Chapitre 90

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Cela fait 2 semaines que Billie m'a rejoint à Séville. Elle n'a pas touché une seule goutte d'alcool depuis qu'elle est là. J'essaie de beaucoup l'occuper pour éviter qu'elle y pense. Contrairement à ce que j'avais pensé, nous ne faisons pas souvent l'amour.

2 heures 15 du matin

Billie, Léo et moi sommes dans le salon. Comme les parents de Lola sont là, nous nous sommes fait virer de ma chambre. Du coup, nous dormons tout les trois dans le canapé, transformé en lit. Du moins pour cette nuit.

Billie et moi nous embrassons. Léo se met à râler. Nos lèvres se séparent. Nous le regardons. Léo est agité. Nous le câlinons. Léo reprend son calme. Billie et moi nous regardons droit dans les yeux. Le feu nous éclaire. Billie me regarde sérieusement. Ce qui me fait un peu peur.

- Qu'est - ce qu'il y a ? demande je, doucement.

- Je veux qu'on fasse un autre enfant.

- Genre maintenant ? Enfin là dans les mois qui arrivent ?

- Oui. Je veux que Léo et nos autres enfants n'aient pas une grande différence d'âge.

- Ouais mais là il a même pas 2 ans.

- Oui mais le temps qu'on fasse ce qu'il faut pour que l'une de nous soit enceinte et tout le long de la grossesse, Léo aura quasiment 3 ans voire plus de 3 ans.

- T'as envie de porter un enfant ?

- Ça veut dire que tu es d'accord ?

Je me penche et embrasse amoureusement Billie. Je la sens sourire contre mes lèvres.

- Alors ? Tu veux porter un enfant ? insiste je.

- Oui.

- Tu vas être terriblement sexy enceinte.

- Enfin c'est pas encore fait.

- Oui mais ça va être fait.

Du bruit se fait entendre dans l'escalier.

- C'est qui ? m'interroge Billie.

- J'en sais rien moi. Je ne vois pas dans le noir. Je ne suis pas un chat.

Billie rigole. Son rire m'avait tellement manqué. Je ne l'avais pas entendu depuis des semaines.

En sentant que je la fixe, Billie tourne la tête vers moi et me regarde. Son visage est éclairé par la lumière du feu. Mon dieu qu'est - ce qu'elle est belle !

Point de vue de Billie h heureseure

Je viens m'allonger sur le corps de Julia. Je regarde ma petite amie droit dans les yeux. Ses yeux sont pétillants. Mais je ne sais pas si c'est parce qu'elle est fatiguée ou si c'est parce qu'elle est heureuse.

- T'as les yeux qui pétillent ; dis je.

- J'ai la plus belle femme de cette terre sur moi. Le plus merveilleux des petits garçons à côté de moi. Je suis juste heureuse.

Un large sourire se dessine sur mes lèvres.

- Je t'aime ; dis je.

- Je t'aime aussi mon amour.

Je dépose un doux baiser sur les lèvres de Julia. C'est fou comme j'aime cette fille. Je ferais tout pour qu'elle soit heureuse. Je sais que je l'ai faite souffrir en buvant et qu'elle a eu peur de me perdre. Mais aujourd'hui, je veux qu'elle ne ressente plus jamais ces deux sensations. Parce qu'elle mérite d'être heureuse et d'avoir un sourire radieux accroché à ses lèvres chaque jour.

Point de vue de Julia

Billie pose sa tête sur mon oreiller. Elle enfoui son visage dans mon cou. Léo vient se coller à moi. Billie s'endort sous mes câlins. Je m'endors quelques minutes après elle. Lorsque je me réveille sur les coups de 9 heures 30, nous sommes toujours dans la même position. Je les regarde dormir. Ils sont tellement beaux. Je finis par pousser gentiment Billie pour qu'elle s'allonge sur le canapé. Je me lève, vais enfiler un jogging, m'attache les cheveux et redescends. J'enfile mes baskets.

Point de vue de Billie

Quand je me réveille, Julia n'est plus là. Je soupire. Léo se met à gigoter à de moi. Je le regarde. En voyant qu'il est réveillé, je souris. Je viens lui faire des câlins. Au bout de 15 minutes, je vais lui préparer un biberon. Victoria, José, Enzo et Lola arrivent dans la cuisine.

- Bonjour ; dis je.

- Bonjour ; me disent ils.

- Bien dormi ? me demande ma belle mère.

- Très bien et vous ?

- Très bien aussi.

- Vous savez où est Julia ?

- Dans la salle de danse ; me répond Enzo.

- Si tu veux on peut garder Léo pour que tu la rejoigne ; dit José.

- Merci.

José prend Léo dans ses bras. Je vais enfiler un jogging, m'attache les cheveux en chignon, enfile un bonnet, mets ma veste et mes chaussures avant de rejoindre la salle de danse. Quand j'entre, Julia est en train de danser sur une de mes chansons. Je m'assois par terre et la regarde danser. Quand elle se rend compte que je suis là, elle arrête de danser. Elle boit un coup et vient vers moi. Elle se penche et m'embrasser. Je pose mes mains sur ses joues et la tire contre moi. Julia s'allonge sur moi.

Point de vue de Julia

Lorsque je lâche les lèvres de Billie, on se sourit.

- Coucou beauté ; dis je en me mettant assise et en m'adossant au mur.

- Coucou bébé.

Billie vient s'asseoir sur mes jambes. Elle pose ses mains sur mes côtes.

- Ça va ? lui demande je.

- Oui mais j'aurais bien voulu être dans tes bras à mon réveil.

- Je sais. Mais j'avais besoin de danser.

- Pourquoi ?

- J'en ai rien. J'm'en veux en fait.

- Tu t'en veux de quoi ?

- De t'avoir laissé seule à L.A alors que tu te sentais mal, que tu souffrais. Si j'étais restée à la maison, tu ne te serai pas mutilé et tu n'aurais pas bu. J'aurais dû être là pour toi. Je n'aurais pas dû fuir. J'ai été lâche.

- J'l'ai été aussi. Parce qu'au lieu de te parler, je me suis renfermée sur moi même. Si je t'avais parlé et si je ne t'avais pas envoyé chier, tu ne serais pas partie. Tu sais, je me sentais vraiment seule à l'intérieur. Je savais que tu étais là mais je sais pas. Je n'arrivais pas à me livrer à toi. Je t'aime plus que tout au monde. Mais quand je suis en période down comme ça, je n'arrive à rien. Pas même à dire à la plus extraordinaire des femmes de cette terre que je l'aime plus que tout au monde.

Billie et moi passons près de 1 heure à discuter. Quand nous rentrons, nous allons prendre une douche.

My loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant