J'veux vivre comme un lion / PNL

À une épine près du cœur.

Dans la peau de Tarik
Le soir même

Puis elle ouvre la boîte ....

Quand je vois les premiers papiers à l'intérieur des sueurs froides parcours l'intégralité de mon corps et je crois même que mon âme est touché à cet instant là.
Je pense que dieu doit bien se moquer de la situation présente, est-ce qu'il essaie de me faire passer un message d'ailleurs ?!

Je regarde Lina en faisant mine de ne rien comprendre à la situation mais les frissons qui parcouraient mon corps à cet instant là me faisaient un mal de chien. J'étais touché en plein cœur et c'était la cerise sur la gâteau, j'avais des envies de m'isoler pour chialer toute ma haine et toute ma peine.. mais je suis rester là, figer par cette scène malaisante.

- Tout ça c'est les pages des journaux, les feuilles des enquêteurs, mes propres théories.. elle saisit quelques papiers. Tout ça c'est en hommage à mon père.
- Oui je comprends. Dis-je à voix basse.

Je saisis une première page d'un journal et je lis le gros titre : Assassina d'un pauvre épicier, sommes nous vraiment à l'abri ?!
Je le repose aussitôt, puis je frotte plusieurs fois mon visage avec ma main gauche, c'est une véritable torture pour moi d'être ici avec Lina. À devoir la consoler alors que c'est de ma faute, je joue le rôle du gentil alors que le coupable c'est moi ! Rien de plus horrible.

- Mais tu veux que je t'avoue un truc qui me tient la tête hors de l'eau. Dit-elle en sortant une feuille de la boîte.
- Dis-moi ?
- Le policier en charge de l'enquête y'a deux ans n'a jamais cessé de mener son enquête.

Manqué plus que ça, moi qui croyait que l'enquête avait été placé en ''sans suite'', me voilà maintenant pris de court avec cette révélation de Lina.

- Comment ça ? Dis-je en tremblant de tout mon être.
- Monsieur Lepetit continue de travailler sur le dossier durant ses heures libres, et il m'appelle au moins une fois par mois pour me dire si il a du nouveau.
- Et ça donne quoi depuis ses deux dernières années ? Dis-je en la fixant.
- Monsieur Lepetit sait avec Presque certitude que le tueur de mon père vit ici, elle me sort les gros yeux, le salopard qui a tué mon père vit dans les Tarterets Tarik !
- Non sérieux ? Dis-je l'air choqué..
- Oui le policier à des photos des braqueurs grâce à la vidéo surveillance mais il ne veut pas me les montrer. Donc il rode souvent dans les rues des Tarterets en espérant tomber sur le tireur un jour où l'autre.
- Ha ouais .. Et euh tu sais quoi d'autre ? Dis-je doucement.
- Toujours d'après la caméra de surveillance, le tireur aurai abattus mon père par accident. C'était involontaire, elle baisse la tête, mais il est mort quand même.

J'avale ma salive, donc elle le sait, elle sait que c'était un accident que je n'avais pas envie d'en arriver là. Ce jour là j'avais besoin d'argent et j'me suis dit que ce serai facile et sans danger. J'me suis trompé et c'est horrible de vivre avec ça, je le souhaite à personne.

Je regarde Lina, elle referme la boîte puis elle va la remettre dans l'armoire en prenant soin de la dissimuler sous des vêtements. Je me lève du lit puis je la saisie par le bras pour venir la rabattre dans mes bras et je la serre fort, très fort. Dès que je cesse de le serrer contre moi je la regarde dans les yeux puis machinalement je m'excuse avant de l'embrasser encore et encore. Je suis la cause de sa souffrance intérieur mais j'veux dès maintenant être la cause de son bonheur présent.
Puis entre nous, j'en ai besoin presque autant qu'elle, j'ai besoin qu'elle me pardonne mais j'ai pas non plus envie de tout lui divulguer sur un coup de tête. Faut je m'apaise et que je retrouve mes esprits et mes émotions.