Chapitre 76

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25 décembre

J'ouvre les yeux à 9 heures 30. J'ai chaud. Léo, que j'ai amené dans notre lit cette nuit parce qu'il ne voulait pas se rendormir dans le sien, est collé à mon ventre. Sa petite main est posée dans le bas de mon cou.
Billie est collée à mon dos. Sa main est posée sur mon ventre, sous mon débardeur. Je sens le souffle chaud de ma petite amie dans mon cou.

Je regarde notre fils dormir. Il est tellement mignon.

- Bonjour chérie ; souffle Billie dans mon cou.

- Bonjour mon amour. Ça va, bien dormi ?

- Très bien. Et toi ?

- Très bien. Mais j'ai un peu chaud.

- J'm'en fiche. Je vais rester collée à toi. Retournes toi chérie.

- Léo est collé à moi. Il pleure à chaque fois que je bouge.

- Bébé... Retournes toi. Même si c'est avec Léo.

Je finis par me retourner. Léo ne dit rien. Je garde un bras autour de lui. Billie se penche sur moi et vient butiner mes lèvres. Je souris contre ses lèvres. Quand nos lèvres se séparent, Billie me regarde dans les yeux.

- Je t'aime ; me souffle Billie.

- Je t'aime aussi.

Billie pose sa tête sur mon oreiller. Nous regardons, durant un long moment, notre fils dormir.

- Il est beau quand il dort ; dit Billie.

- Il est beau tout court.

- Il te ressemble beaucoup.

Je ne réponds pas. Je regarde au loin. Je sens les larmes me monter. Je soupire.

- Ju'... Je te jure que ce petit te ressemble à toi. Pas à lui. Il ne lui ressemblera jamais parce qu'on va bien l'éduquer et que notre fils sera un garçon extraordinaire. Je te le jure ; me dit Billie.

- Pour l'instant il me ressemble. Mais il va grandir. Il va changer. Et j'ai peur qu'en grandissant et en changeant, il lui ressemble.

Léo se réveille à ce moment. Mettant fin à notre conversation.

- Un petit être aussi parfait ne peut pas devenir comme lui. C'est impossible ; me dit Billie, à l'oreille.

Billie et moi câlinons Léo. Lorsque nous nous levons, il est 10 heures 15. Aujourd'hui, c'est Billie qui prépare le petit déjeuner. Enfin, le brunch. Je l'aide à le préparer. Petit à petit, nous sommes rejoint par nos familles. Finneas prend Léo dans ses bras. Ils rejoignent tout le monde dans le salon. Billie, qui est en train de préparer de la pâte à tartiner végan et sans gluten, me regarde du coin de l'œil. Je sais parfaitement ce qu'elle a en tête.

- Tu vas le faire quoi que je dise ? lui demande je.

Billie acquiesce. Elle met de la pâte à tartiner sur deux de ses doigts et s'approche de moi. Elle essuie ses doigts sur ma joue. Elle lèche sensuellement le reste de pâte à tartiner qu'elle a sur les doigts.

- T'es vraiment qu'une enfant ; dis je.

- On est le 25 décembre. C'est le jour des enfants.

- Ca veut dire que tu seras une enfant toute la journée ?

- Ouais je pense.

- C'est con. Ce soir on sera que toi et moi. Et j'avais quelques idées qui commençaient à fleurir dans mon esprit.

- Qui te dis que je ne peux pas être une grande enfant ?

Je viens embrasser tendrement Billie. Au bout de 5 minutes, nous sommes à bout de souffle. Du coup, nos lèvres se séparent.

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