Prologue

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Video en objet à écouter durant la lecture du chapitre. Très belle chanson du film Coco. Bisous et bonne lecture

Je m'appelle Julia Perpiñá. Aujourd'hui, je quitte ma ville natale qu'est Séville - en Andalousie, en Espagne - et ma famille pour aller habiter et étudier à Los Angeles. J'aurais très bien pu étudier ici, en Espagne, mais j'avais besoin de prendre mon indépendance, d'être confronter à la vie d'adulte. Et puis, je ne suis pas sûre que j'aurais réussi mes études de kiné si j'étais rester vivre à Séville, dans la maison familiale. Non pas que je ne m'entends pas avec ma famille. Loin de là. C'est juste que... Comment vous dire ? La famille Perpiñá est une famille... Hmm... Je dirais que c'est une famille XXL. En effet, mes parents - José et Victoria - ont eu 5 enfants. Tout d'abord, ils ont eu Enzo (19 ans). Ensuite, ils ont eu Marina (17 ans). 1 an après la naissance de Marina, j'ai pointé le bout de mon nez. 9 ans après ma naissance, Valentina est née. Et le petit dernier, celui que beaucoup de personne de la famille Perpiñá appelle Petit Prince, s'appelle Esteban (6 ans). Je vous l'accorde, ça fait beaucoup de monde dans une seule et même maison. Et qui dit beaucoup de monde, dit beaucoup de bruit. Surtout quand il y a des enfants de 6 et 7 ans. C'est aussi pour ça que j'ai décidé de faire mes études à Los Angeles.

Actuellement, j'essaie de fermer ma valise. Mais je n'y arrive pas. Du coup, je sors de ma chambre.

- ¡Enzo! ¡¿ Puede ayudarme a cerrar mi maleta, por favor ?! [Enzo !!! Tu peux venir m'aider à fermer ma valise s'te plait ?!] ; m'exclame je, en haut des escaliers.

- ¡No grites! Estoy aquí. [Crie pas ! J'suis là.] ; me répond Enzo.

- ¿Puede ayudarme con esto? [Tu peux m'aider du coup ?]

- Por supuesto [Bien sûr]

Enzo vient donc m'aider à fermer mon énorme valise.

Toc toc toc

Nous regardons qui vient de toquer à la porte de ma chambre. Marina.

- Quería darte esto antes de que te fueras. Para que no me olvides. [Je voulais te donner ça avant que tu partes. Histoire que tu ne m'oublie pas.] ; me dit Marina en me tendant un paquet.

- ¡Pero si eres mi hermana! No te olvidaré. Pero te echaré mucho de menos. [Mais t'es ma sœur ! Je risque pas de t'oublier. Par contre tu vas grave me manquer.]

- Yo también te echaré de menos, hermanita. [Toi aussi tu vas me manquer p'tite sœur.]

- ¡No te echaré de menos ABSOLUTAMENTE! [Par contre à moi tu ne vas ABSOLUMENT pas me manquer !] ; dit Enzo.

- ¡Pero si eres un auténtico cabrón! [Mais en faite t'es un vrai enfoiré !] ; m'exclame je.

- El bastardo todavía tiene un regalo para ti. Porque la verdad es que te va a echar mucho de menos. [L'enfoiré il a quand même un cadeau pour toi. Parce qu'en vrai, tu vas quand même beaucoup lui manquer.]

J'attrape le cadeau d'Enzo. Je commence par ouvrir celui de Marina.

- ¡Demasiado bueno! ¡Este es el sombrero que quería! ¿Cómo sabías que lo quería? [Trop bien ! C'est le bonnet que je voulais ! Comment t'as su que je le voulais ?] ; dis je, trop contente.

- Siempre pasamos el rato. Así que diría que así es como lo supe. Y me di cuenta de que lo mirabas cada vez que pasábamos por la tienda. [On traîne toujours ensemble. Donc je dirais que c'est comme ça que je l'ai su. Pis j'ai bien vu que t'arrêtais pas de le regarder à chaque fois qu'on passait devant la boutique.] ; me répond Marina.

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