Chapitre 16

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Le lendemain matin, après un petit déjeuner copieux, León mit Enzo dans la voiture, remercia encore Lou et toute sa famille puis monta dans la voiture. Il attendait Violetta qu'elle dise également au revoir à tous. Ils étaient tous tristes qu'elle parte mais elle leur fit la promesse de revenir les voir avec Enzo et qu'elle les appellera dès leur installation pour leur donner des nouvelles et leur adresse.

Violetta monta dans la voiture, León démarra et quitta le ranch. Violetta qui avait des larmes plein les yeux, leur dit "au revoir" par la fenêtre. León la consola rapidement en lui promettant qu'ils reviendront prochainement.

Ils s'arrêtèrent dans plusieurs hôtels sur la route pour pouvoir nourrir Enzo mais aussi se reposer puis se doucher. Ils reprenaient la route dès le lendemain matin, vers huit heures pour ensuite s'arrêter une nouvelle fois plus loin pour manger, souffler un peu etc...

Cela faisait déjà trois jours qu'ils roulaient et ils arrivaient presque à destination.

Ils n'étaient plus très loin du ranch familial Vargás et Violetta appréhendait la rencontre d'avec Pablo Vargás car la dernière fois, cela ne s'était pas très bien passé.

- Violetta, ça va bien se passer... tu verras ! lui dit León en lui mettant une main sur sa cuisse.

- T'as pensé que ça se passerait bien mais dans quel monde tu vis, León, réveille-toi, ton père a tout fait pour que je parte très loin de toi et il recommencera. Tu ne le connais pas ou quoi ?

- Si, je le connais mais je vais lui faire du chantage, je sais que ce n'est pas bien mais s'il n'y a que ça pour te faire rester avec moi, je n'hésiterai pas. Il m'en a bien fait lui, du chantage !

- Comment ça ?

- Ben... c'est quand tu es partie de chez nous, je voulais te retrouver et mon père m'a dit que si je partais à ta recherche, il me supprimerait les vives, c'est ce qu'il a fait le temps que je sois parti mais comme je suis revenu, il m'a redonné de l'argent et je suis allé à la banque pour avoir des conseils sur ce que je pourrais faire pour mettre cet argent de côté. Je pense qu'on peut tenir au moins deux ans et pendant ce temps-là, je vais rechercher un travail pour pouvoir m'occuper de ma petite famille et subvenir à leurs besoins.

- Ah, bon ? On est une famille... et depuis quand ?

- Depuis que j'ai découvert que j'avais un merveilleux fils qu'une adorable jeune femme m'a donné et dont je suis fou amoureux. Donc, oui, je considère que nous sommes une vraie famille. Et Lou l'a dit aussi.

- Et il est hors de question qu'Enzo et moi vivons chez toi, enfin chez ton père ! Je te préviens, j'irai vivre dans un motel avec mon fils si ton père...

- Notre fils ! Et sois rassuré que je ne te ferais pas habiter sous le même toit que mon père, étant donné que demain, j'ai rendez-vous pour visiter un appartement en ville. Ce soir, nous irons dormir à l'hôtel, c'est promis !

- C'n'est pas vrai ? Tu me demandes de vivre avec toi ?

- C'est à peu près ça, en effet ! Alors, ta réponse ?

- C'est oui, oui, oui et oui ! León, tu fais de moi la plus heureuse des femmes et des mères ! Quoi que je n'avais pas prévu d'avoir un enfant si tôt mais il est là et je ne regrette rien de notre folle nuit d'amour quand nous l'avons conçu sans le savoir.

- C'est pareil pour moi ! Je vous aime et je tiens à vous comme à la prunelle de mes yeux ! Quoi qu'il arrive, je serai toujours là à tes côtés, à vos côtés !

- Merci beaucoup, mon amour ! C'est toi que j'aime et que j'aimerai toujours !

- Je le sais et qu'est-ce que c'est bon d'entendre ça ! Moi aussi, je t'aimerai toujours, Vilu !

Un amour interdit *Finie*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant