Et c'est repartie pour ma nouvelle fiction... je ne vais pas blablater longtemp. J'ai vecu une superbe experience avec ma premiere fic et j'ai envie d'en tester une autre un peu differente. J'espère qu'elle vous plaira. Passez voir mes trois tomes de "i'm too bad..." Je vous embrasse. Et merci pour celles qui m'ont suivis.
-Putain, putain, putain, mais grouille-toi crétin, me dit-il en sautant presque sur place, scrutant les moindres recoins pendant que je pressais sur la bombe.
-Attends c'est presque fini, lui répondis-je en voyant l'épaisse fumée de couleur se rependre autour de nous. Je m'appliquai du mieux possible parce que ce genre de chose ne pouvait s'effacer ou se refaire.
-Ouais, mais sérieux, pas besoin de trop peaufiner ton œuvre, Picasso, on va se faire méchamment griller, me dit Louis et je roulai des yeux en m'éloignant du mur, scrutant mon ouvrage.
-Fini ! lâchais-je fier de moi et la voix d'un homme dans notre dos se fit entendre, nous faisant pivoter la tête Louis et moi d'un coup.
-Tant mieux...je vous attendais.
Face à nous se tenait un homme en uniforme de flic qui nous discerna avec mépris comme de la mauvaise graine. En même temps, se faire attraper sur le fait, en taguant le mur d'une bijouterie du centre de Seattle, n'était pas la meilleure idée au monde si l'on voulait passer pour des bons petits gars bien éduqués. Je n'eus pas le temps de comprendre quoi faire, que Louis me tira le t-shirt pour que nous puissions nous enfuir.
Nous courûmes comme des dératés, l'homme nous poursuivant du mieux que son âge avancé le pouvait et vu son embonpoint, cela ne devait pas être facile de suivre des gosses de 11 et 12 ans en plein galop. Nous tournâmes à droite, frôlant la crise cardiaque et il continua tout droit, ne nous ayant pas vu.
Je m'effondrai sur le sol, mes jambes à bout, levant la poussière autour de moi, les mains aux cotes, le cœur prêt à exploser et je vis le brun s'effondrer à côté de moi en riant, roulant sur le sol jusqu'à un mur. Nous partîmes dans un éclat de rire monumental, pire encore et je su à ce moment précis qu'on était complètement barges.
Nous avions tellement l'habitude de ce genre de scène que cela frôlait limite le ridicule, mais c'était pourtant cela notre vie. Nous étions seuls dans la nuit d'été, les lumières de la rue comme seule source d'éclairement, nos vêtements aussi sales que nos existences...et pourtant, nous étions plus vivants que jamais...plus vivants qu'avant...
-Bordel, la prochaine fois que tu te sens l'âme d'un artiste, préviens moi que je dois d'abord me préparer à faire des marathons, me dit-il en se redressant, reprenant son souffle difficilement.
-C'est toi qui a insisté pour venir tête de nœud, le charriais-je et il me tapa derrière la tête.
-T'es mon petit frère, je suis presque obligé de te coller au cul, sinon, tu serais perdu sans moi, me dit-il en me tirant par le t-shirt pour que je quitte le sol et je lui indiquai mon tag au loin sur le mur en face de nous.
-Râles pas, regarde plutôt, dis-je et il cessa de parler. Il fit ce que je lui dit, scrutant l'ensemble de murs de ses yeux bleus.
-T'as un putain de talent... me souffla-t'il en hochant la tête admiratif et je souris.
Nous étions loin de la façade, voyant l'immense dessin que j'avais réalisé encore mieux vu la distance et nous admirions quelque chose de complètement déroutant, fait de rien... Car nous n'avions rien...
Nous n'avions pas grand chose, pas d'argent, pas de parents, pas de maison, pas d'amis, pas de vie normale mais nous avions le plus important, quelqu'un prêt à tout pour nous... quelqu'un prêt à donner sa vie pour vous.
Je pris le temps de réaliser cela en voyant les courbes de l'image dessinées au loin et je passai ma main dans mes cheveux ébouriffés...pourtant, ce moment de calme comme tous ceux de nos vies, ne dura pas longtemps, quand nous perçûmes l'officier dans notre dos. Je pivotai la tête vers Louis qui me sourit en haussant les épaules et je lui lançai cette phrase qui traduisait bien plus que cela paraissait.
-Et c'est reparti pour les emmerdes, toi et moi...
-Ta gueule, commença t'il et je perçu le reste de sa phrase dans un grand cri « Allez Zayn, cours ! »
VOUS LISEZ
BrotherHood (Z.M.)
FanfictionUne certaine personne a dit un jour que l'on ne choisi pas sa famille et bien cette personne je l'emmerde. Nous n'avons certes pas le même sang coulant dans les veines, mais il est mon frère, il est ma famille. Une autre personne a dit que lorsque l...