Un amour interdit *Finie*

Chapitre 108

Le lendemain, ils se réveillaient en fin de matinée ; juste à temps pour reprendre l'avion pour une nouvelle destination. Avec León, il fallait s'attendre à tout. Violetta n'était pas encore au bout de ses surprises car là où il allait l'emmener, elle allait être subjuguée. Il avait entrepris de faire une nouvelle surprise à son adorable épouse.

Il avait prévu de passer le reste de leur lune de miel sur une île paradisiaque, très peu voire même pas du tout fréquentée, puisqu'elle n'était pas répertoriée sur les cartes marines. Cet archipel offrait plein de choses aussi extraordinaires que différentes : une mer avec une eau turquoise et transparente dans laquelle ils pourront nager, faire de la plongée sous-marine, s'allonger sur des plages au sable fin à perte de vue sur lesquelles ils pourront également se promener pendant des heures, à pied ou à cheval.

C'était un lieu où ils seront au calme, se retrouver tous les deux, passer des journées en amoureux, ne penser qu'à eux sur une des plages magnifiques, bronzer, ne rien faire et ne penser vraiment à rien d'autre qu'à leur couple.

Ils furent amenés par bateau qui les déposa sur une plage magnifique sur laquelle se trouvait une très grande maison avec vue sur la plage. L'habitation comprenait une cuisine, une très grande salle de bains avec un très beau jacuzzi et une chambre somptueuse avec en face du lit, une grande baie vitrée qui donnait sur une très vaste terrasse très bien agencée sur laquelle un très large hamac pour deux personnes était accroché. Le tout était entouré de palmiers et de buissons pour être à l'abri des regards, donnant directement sur une assez grande plage privée.

León avait tout prévu : il avait même commandé deux chevaux blancs pour faire des balades en bord de mer dans quelques jours, durant leur séjour ici.

En ce premier jour, le personnel de l'île déposa leurs valises dans leur maison pendant que León et Violetta visitaient.

C'est après avoir visité une partie de l'archipel que León dit à Violetta :

- Mets-toi en maillot de bain, je t'attends sur la terrasse.

Elle ne répondit pas car elle regardait partout tellement elle était époustouflée par la beauté du lieu. Elle mit quelques minutes pour réaliser que son époux lui avait parlé et le fit répéter. Dix minutes plus tard, elle sortit sur la terrasse, toute belle, vêtue d'un maillot deux pièces rose avec de jolies fleurs tropicales bleues agrémenté d'un petit paréo attaché à ses hanches d'un beige clair avec de belles sandales blanches. Elle avait lâché ses cheveux ondulés. León resta figé, bouché bée, en la voyant. Puis, elle vint lui caresser la joue, ce qui le fit sortir de ses pensées.

- Alors, mon amour ? Tu as vu un fantôme ? ironisa-t-elle.

- Non ! Juste... la plus belle, que dis-je, la plus merveilleuse, la plus divine des épouses ! affirma-t-il, avec un regard amoureux.

Il l'attrapa, la posa sur ses genoux pour l'embrasser, elle répondit de suite à son baiser. Ils s'embrassèrent langoureusement quelques minutes, puis elle s'écarta un peu et dit :

- Tu es vraiment le meilleur des maris qu'une femme puisse rêver d'avoir...

León, très touché, lui répondit :

- Et toi, tu es la plus belle des princesses et tu es auprès de moi pour toute la vie. Je t'aime profondément.

- Moi aussi, je t'aime passionnément, répondit-elle amoureusement.

Puis il la prit une nouvelle fois par la taille et décida d'aller faire une balade à pied au bord de l'eau, s'amuser tous les deux comme deux enfants en se jetant de l'eau avec les pieds... en un mot, se détendre. Ils riaient aux éclats, s'amusaient et pensaient qu'à eux deux. En cet instant, il n'y avait qu'eux qui comptaient.