Romeo save me ~ Lestappen

7.

Pdv de Charles

Après ma discussion avec Max je me sentais mieux. C'était la première fois que quelqu'un réussissait à me calmer et il fallait forcément que ce soit lui. Mais pour une fois, il avait juste été la sans me rabaisser et ça m'avait fait un bien fou. Lorsqu'il m'avait pris dans ses bras, je m'étais senti soutenu comme si finalement j'en valait la peine. Je comprenais pas pourquoi il m'avait aidé, il eu l'occasion de me détruire quand j'étais vulnérable et finalement il m'a aidé.
Je rentrai à l'hôtel et étonnamment je m'endormis rapidement en pensant à Max et à ses bras m'entourant. 

Le lendemain, je devais retrouver pierre car il devait me parler. C'était la première fois qu'il me « convoquait » pour me parler, je le sentais vraiment pas mais après tout c'était peut être positif. Je me rendis donc au restaurant de l'hôtel où on logeait pour le retrouver. Il était déjà assis à une table, je m'avançais donc vers lui.

"Salut Pierrot "

Il se retourna et se leva pour me faire la bise.

" salut Charlot , installe toi"

Le déjeuner se déroula tranquillement enchaînant les sujets basiques: famille, f1, gossip.

"Bon pierre, je croyais que tu voulais aborder un truc ?"

Il hésitais à me parler, c'était vraiment étonnant. De base, il me disait tout sans aucun problème alors là je me demandais qu'est-ce qui pourrai bien se passer.

" je sais pas trop comment te dire ça Charles. Mais je peux pas ne pas t'en parler. Je m'inquiète mec, tu vas vraiment pas bien fin ça se voit, t'as perdu du poids, t'as des cernes de plus en plus grande, tu perds ta joie de vivre... je sais pas comment t'aider mais je veux vraiment t'aider, que ce soit moi ou quelqu'un d'autre comme tes frères ou même Alex mais tu peux pas rester dans ta solitude comme ça"

Voila, forcément il allait m'en parler et le problème, c'est que je voulais pas Dutout en parler. J'étais susceptible à force de pas dormir et de mes crises et la tournure que prenait la discussion avec Pierre me paniqua alors je fuyais. Je sortis de table et je me dirigeai vers la porte la plus proche alors que je sentais ma respiration accélérée. J'étais faible je le savais, il suffisait d'un rien pour que je panique mais j'étais pas près à accepter de l'aide alors la fuite était la meilleure solution.

Je me retrouvai alors dans la cage d'escalier de l'hôtel. Je me laissais glisser tomber contre le mur et j'essayais de respirer normalement. Mes brûlures sur les cuisses me faisaient un mal de chien en plus de cela. Mes larmes commencèrent à couler j'en avais marre d'être faible. Je devais vraiment être une déception pour mon père et Jules, j'étais pitoyable, incapable d'être un homme. J'étais censé ne pas pleuré, faire le dur mais c'était impossible. J'en pouvais plus.

D'un coup, j'entendis la porte menant à l'escalier d'un étage supérieur s'ouvrir. Je voulais alors me lever pour que personne ne me voit dans cette position mais je ne réussis pas à me relever. Je baissais la tête en attendant la personne passe en espérant qu'elle ne pose pas de question.

"Charlie?"

Je relevais la tête et je tombais sur Max. Sur toutes les personnes de l'hôtel, il fallait que ce soit lui. Il me regarda et son regard s'arrêta sur mon visage baigné de larmes. J'avais honte alors je baissais la tête. Je voulais pas qu'il me voit aussi vulnérable parce que j'étais persuadé qu'il allait utilisé ça pour se moquer de moi. Mais contre toute attente, il s'accroupit en face de moi et il pris mon menton ente sa main. Il me fit relever la tête jusqu'à ce que nos regards se trouvent. Et dans le sien, je ne pus lire que de l'inquiétude et cela m'étonnait. Je voulais pas de son inquiétude, je voulais pas qu'il me rabaisse comme d'habitude. Mais il passa son pouce sur mes joues afin d'essuyer mes larmes. Il me dit rien et il s'assît juste à côté de moi. Il passa son bras autour de mes épaules et je me calais contre lui. Et comme par magie je me calmais. C'était fou le pouvoir qu'il avait sur moi pour me calmer et il parlait pas ce qui était vraiment bien. J'étais pas prêt pour répondre aux questions et je crois qu'il l'avait compris. Malgré le fait qu'il me faisait un bien fou, il restais mon adversaire et surtout je devais continuer de le haïr mais là je n'avais pas la force alors juste le remerciai.

"Merci Max "

Il hochai la tête et ne fis aucun commentaire.

" je te déteste toujours par contre, c'est juste un moment de faiblesse."

" mais oui bien sûr Charlie. Moi par contre, je vais pas te lâcher tant que t'iras pas mieux."

"Pourquoi tu fais ça alors que tu pourrais me détruire"

"Parce que je n'ai aucune envie de te détruire "

" ça n'empêche que de mon côté si Verstappen alors merci mais on va pas devenir ami"

J'étais sur la défensive comme toujours avec lui mais j'avais peur qu'il m'utilise alors j'essayais de me protéger.

"Tres bien Leclerc, je vais donc te laisser tu débrouille tout seul ducoup."

"Pas de problème Verstappen"

En se relevant, il toucha légèrement ma cuisse et ça m'arracha un cri. Mes brûlures étaient tellement à vif qu'un simple contact me faisait un mal de chien et je n'avais aucune idée de comment justifier ça a Max. Alors je me relevais rapidement et je partis avant qu'il ait pu me poser de question. J'espérais que d'ici le prochain grand-prix, il ait oublier cet incident et qu'il ne m'en reparle pas.

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