Chapitre 73

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Nous sommes le 24 décembre. Billie me manque beaucoup. J'ai hâte d'être ce soir pour la retrouver. Même s'il y aura nos deux familles pour fêter Noël.

Il est 10 heures. Je suis encore au lit. Léo est contre moi. Je lui fais des câlins en lui donnant le sein. A un moment, mon téléphone sonne. Je l'attrape. Un large sourire se dessine sur mes lèvres quand je vois que c'est Billie qui m'appelle en visio. Je décroche.

- Coucou mon amour ; dis je.

- Coucou bébé. Coucou mon poussin.

- Mama ; dit Léo en montrant Billie sur l'écran de mon téléphone.

- Comment ça va ? me demande Billie.

- Bien. Mais tu me manque. J'ai hâte d'être ce soir pour pouvoir être dans tes bras.

- Toi aussi tu me manque. J'ai aussi très envie de rentrer.

- Tu seras là vers quelle heure ? 

- Entre 19 heures et 20 heures. Ta famille est déjà arrivée ?

- Oui. Depuis hier matin. Ils sont complètement gaga de Léo.

- Tout le monde est gaga de Léo. Il est trop mignon notre fils.

Je souris avant de venir faire un bisou à Léo.

- Il a encore dormi avec toi ? me demande Billie.

- Ouais.

- Bébé... Il faut qu'il dorme dans sa chambre...

- Je sais. Mais il fait encore ses dents. Alors je préfère qu'il dorme dans notre chambre. Et puis Valentina et Esteban dorment dans sa chambre.

- Billie !! Faut qu'on y aille !! hurle Finneas.

Léo se met à pleurer.

- Hey ! Crie pas espèce d'abruti. T'as fait pleurer Léo ; dit Billie.

Je calme notre fils.

- Désolé mon neveu préféré. Pleure pas. Tout va bien. Je ne voulais pas te faire peur.

Je souris. Léo se calme.

- Je dois vraiment y aller mes amours. J'essaie de te rappeler dans la journée bébé ; dit Billie.

- Ça marche mon amour. Je t'aime.

- Je t'aime. A tout'.

- A tout'.

Billie raccroche. Je prends Léo correctement dans mes bras. Nous descendons. Je prépare le petit déjeuner pour tout le monde. Puis, je mets Léo dans sa chaise haute. Je le fais déjeuner, même si il a déjà tété.

- Bonjour ; me dit ma mère.

- Hey ! Bien dormi ?

- Très bien. Salut petit poussin.

Ma mère fait un bisou sur la tête de Léo. Mon père, mes sœurs, mes frères, Miguel et Lola arrivent dans le salon. Ils me disent bonjour et font un bisou chacun à Léo.

- Allez y servez vous. Il est là pour ça ce petit déjeuner ; dis je.

Tout le monde déjeune dans la bonne humeur.

15 heures 15

Nous sommes tous en train de préparer le repas de Noël. Des chants de Noël tournent dans le poste de radio. Tout en aidant dans les préparatifs, je checke mes messages. Billie m'en envoie dès qu'elle peut. Mais elle me manque. J'ai besoin d'être dans ses bras.

- Ju' ? Ju' tu m'écoutes ? me demande Marina, me sortant ainsi de mes pensées.

- Absolument pas. Tu disais ?

- Léo n'arrête pas de pleurer parce qu'il a mal aux gencives.

Je vais récupérer la crème et l'anneau de dentition qui est dans le congélateur. Je mets de la crème sur les gencives de Léo. Puis je lui donne l'anneau. Je calme mon petit garçon. Quand il calme, il met l'anneau dans sa bouche et le mâchouille. Tout en le gardant dans mes bras, je continue les préparatifs. A un moment, quelqu'un sonne à la porte. Je vais ouvrir.

- Maggie ! Patrick ! Comment allez vous ? leur demande.

- Très bien et toi ? me répond Patrick.

- Bien. Allez y entrez. Tout le monde est dans la cuisine.

- Où est ce qu'on peut mettre les gâteaux ? m'interroge Maggie.

- Sur la table de la salle à manger.

Mes beaux parents vont posé leurs paquets sur la table de la salle à manger et nous rejoignent dans la cuisine. C'est seulement à 18 heures que nous avons terminé tout ce qu'il y avait à faire. Tout le monde passe prendre sa douche. Je suis la dernière à y aller avec Léo. Nous en sortons seulement à 19 heures 15. Je vais dans ma chambre. J'habille Léo. Mais au moment où je vais pour m'habiller, des mains se posent sur mes hanches. Je regarde dans le miroir qui c'est. Un large sourire se dessine sur mes lèvres quand je vois Billie. Je me défais des bras de ma petite amie. Je vais mettre Léo dans son lit parapluie et retourne vers Billie. Je pose mes mains sur ses joues et l'embrasse très amoureusement. Je la tire jusqu'au lit. Je m'allonge. Billie s'allonge sur moi. A la fin du baiser, Billie pose son front sur le mien.

- Tu m'as tellement manqué ; souffle je.

- Toi aussi tu m'as beaucoup manqué.

- Mama, mama, mama.

La petite voix de notre fils nous fait sourire. Billie se relève et va vers le lit parapluie. Elle prend Léo dans ses bras et lui faire des câlins. J'en profite pour me mettre sur mon 31. Je me coiffe et me maquille. J'enfile des bijoux. Je mets également un peu de parfum. Lorsque je me retourne, Billie me reluque. Un large sourire est accroché à ses lèvres.

- Ca va ? J'te gêne pas ? rigole je.

- Absolument pas.

Billie s'approche de moi et m'embrasse tendrement.

- Si tu veux, la salle de bain est libre ; dis je.

- Tu viens avec moi dans la salle de bain ?

- Ouais.

Billie met Léo dans mes bras et récupère des affaires propres. Je récupère quelques jouets pour Léo et nous allons dans la salle de bain. Je pose Léo, et ses jouets par terre et m'assois sur le banc. Billie se déshabille et va sous la douche.

- Ca s'est bien passé cette semaine avec baby chou ? me demande ma petite amie.

- Ca va. Il a une nouvelle petite dent.

- Il a eu de la fièvre ?

- Un peu mais ça va mieux. Et toi alors ? C'était comment ?

- Fatiguant. Que ce soit physiquement ou mentalement.

- C'est - à - dire ?

- Mentalement parce que j'étais loin de vous. Vous me manquiez. Pis à chaque concert ou interview ou shooting, les fans me demandaient des photos ou des autographes. J'avais pas spécialement envie de les faire. J'voulais juste être avec vous.

Billie sort de la cabine de douche. Elle attrape une serviette et s'enroule dedans.

- Et physiquement parce que je me suis blessée. Il y a 3 jours. C'est pour ça que j'ai remis la botte ; m'explique Billie.

Je n'avais même pas remarquer qu'elle avait remit la botte. Mais j'étais tellement impatiente de retrouver ma petite amie et de l'embrasser.

- T'as fais quelque chose à part mettre la botte ? lui demande je. T'es allé voir un médecin ?

- Je suis juste allé à la pharmacie. Où ils m'ont donné de la crème. Du coup je mets de la crème depuis.

- Assieds toi. Je vais regarder.

Billie s'assied sur le banc. Je regarde sa cheville.

- On va faire des quarts d'heure glacés ; dis je.

- Mais j'aime pas les quarts d'heure glacés !

My loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant