Chapitre 69

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Le lendemain matin quand je me réveille, je constate que Gareth est déjà debout. Je reste encore quelques minutes à me prélasser dans le lit en rêvassant comme ça ne m'était pas arrivé depuis un moment déjà. Je me décide à quitter le lit lorsque je sens mon bébé appuyer sur ma vessie. Je passe un short de pyjama et une des chemises de mon homme que je boutonne du col à en dessous de ma poitrine mais pas plus bas à cause de mon ventre. J'attache mes cheveux avec un stylo qui traînait puis passe à la salle de bain avant de quitter la chambre à la recherche de mon Golden Boy, mes frères et mon père. Je les trouve à la cuisine attablés en train de petit-déjeuner.

— Bonjour, marmotte, me salue mon père.

— Salut, je réponds en l'embrassant sur la joue.

Je répète le même geste pour chacun de mes frères pour finir par Gareth. Je dépose un baiser sur ses lèvres mais il approfondit le baiser en glissant sa langue entre mes lèvres jusqu'à ce qu'un raclement de gorge se fasse entendre puis :

— Ce n'est pas parce que tu as conquis le cœur de ma fille que tu es tout permis, mon garçon, le gronde gentiment mon père.

Nous nous séparons et je rougis jusqu'à la racine des cheveux en m'installant à la seule place libre entre mon Golden Boy et Quentin.

— Bien dormi ? me demande mon père alors que je vole la tartine de Gareth.

— Oui et vous ?

Ils acquiescent tour à tour.

— Lou, commence mon père, puisque les garçons adorent ça, j'ai prévu une petite chasse aux œufs. J'ai fait exprès de ne pas tous les cacher par terre pour toi.

— Merci !

Nous finissons tranquillement de manger puis Gareth et moi retournons dans la chambre pour nous habiller.

— Mon père et mes frères t'ont sorti un discours comme quoi si jamais tu me fais le moindre mal, tu peux dire adieu à tes boules ?

Il sourit.

— Touché. Mais tu me connais, je ne me suis pas laissé impressionner, répond-il en me prenant dans ses bras.

— Tu leur as dit quoi ?

Son sourire s'élargit et je commence à craindre le pire.

— Simplement que leur futur petit-fils et neveu est mon fils avant tout et que s'ils ne peuvent pas me blairer, ils ne peuvent rien y faire puisque tu es enceinte de moi et ma fiancée.

Je le regarde bouche bée.

— Tu n'as quand même pas osé le dire en ces termes quand même?

— Si et figure toi qu'ils ont apprécié ma franchise. Ils m'ont même serré la main en me rappelant que je ne serais en sécurité nulle part si je brisais ton cœur.

Je ris et il se joint à moi. Tout d'un coup, il redevient sérieux et me prend le menton dans sa main pour plonger son regard dans le mien.

— C'est valable pour toi aussi, Goldie. Maintenant que tu portes mon fils, que tu es fiancée à moi, tu ne te débarrasseras jamais de moi.

— Jamais et c'est pareil pour toi.

Je scelle ma déclaration d'un long et langoureux baiser sur ses lèvres pleines. Quand nous nous écartons, à bout de souffle, Gareth déclare :

— On ferait bien de s'habiller avant qu'on vienne nous chercher et qu'on nous surprenne dans une position compromettante.

Je hoche la tête et retire la chemise que j'ai piquée à mon amoureux ainsi que mon short pour passer une robe. Lorsque je relève la tête après avoir noué ma robe sur le devant, je croise le regard azur de Gareth qui me détaille.

Sapphire Eyes (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant