Romeo save me ~ Lestappen

8.

Pdv de Max

Après ma discussion avec Leclerc, j'étais énervé contre lui. J'en avais marre de le voir sur la défensive mais je savais que ç étais ma faute... si j'avais pas couper les ponts d'un coup il y a 10 ans ça se serait pas passer comme ça. Mais j'allais pas le lâcher parce qu'il avait besoin d'aide et parce que j'étais trop inquiet pour le laisser seul gérer ça.
Cette semaine on avait une semaine de pause et je me décidai donc à écrire à Pierre pour le voir pour lui parler de Charles.

Pierre gasly

Salut mec,
On pourrait se voir cette semaine à Monaco ?
Faudrait que je te parle d'un truc .

Oui oui bien sûr ! On se dit demain 14h ?

Parfait. Merci

Je pouvais plus retourner en arrière, j'avais contacté son meilleur ami. J'espérais qu'il allait m'éclairer sur la situation parce que je ne comprenais rien au comportement de Charles.
J'étais épuisé du week-end alors je me couchais tôt pour être en forme pour la journée de demain qui s'annonçait tout aussi épuisante.

Le lendemain matin, je me préparais pour aller rejoindre pierre. On avait rendez vous dans un café assez discret au centre de Monaco pas loin de chez moi. Je me mis donc en route réfléchissant à comment j'allais introduire à pierre le fait que je meurs d'inquiétude pour mon rivale de toujours.
Je le vis alors devant le café et on s'installa à une table loin des regards indiscrets .

"Je vais pas tourner autour du pot Max. Tu voulais me parler de quoi ?"

Ca y est, c'était le moment que je redoutais.

"C'est compliqué mais en résumé je m'inquiète pour Charles. Ca fait plusieurs semaines qu'il avait pas l'air bien et ça s'empire. Le week-end dernier, je l'ai aidé à gérer deux crises de panique et je sens que c'est pas le pire. Mais le problème c'est qu'il est toujours sur la défensive, il veut pas me faire confiance et me laisser l'aider sauf que moi je suis malade d'inquiétude. Je sais que c'est censé être mon rival mais j'ai pas choisi de m'inquiéter à ce point la crois moi. Je veux juste l'aider le revoir sourire mais pour ça j'aimerai comprendre ce qui lui arrive"

" Qu'est-ce qui me dit que tu cherches pas à le blesser en faisant ça ?"

" putain Pierre! J'en ai rien a faire de le blesser. Je veux juste retrouver le Charles que tout le monde connait et que tout le monde adore."

"Raconte moi ses crises"

Putain, forcément j'allais devoir prouver mes faits. C'était compréhensible après tout, il prenait soin de son ami. Mais j'allais lui prouver que j'étais prêt à tout pour aider Charles.

" la première fois, c'était dans le paddock après la course, il arrivait plus à respirer. Je l'ai aidé et après il a explosé en pleurs contre moi. La seconde c'était dans la cage d'escalier de l'hôtel."

"T'as réussi à l'aider pendant ses crises ? C'est incroyable. Il en faisait énormément après la mort de Jules mais personne n'a jamais su l'aider. Dès qu'on l'approchait, c'était pire. Je savais pas qu'il refaisait des crises. J'avais remarqué aussi que ça allait pas mais c'est Charles et parler de lui c'est compliqué. J'ai essayé de le faire parler mais impossible par contre toi Max il te fait confiance même si il te dit le contraire. Son corps dit la vérité contrairement à ses paroles. Continue, le lâche pas et il te parlera j'en suis certain. Tiens moi au courant s'il te plaît. Et mec tu lui fais du mal, j'hésiterai pas à te niquer."

" mais je vais pas lui faire du mal Bordel. Je veux l'aider, juste ça "

"Je te crois. Merci en tout cas Max de m'en avoir parler"

On fini nos verres tranquillement puis on rentra chacun de nos côtés.

Après avoir passé la journée à faire du sport et jouer à la play, je me décidai donc à sortir faire un tour à 23h.
J'adorai me promener dans les rues de Monaco de nuit. Le calme régnait et c'était tellement agréable.
Quand soudain je reçus un appel de Charles à minuit.

-Charles ?
-Maxouuuuuu. Je crois que j'ai un peu bu et je suis perdu.

Bordel mais maintenant il se bourrait la gueule. C'était de pire en pire mais j'étais néanmoins content qu'il m'ait appelé.

-envoie moi ta localisation je viens te chercher. Surtout bouge pas Charlie pas de connerie.

-oui oui c'est bon normalement.

J'avais reçu sa localisation. J'étais pas très loin de lui, je me mis donc en route. Charles bourré était un sketch il était très drôle à mon goût. Mais d'un coup, j'entendis des sanglots... merde il devait avoir l'alcool triste.

-Charlie, il se passe quoi ?

- M'abandonne pas s'il te plaît Max!

-Jamais Charlie, je suis en route je suis là dans deux minutes. Je reste avec toi au téléphone ne t'inquiète pas.

- merci Max

J'étais inquiet et je me mis à courir. J'avais besoin de voir qu'il allait bien. Et la je tombais sur lui, il était en boule sur le trottoir, ses jambes repliées contre son torse. Des larmes coulaient le long de ses joues tandis qu'il se raccrochait à son téléphone. Je m'avançais jusqu'à ce qu'il me voit et je le pris dans mes bras. Il tremblait et je pense que moi aussi mais qu'est ce que j'étais bien avec lui dans mes bras.

Je pris son visage entre mes mains cherchant toute blessure ou autre qu'il se serait faite.

"Je vais bien Max, merci."

Et il se remis contre moi, je le sentais s'endormir au fur et à mesure , sa respiration se faisait de plus en plus régulière contre mon cou. Je décidais donc de le ramener chez moi, pour qu'il puisse dormir. Je le pris donc dans mes bras et je traversais les rues de Monaco jusqu'à mon appartement. Lorsque j'arrivais, je le déposais délicatement dans mon lit. Et je décidai de lui enlever ces vêtements pour qu'il puisse dormir confortablement. Je lui retirait son sweat et son t-shirt qui puaient l'alcool pour lui passer un des miens. Je retirai ensuite ses chaussures qui sentaient le vomi. Il avait du se vomir dessus car son pantalon infestait aussi . J'entrepris alors de lui enlever son pantalon et là je tombais sur ses cuisses. Des dizaines de brûlures parsemaient celles-ci. Bordel de merde Charles, demain on allait avoir une discussion crois moi. Je te laisserai pas sombrer. Je finis de lui retirer son pantalon et je partis chercher de la crème que je lui appliquais doucement sur les cuisses puis je le couvris d'une couverture et je le laissais dormir.
Il avait intérêt à se reposer parce que demain la discussion que j'allais lui imposer promettais d'être intense mais nécessaire.

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