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Pdv Max

Après ce début de semaine reposante avec Daniel dans sa maison en Australie, on était reparti pour un week-end de course. J'étais assez confiant comme chaque week-end depuis le début de la saison.La voiture était excellente, largement au dessus de tout le monde et mon coéquipier n'étais même pas dans la bataille.

J'étais dans ma voiture en direction du circuit quand mon téléphone se mit a sonner. C'était mon père.

-Oui ?
- Max, j'ai entendu par différentes personnes que tu commençais à être un peu trop confiant et que tu te laissais donc aller comme tes petites vacances là. C'est juste un rappel à l'ordre mais si ça recommence saches que tu te souviendra de ce qu'il faut faire pour être un champion et c'est certainement pas des vacances qui vont t'aider à gagner des courses.
- mais papa, la voiture est excellente, j'ai gagné les deux premières il y a 0 problème. J'ai juste profité de quelques jours chez Daniel.
- Max je me répéterai pas c'est compris ?
-oui papa.
- bien! Bon travail ce week-end et je n'accepterai rien d'autre qu'une victoire.

Et sur ce, il raccrocha. J'en avais marre mais j'étais incapable de ne pas obéir à mon père. Il me terrifiait et ce depuis l'enfance. Mais je lui devais tout: il m'avait appris à gagner, à devenir un grand champion mais en contre parti j'avais du fermer mon cœur a l'amitié, a l'amour et a une vie normale. Je devais passer mon temps a m'entraîner pour être toujours plus fort. J'avais beau gagner, cela ne lui suffisait pas. J'espèrerais qu'un jour il soit fier de moi mais j'en doutais. Même les trois dernières années où j'avais été sacré champion , il m'avait dit qu'il était déçu parce que j'avais commis trop d'erreur dans les saisons d'après lui. Mais les années d'avant étaient pire avec lui, rien que d'y repenser mon corps soufraient et les souvenirs me hantaient encore.
J'arrivais au circuit à ce moment là et j'espérais fortement croiser personne. L'appel avec mon père m'avais vraiment mis dans cette bulle asociale qu'il avait créer pour que je reste seul et que je me concentre uniquement sur la f1.

Mais forcément comme si le destin s'acharnait sur nous, je tombais sur Charles. Et ce n'était pas le Charles fatigué et déprimé que j'avais laissé dans l'avion mais le Charles rayonnant et souriant. Malgré ses cernes il avait repris des couleurs et semblait aller un peu mieux. Pas que je m'inquiète de son état c'est juste une constatation.

"Toujours toi Verstappen ... je vais finir par croire que tu me suis et que tu fais parti de mes fan girl. Je comprend après, t'as vu l'Apollon que je suis"

Et voilà le retour de Charles l'arrogant. J'aurai été de bonne humeur, j'aurai rétorquer et je lui aurai fait fermer sa bouche même si à mon goût ses remarques comme celle là montre juste des insécurités. J'avais toujours su lire entre les lignes malheureusement pour lui. Je continuais mon chemin et l'ignorant royalement.

"Bah alors verstappen, on est pas d'humeur"

" s'il te plaît Charlie, pour une fois laisse moi "

J'aurai voulu que ma remarque sonne sèchement mais elle m'avait échappé et sonnait plutôt comme une demande désespéré. Merde, je lui laissais la une opportunité de m'atteindre ce qui n'arrivait rarement voir jamais. Je ne me montrai jamais vulnerable en public c'était ce que m'avait appris mon père. Et a voir son visage, il semblait étonné et déboussolé mais aussi inquiet. Mais il se repris vite et repris son air arrogant.

" crois pas que je le fais pour toi mais j'ai une interview donc j'y vais. Mais n'y vois surtout pas un signe de bonne volonté de ma part verstappen."

Je hochais la tête, heureux qu'il s'en aille et je pus enfin atteindre mon équipe et commencer à travailler pour réussir ce week-end.

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Dimanche de course

Les essais et les qualifs s'étaient bien passé et je partais en pôle aujourd'hui. J'avais la pression, plus que d'habitude après l'appel de mon paternel. Il fallait absolument que je gagne cette course pour lui prouver que je pouvais mixer f1 et une vie sociable. A mes côtés en deuxième position se trouvait Charles Leclerc. Ça allait être chaud au premier virage et j'avais vraiment peur de m'accrocher avec Charles. Daniel m'avait parlé de ces inquiétude concernant notre guerre et je n'avais pas l'esprit tranquille alors je décidais d'aller lui parler.

"Leclerc, je sais pas si on t'en a parler mais j'imagine que oui alors voilà je voulais juste être sûr que notre rivalité sur la piste restera loyale"

"C'est beau la confiance que tu m'accordes Verstappen. Mais la réponse à ta question est oui je te rentrerai pas dedans au premier virage juste pour gâcher ta course. J'ai pas deux ans."

Je l'avais vexé je le sentais mais il pouvait toujours rêver pour avoir des excuses. J'hochais la tête et je répartis pour me mettre dans ma bulle. J'étais plus apaisé après cette discussion et au fond de moi je savais que ca n'avait rien avoir avec ma discussion sur premier virage avec Charles mais c'était lui tout entier qui avait cet effet sur moi.

Après la parade des pilotes, je partis m'installer dans ma monoplace. Après le tour de formation, le départ est lancé. Je prend un bon départ mais le monégasque aussi ce qui fait qu'on se retrouve roue conte roue au premier virage et aucun de nous deux a l'intention de laisser sa place.

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La course risque d'être chaud bouillante comme l'après course. On se retrouve vite pour le prochain chapitre

Romeo save me ~ LestappenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant