Chapitre 73

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Violetta se réveilla à l'aube. Elle alla dans la salle de bains, se doucha puis en sortit vingt minutes plus tard. Elle descendit sans faire de bruit les escaliers. Elle se rendit dans la cuisine, se dirigea vers la cafetière et se fit un café. León dormait toujours ainsi que les enfants. Il n'était que six heures du matin.

Violetta sortit sans claquer la porte de la maison. Elle se dirigea vers la grange le cœur lourd car elle ignorait si les chevaux avaient passé la nuit et qu'il n'y en ait pas un autre de mort. Elle avança tout doucement car elle appréhendait beaucoup ce qu'elle allait découvrir derrière la porte.

Arrivée devant, elle mit un instant avant de poser la main sur la poignée et de mettre la clé qu'elle tenait dans l'autre dans la serrure. Elle inspira et expira plusieurs fois. Elle prit son courage à deux mains et tourna la clé dans la serrure, appuya sur la poignée puis fit glisser la porte avec ses deux mains car elle était vraiment très lourde.

Elle chercha l'interrupteur et alluma les lumières. Les chevaux hennirent tous en même temps. Elle les caressa tous un par un puis se dirigea vers les nouveaux venus.

Violetta ne vit que trois têtes sur six, donc elle commença à s'inquiéter. Elle accéléra et se pencha par-dessus les portes des boxes. Quand elle vit qu'ils étaient juste couchés dans la paille, qu'ils respiraient tous, elle fut soulagée et put reprendre une respiration normale. Une silhouette arriva derrière, sans faire de bruit tout en se dirigeant vers Violetta.

- Bonjour Violetta ! Tu es bien matinale, ce matin ?

- Aaaaahhhhhh ! cria-t-elle tout en se retournant avec une main sur le cœur.

Elle découvrit qui s'est amusé à l'effrayer.

- Patrice ? Que fais-tu ici si tôt ? Tu m'as fait une de ces peurs !

- Oups ! Désolé, mais comme je n'arrivais plus à dormir car moi aussi, je m'inquiète pour ces chevaux, j'ai préféré venir ici pour voir si je pouvais les aider et leur montrer qu'ils ne risqueront rien ici. Ils sont en sécurité. Ils ont l'air si gentil... constata-t-il.

- Et ils le sont ! Tu oublies que si j'arrive à les soigner, ce... je n'ai même pas de mot pour le décrire... il voudra récupérer ses chevaux qui n'ont pas demandé à être maltraités, nourris une fois de temps en temps, qui n'ont pas d'eau à volonté comme ici ! commença-t-elle à s'énerver.

- Violetta ? Violetta ?

- Hein ? fit-elle en sortant de sa crise d'énervement.

- Calme-toi ! Je le sais tout ça.

- C'est vrai ! Excuse-moi mais je suis si énervée qu'on ne puisse rien faire contre lui. Il faut tout simplement les aimer et ne pas les maltraiter comme le propriétaire le fait. Il ne les mérite en aucun cas. Je voudrais élaborer un plan pour le faire tomber mais je ne sais pas comment et puis... León me l'interdit.

- Il n'a pas tort dans un sens. Car cela pourrait s'avérer dangereux !

- Mais de quel côté es-tu ? s'énerva-t-elle.

- Je suis de ton côté, Violetta... mais aussi de celui de León ! Je te rappelle qu'il est mon patron... et au cas où tu l'aurais oublié... il ne veut pas qu'il t'arrive quelque chose pour la toute bonne raison, c'est parce qu'il tient à toi, il t'aime !

- Mais comment tu sais ça, toi ?

- Ben ! Il suffit de le voir te regarder, il n'a d'yeux que pour toi ! Donc c'est facile à deviner. Tu oublies toutes les gentilles attentions qu'il a eues envers toi ?

- C'est vrai, tu as raison ! Rrrrrrrr ! J'n'aime pas quand tu as raison. C'est vrai que León m'aime et que je l'aime aussi mais... si tu as une idée, je suis preneuse car j'y ai réfléchi toute la nuit et je n'ai trouvé aucune solution.

Un amour interdit *Finie*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant