CHAPITRE 41 - Bleu comme le ciel

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— Ay, no... Me plaignis-je. Ya...

Oui, déjà.

J'entrouvris un œil et constatai que le jour se levait déjà. Je n'avais dormi que quelques heures, et je devais déjà me préparer pour aller en cours. Le réveil indiquait sept heures du matin. C'était beaucoup trop tôt pour moi.

Les français étaient toujours pressés. Je n'étais pas de cette branche : je préférais prendre mon temps. À quoi cela servirait-il de se dépêcher ? Allait-on pouvoir éviter la mort ?

— Alejandro ! M'appela ma mère.

Elle était déjà dans la cuisine, à préparer le petit déjeuner de toute notre petite famille. Les relents des œufs et du bacon embaumaient certainement tout l'immeuble à l'heure qu'il était.

— Si, ya voy !

Encore deux minutes...

Je me retournai dans mon lit et me mis sur le ventre, pour profiter de ces quelques minutes supplémentaires que j'allais pouvoir m'offrir avant de supporter une énième journée au milieu des autres zouaves.

Nous étions jeudi, ce qui voulait dire que j'allais devoir supporter deux heures d'anglais. Quelle horreur. J'allais également avoir une heure de mathématiques, et une de physique, ce qui rehaussait quelque peu ma barre de satisfaction.

Oh, mais...

J'ai un cours particulier aujourd'hui !

J'allais pouvoir voir Madame Meyer.

Cette pensée m'excitait.

Tout à coup, je me mordis les lèvres, sentant entre mes jambes mon pénis gorgé de sang. Écrasé contre le matelas, il ne demandait qu'à se frotter contre les draps doux pour assouvir ses pulsions.

— Mmh... Si...

Je gémissais seul dans ma petite chambre, à l'abri des regards. Mes frères étaient déjà levés, ce qui me laissait environ dix minutes pour me satisfaire avant de sortir du lit.

Je baissai alors une main en direction de ma tumescence, baissai mon caleçon et attrapai mon pénis violemment en enroulant mes doigts autour de son tronc.

Je me retournai pour y avoir accès plus facilement, et me retrouver sur le dos. Le corps camouflé sous les couvertures, je fermai les yeux et commençai mes va-et-vient le long de ma verge en feu. Ma peau se tendait davantage. Le sang affluait de plus belle en son sein.

Je m'imaginais avec Madame Meyer, dans la salle de classe. Je léchais sa chatte mouillée, la faisant jouir au milieu de la pièce. Ma langue parcourait ses grandes lèvres, puis embrassait son clitoris, pour ensuite la pénétrer doucement. Elle hurlait et criait mon nom.

Ma langue chaude remonta ensuite et fit de petits cercles autour de son clitoris, et mes doigts entrèrent dans son vagin lentement, de sorte qu'elle ressentit chaque phalange entrer en elle.

Elle priait pour que je la baise, le corps prêt à succomber à son orgasme...

— Alej' !!!

Merde.

— Si, mamá...

Je me levai d'un bond, le pénis visant encore le plafond, et me dirigeai vers la salle de bain en courant pour ne pas me faire surprendre avec ce barreau si discret.

OJOS OSCUROS Noir DésirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant