Un amour interdit *Finie*

Chapitre 42

Elle se réveilla quelques heures plus tard et alla dans la cuisine. Elle était en train de la découvrir quand León vint l'y retrouver. Elle ne l'avait pas entendu venir et il l'attrapa par derrière pour l'embrasser dans le cou. Violetta sursauta, l'enlaça avec un bras autour de son cou puis elle se retourna. Ils se sont enlacés et s'embrassèrent passionnément. Violetta avait enfilé la chemise de León et lui, était juste en caleçon, torse nu.

"Qu'il est beau mon homme !" pensa Violetta au fond d'elle-même en le voyant.

- Bonjour, mon amour ! Bien dormi ? lui demanda-t-il.

- Oui, et toi ? le questionna-t-elle en retour.

- Comme un bébé ! Si la vie avec toi, c'est ça tous les jours, je re-signe tout de suite.

- Oh ! T'es un amour ! C'est pareil pour moi ! Tu m'as fait l'amour divinement bien cette nuit... je m'en souviendrai toute ma vie... et... tu es un excellent amant... c'est sûr que si nous n'avions pas été mariés, j'aurais trompé mon mari avec toi. Tu ne veux pas qu'on divorce, je me marie avec un autre homme et qu'on couche ensemble ? Quand on faisait l'amour lorsque nous étions ensemble le peu de temps où nous l'avons été... tu ne m'as jamais fait tout ce que tu m'as fait ! Pourquoi cette nuit ?

- Surtout pas ! J'ai tout fait pour que tu m'épouses, pour rien au monde je ne divorcerais et... merci pour ces compliments mais toi non plus, tu n'es pas mal non plus comme maîtresse et... je pourrais te retourner la question.

- Quand on sortait ensemble, nous deux... c'était très physique... mais là, c'était...

- Le vrai amour ? suggéra-t-il.

- Oui, on pourrait dire ça ! Mais dis-toi que... tout ce que je t'ai fait... pendant nos ébats nocturnes... tu es le premier à qui je le fais... et le seul... tu vois l'effet que tu me fais ? J'n'ai pas compris ce qui m'arrivait mais ça s'est produit et... je ne le regrette pas du tout ! Voilà, je voulais que tu le saches ! Je t'aime tellement León... dit-elle en se blottissant contre lui.

- Ma puce, je... je ne sais quoi dire... merci pour ta sincérité, d'abord ! Et que... je suis très touché et très honoré que ce que tu m'as fait cette nuit, je sois le premier et le seul à qui tu l'aies fait et... il faut que tu saches aussi... que... que toutes les nanas avec qui j'ai couchées, en y réfléchissant bien, je leur faisais l'amour certes mais... sans les véritables et sincères sentiments qui allaient avec.

- Tu ne les as pas aimées ? lui demanda-t-elle, surprise.

- Oui et non... je veux dire... je croyais les aimer... quand j'étais avec chacune d'entre elles mais... ça n'était pas du tout pareil qu'avec toi...! Avec toi... c'est... avec le cœur... je n'ai pensé qu'à toi... quand je te l'ai fait... les autres, c'était juste comme ça et... il n'y avait pratiquement pas de sentiments qu'avec toi... en te comparant aux autres, Vilu... tu es... toutes mes anciennes copines et j'en ai eu quelques-unes tout de même, elles ne t'arrivent même pas à la cheville... Et là, je suis sincère... ! lui dit León en cherchant ses mots à plusieurs reprises tout en la regardant droit dans les yeux.

- Mon amour ! Je suis plus que touchée que tu me dises ça... ça m'émeut, tu ne peux pas savoir à quel point.

A force de discuter comme ça, d'être enlacés et de passer leur temps à s'embrasser, les heures défilèrent et ils décidèrent d'aller prendre une douche ensemble et ça ne loupa pas, ils firent l'amour une nouvelle fois sous la douche. C'était très agréable. Et comme à son habitude, ce qui l'honore, León ne pensait qu'au plaisir de Violetta avant toute chose.

Elle revivait et était sur un petit nuage. León la comblait de bonheur. Il la rendra heureuse toute leur vie ensemble. Ils se sont douchés, séchés et sortis de la douche. Violetta s'entoura le corps d'une serviette et alla dans la chambre. León la suivit de près. Ils s'habillèrent tout en s'embrassant car il se pourrait qu'ils reçoivent de la visite et il y avait les chevaux à nourrir.