enfants, une fille qui doit être l'aînée d'environ sept ans et un garçon de cinq ans. Parfait mon plan se déroule comme je le veux.

Je donne l'ordre de partir de là car ils ont terminé leur travail mais avant de partir, qu'ils les effacent la mémoire. Je ne veux pas qu'une famille innocente vive avec d'affreux cauchemars.

Je descends dans le cachot et entre dans la salle de torture. Marcos est sur la chaise en argent, les plaies se referment petit à petit parce que les quatres pieux plantés, deux dans chaque mains et deux autres dans chaque pieds empêchent une guérison rapide.

_Qui est ton maître ? Demande je avec calme.

_Je vous ai dit que je suis un solitaire.

_Et moi je t'ai dit que ce n'est que mensonge. Donc pour accélérer les choses, on va faire un marché. Tu me dis qui est ton maître, et j'épargne ta petite famille protégée.

Il me fait un sourire plein de sous entendu, il ne doit pas penser que je sais.

_Mais quelle famille? Pensez vous qu'après plus de cent ans j'ai toujours une famille?

_Cent vingt ans exactement et Oui je le pense puisque mes hommes sont chez eux et qui vont bientôt trancher la tête du petit dernier. Comment il s'appelle déjà.. ah Oui.. Billy.

Après mes mots, je le vois pâlir. Je luis montre la vidéo et il commence à trembler. Excellent, il tombe dans mon piège. Je compose le numéro de Janvier.

_Si je t'appelle pour la deuxième fois, tu les tues tous. Dis je fermement.

_Oui maître.

_Parfait!

Je raccroche, puis le regarde. Il ne sait plus quoi faire.

_Dis moi! Tout!

Il ne répond pas. Il ne sait toujours pas quoi faire. Ok... Je vais mettre en place ma menace. Je téléphone à nouveau Janvier et quand Marcos voit que je vais presser le bouton appeler, il ose parler.

_Ricardo. Je viens de la lignée de Ricardo. Il travaille avec Mariano et ils ont pensé que pour te nuire on devait passer par ta femme.

_Hum...

Sans rien dire, je lui coupe la tête et je sors pour trouver Janvier et Paul, ma vengeance est en cours.

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Voilà le 57 ème chapitre. Bonne lecture les gens.

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