Sapphire Eyes (Terminé)

Chapitre 66

GARETH

Nous passons la journée du lendemain à ne rien faire, profitant simplement de la présence de l'autre. Nous avons réfléchi à des prénoms pour notre fils et je pense qu'on l'a trouvé. Pour déjeuner, j'ai emmené Louise au restaurant de l'hôtel, puis nous sommes allés au spa de l'hôtel où nous avons passé l'après-midi. En remontant dans notre suite, elle est allée se doucher pour se préparer pour le dîner de ce soir.

Quand Goldie sort de la douche, une serviette enroulée autour de sa poitrine, je prends le temps de profiter de la vue avant de devoir y aller à mon tour. Elle est sublime avec sa peau diaphane, ses cheveux dorés qui forment de lourdes boucles sur ses épaules, ses lèvres pulpeuses et ses grands yeux émeraude qui me regardent avec amour. Tout d'un coup, elle laisse tomber sa serviette, révélant son corps fait pour le péché. Bordel... Mon regard affamé passe de ses seins gonflés avec leur téton rose qui pointent vers moi à son ventre arrondi par notre passion qui masque à ma vue sa petite chatte, glisse ensuite sur ses jambes à la peau pâle et ses petits pieds dont les orteils sont peints en rouge sombre. Je jette un coup d'œil à ma montre et grogne en me rajustant car on n'a pas le temps pour un petit coup rapide avant d'aller rejoindre son père pour dîner.

Je ne quitte pas des yeux ma femme, oui ma femme, même si nous ne sommes pas encore mariés, alors qu'elle enfile une culotte violette puis le soutien-gorge assorti. Ensuite, elle attache ses cheveux à l'aide d'une pince. Je la couve toujours du regard alors qu'elle passe un jean et un pull irlandais qui souligne à merveille son ventre. Ce n'est que lorsqu'elle est totalement couverte que je me décide à me déshabiller et à rentrer dans la cabine de douche. Je me lave rapidement, ignorant tant bien que mal ma queue qui ne désire qu'une chose : ma Goldie. Mais nous n'avons pas le temps alors je vais devoir prendre mon mal en patience et attendre bien sagement qu'on rentre ce soir.

En sortant de la cabine de douche, je découvre la femme qui hante tout le temps mes pensées, assise sur le rebord de la baignoire. Son regard ne me quitte pas alors que je retire la serviette qui me ceint les hanches puis sors de la salle de bain pour aller m'habiller. Je passe un jean brut, une chemise blanche avec un pull par dessus puis vais retrouver Goldie dans le salon de la suite.

— Tu es beau, tu le sais ça ? me dit-elle en s'approchant de sa démarche super sexy, ses cheveux détachés, bouclant sur ses épaules.

— Mmh, tu es encore plus belle, je réponds en caressant sa lèvre inférieure du pouce.

Elle sort sa petite langue rose de sa bouche pour la passer sur sa lèvre, léchant au passage mon doigt que je retire à contrecœur en disant :

— Pas maintenant sinon on ne sera pas sortis de cette suite avant un moment.

Elle a une moue qui me donne qu'une envie : l'mbrasser pendant des heures et des heures, jusqu'à en suffoquer.

— Ce serait déplacé de rencontrer ton père avec la trique, non ?

— Si, concède-t-elle.

Je retourne dans la salle de bain pour me peigner les cheveux de sorte à ce qu'ils ne tombent pas dans les yeux toute la soirée puis je vais me chausser. J'enfile une paire de Chelsea en cuir noir et mon manteau. Goldie fouille dans l'immense collection de chaussures qu'elle a apportée jusqu'à dénicher une vieille paire de Doc Martens. Je décroche son manteau de la penderie et l'aide à l'enfiler. Nous sommes enfin prêts pour aller dîner avec son père.

Vous vous demandez sûrement dans quel état d'esprit je me trouve de rencontrer mon beau-père puisque, au final on ne peut plus vraiment considérer Christian, le père de Louise sur le papier, comme mon beau-père. Et bien, je vais vous le dire, je suis parfaitement détendu. Étrange, pourrait-on penser, mais le truc c'est qu'à force de négocier des contrats à plusieurs millions à longueur de journée, ce n'est pas ça qui va me rendre nerveux. De plus, s'il ne m'aime pas, que peut-il faire ? Rien, sa fille porte mon enfant, on est fiancés et rien ne me séparera de Goldie. Et puis, je ne suis pas jeune et impressionnable.