3e point à 17 - 3e set

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- Qu'est-ce que tu fais ?

Elle sursaute et se retourne.

- Kei ?

Il lui fait un grand sourire.

- Bah quoi ? Je ne peux pas débarquer chez ta meilleure amie un samedi, alors que j'habite à trois heures de là, sans que ça ait l'air bizarre ?

Elle éclate de rire, et se lève pour le serrer dans ses bras. Elle ne l'a pas vu depuis une semaine, mais ils se sont appelés tous les jours.

Il lui a manqué.

Elle lui a manqué.

Ils s'enlacent un long moment.

Il l'embrasse doucement sur le front et elle soupire.

Lorsqu'ils se détachent l'un de l'autre, ils s'assoient de concert sur le petit lit, les mains sur les cuisses.

- Mais qu'est ce que tu fais là ? demande-t-elle finalement.

- J'ai longuement comploté avec Katsu. Kuroo est venu me chercher à la gare.

- Tu as faillit vendre la mèche l'autre jour, pas vrai ?

- Ouais, on dirait bien. Comment tu vas ? Ou plutôt... de quoi tu ne m'as pas parlé au téléphone ?

Elle soupire à nouveau.

- Bien. Ça va mieux que quand je suis arrivée, j'avoue. Les deux premiers jours ont été très longs. Et épuisants. Et puis je suis tombée sur la crush de Kageyama. On a discuté et ça va définitivement mieux. Il me reste encore plein de choses à faire, par contre. Et j'ai beaucoup travaillé. Je me suis installée dans la bibliothèque, elle a un tableau en verre, dit-elle soudain excitée. C'est tellement plus pratique pour travailler !

Il sourit.

- Bref, Kastu e encore eu une bonne idée ?

Atsuko souffle un rire en étendant ses jambes.

- C'est possible.

- Hum.

- Tu reste jusqu'à quand ?

- Dimanche soir.

- Et pour les cours d'aujourd'hui ?

Il hausse les épaules.

- Je suis peut être malade.

- Tu n'es peut-être pas très convainquant, tu le sais, ça ?

Il hausse les épaules encore une fois.

- Ce n'est pas moi qui a appelé. C'est mon frère.

Atsuko ricane.

- Tu as transformé ton grand-frère en délinquant pour venir me voir ? T'es pas croyable.

- Surtout que ni tes parents, ni les miens, ne sont au courant que je suis là. C'est... un tour de force improbable, tu ne trouve pas ?

Elle lui donne un léger coup dans l'épaule.

- Ce n'est pas parce que mon père t'aime bien que tu peux faire ce que tu veux, tu le sais, ça ?

InéquationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant