Il est mon patron. Je suis son employée.
Il m'attire. Je le repousse.
Il revient. Mes démons aussi.
Ma raison me crie de fuir. Mon corps ne veut que lui.
Que faire ? Je le sais très bien.
La première chose que je vois en ouvrant les yeux le lendemain matin est le regard saphir de Gareth braqué sur moi. Je papillonne des yeux pour m'habituer à la lumière vive du jour qui baigne la chambre et souris à mon amour.
- Salut, beau gosse, dis-je la voix encore un peu endormie. Joyeux Noël.
- Bonjour, Goldie. Joyeux Noël à toi aussi. Bien dormi ?
Je hoche la tête puis me redresse un peu pour m'étirer mais au moment où j'allais lui retourner la question, je me retrouve aveuglée par les rayons du soleil qui se reflètent dans...
Oh mon dieu !
... Deux pierres précieuses à mon annulaire gauche. J'approche ma main de mon visage pour mieux voir et manque de tomber dans les pommes: un anneau en platine serti d'une émeraude et d'un saphir en forme de poire !
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Je tourne la tête vers mon Golden Boy qui m'observe avec des cœurs dans les yeux. Des larmes se forment dans mes yeux et je cligne des paupières pour les empêcher de couler.
- Elle est magnifique ! Merci ! dis-je en lui sautant dessus pour l'embrasser.
- Je suis content qu'elle te plaise, Goldie.
Pour toute réponse, je l'embrasse de nouveau puis me recule et lui offre un immense sourire.
- Regarde à l'intérieur de l'anneau, dit-il en me caressant tendrement les cheveux.
Je retire la bague qui me va parfaitement et repère la gravure à l'intérieur. Mon cœur manque un battement quand je lis ce qu'il y a gravé et les larmes se mettent à couler.
Les yeux dans les yeux- G.R.
Gareth essuie mes larmes avec ses pouces et me remet la bague.
- C'est trop, je parviens à dire à travers les larmes.
Il me sourit tendrement en répondant:
- Jamais. Rien n'est trop pour toi, Goldie. J'aurais pu t'offrir un solitaire mais ça ne te correspond pas.
Je hoche la tête. Il a raison. L'émeraude et le saphir représentent nos yeux, la première chose que j'ai remarqué chez lui.
Je passe mes bras autour de son cou et le serre contre moi.
- Je t'aime tellement, beau gosse.
- Je t'aime aussi. Ça veut dire que tu veux toujours m'épouser ? demande-t-il timidement après une pause.
- Mais oui !
Une expression de bonheur pur se peint sur son visage et l'éclaire le faisant paraître plus jeune que ses trente-deux ans.
Nous restons un moment enlacés avant de nous lever. Après une douche rapide et platonique à mon plus grand dam, nous descendons pour le petit-déjeuner.
