Chapitre 78

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Point de vue de Julia

Ça fait 4 jours que nous sommes à l'hôtel. Nous profitons un maximum l'une de l'autre.

Il est 9 heures 30 quand j'ouvre les yeux. Billie dort à côté de moi. Enfin, contre moi. Sa jambe plâtrée est emmêlée dans mes jambes. Son bras est posé sur mon bras ventre. Je passe ma main dans ses cheveux verts et noirs avant de la passer dans son dos nu. Quelqu'un toque à la porte. Je pousse doucement Billie pour pouvoir aller ouvrir. J'enfile un sweat et vais ouvrir.

- Bonjour mademoiselle. Vous avez demander le petit déjeuner à 9 heures 40 ce matin ; me dit la rousse.

- Merci, madame.

Je récupère le plateau et rentre dans la chambre. Je pose le plateau sur la commode et rejoins Billie le lit. Je me colle à ma petite amie. Je mets mon bras dans son dos et pose ma main sur sa hanche. Je pose ma tête sur son oreiller. Mes yeux se referment tout seuls.

Point de vue de Billie

Lorsque je me réveille, Julia est collée à moi. Je me mets sur le dos. Julia vient se caler dans mes bras. Elle s'est réveillée puisqu'un plateau petit déjeuner est posé sur la commode et ma petite amie porte un sweat. Je passe ma main dans ses cheveux. Je me sens tellement bien quand elle est dans mes bras ou quand je suis dans les siens.

A un moment, j'éternue.

- A tes souhaits mon amour ; me dit Julia, d'une petite voix endormie.

J'essaie de répondre mais je n'y arrive pas. J'ai mal à la gorge. Julia se redresse et me regarde en souriant.

- C'est ça de trop crier ; rigole Julia.

Je lui tire la langue. Mais Julia continue de rigoler. Alors je prends son visage entre mes mains et viens l'embrasser. Julia arrête de rire et se plonge dans le baiser. Je laisse descendre ma main gauche dans son dos. Je la glisse ensuite sous son sweat - qui soit dit en passant est le mien. Je caresse ses fesses avant d'effleurer son intimité. Je commence à la titiller. Julia ne tarde pas à réagir. Elle commence à gémir contre mes lèvres. Je souris. Mais Julia lâche mes lèvres. Ma petite amie tourne la tête.

- Billie... ; soupire Julia. Pas maintenant...

J'approche mon visage du sien.

- Pourquoi ? souffle je.

- Il est 10 heures du mat' ! Pis on l'a déjà fait hier soir, pis avant hier soir, pis tout les soirs depuis qu'on est ici.

- A une époque, ça ne te dérangeais pas de le faire n'importe quand dans la journée. Le fait de le faire plusieurs fois dans la journée ne te dérangeait pas non plus.

- Les temps ont changés. Et puis, à cette époque, comme tu dis, on pouvait faire l'amour pendant des heures sans que tu aies la voix cassée et mal à la gorge après.

Point de vue de Julia

Je sors du lit et vais vers la commode.

- Et puis là, j'ai faim ; dis je.

Je sens les bras de Billie s'enrouler autour de mon corps. Ma petite amie me serre dans ses bras. Billie pose son menton sur mon épaule. Elle souffle dans mon cou. Je me retourne et enroule mes bras autour du bassin de Billie. Je la regarde droit dans les yeux. Beaucoup de désir passe dans ses yeux.

- Tu ne me lâcheras pas hein ?

Billie fait un signe négatif de la tête.

- Le problème... C'est que j'aime beaucoup t'entendre crier mon prénom quand on fait l'amour. Si on le fait maintenant, tu ne pourras pas crier à cause de ta gorge. Et puis... C'est soit maintenant, soit ce soir.

Billie lève les yeux au ciel. Elle se défait de mes bras et rejoint, comme elle peut, le lit. Elle se laisse tomber dessus en soupirant. Je m'approche d'elle. Je la chevauche et remonte ma main le long de son ventre nu.

- Si tu veux faire l'amour et pouvoir crier, ou du moins gémir, autant que tu veux, il faut que tu boive du chaud et que tu mange du miel.

Je me penche et viens lui faire des bisous dans le cou. Je finis par lui faire un suçon.

- Aller. Lève toi et viens déjeuner. J'te rappelle qu'on a un massage dans 1 heure.

Billie râle. Elle inverse les rôles et se retrouve au dessus de moi. Ses magnifiques yeux bleu océan se plongent dans les miens. Le visage de Billie se rapproche encore un peu plus du mien. Billie passe délicatement et très lentement sa langue sur mes lèvres. Mon cœur s'accélère. Elle sait très bien que j'ai beaucoup de mal à lui résister quand elle fait ça. Elle lâche mes lèvres. Billie pose ses lèvres sur ma mâchoire et sur ma joue. Elle vient ensuite mordiller le lobe de mon oreille. Je soupire. Je n'ai pas envie qu'elle s'arrête.

- Anh.... ; soupire je en sentant la main de Billie remonter le long de ma jambe.

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