Un amour interdit *Finie*

Chapitre 46

L'après-midi arriva et Pablo Vargás vint au haras de son fils pour lui parler. Il était accompagné d'Angie. León fut un peu surpris de voir son père en compagnie de la journaliste mais ne posa pas de questions qui pourraient mettre mal à l'aise Angie ou son père. Angie resta auprès des hommes et les écouta.

- Bonjour, León !

- Bonjour, papa ! Que me vaut ta visite ? Bonjour, mademoiselle !

- Bonjour, Monsieur Vargás !

- Je suis venu aux nouvelles pour "Vulcain", il va mieux ? demanda Pablo.

- Pour l'instant, on n'en sait rien ! Pour tout te dire, j'ai fait venir le véto de la famille et il a suggéré à Violetta de le faire piquer quand il a su que "Vulcain" avait mangé des croquettes pour cochons.

- Non ?

- Si ! Mais tel que tu connais Violetta, elle ne l'a pas accepté et depuis hier, elle a fait des recherches sur internet et les forums. Et c'est ce matin, elle a trouvé qu'il pourrait y avoir des remèdes que je suis allé chercher dans la foulée. Avec l'aide de Matt, nous lui avons donné et nous attendons. On doit recommencer demain matin et ça, pendant au moins trois jours.

- Mais ça veut dire que Violetta ne participera pas à la course ?

- J'ai bien peur que non ! Pour elle, "Vulcain" passe avant tout !

- Oui ! Je m'en doute !

- Alors, que voulais-tu me dire de si important ?

León vit son père prendre Angie par la taille. Il fut très surpris. Pablo, apercevant l'étonnement de son fils, prit la parole :

- Bien... comme tu peux le constater, Angie et moi sommes ensemble. Je lui ai demandé de vivre avec moi et elle a accepté.

- Ben, papa ! Je ne sais quoi dire !

- Je voudrais avoir ton accord ?

- Papa ! Je n'habite plus chez toi. Tu es libre de faire ce que tu veux, si Angie te rend heureux, alors vas-y et ne te préoccupe pas de Dani et moi. Tu es un adulte et toi aussi, tu as le droit d'être amoureux.

- Merci, León ! C'est vrai que j'ai l'impression de redevenir un adolescent qui découvre les sentiments amoureux pour la première fois.

- Tu comprends maintenant les sentiments que j'ai ressentis pour Violetta la première fois que je l'ai rencontrée ?

- Oui, je comprends maintenant ! J'ai l'impression de...

- D'avoir des ailes ?

- C'est tout à fait !

- Je suis content pour toi, papa ! Tu le mérites de trouver la femme qui te rendra heureux.

- Je le suis, León, je le suis ! l'informa-t-il, avec un grand sourire jusqu'aux oreilles.

Pendant que León discutait avec son père et Angie, Violetta se trouvait toujours auprès de son cheval. Un peu gênée, Angie s'avança vers León et lui demanda :

- Monsieur Vargás ? Puis-je aller voir votre épouse ?

- Oui, allez-y ! Elle se trouve, comme vous pouvez le deviner, dans la grange auprès de son cheval.

- Merci beaucoup !

- De rien !

Angie se dirigea vers la grange, y pénétra et essaya de s'habituer à la pénombre bien qu'il y ait des néons au plafond. Elle marcha à tâtons jusqu'à ce que ses yeux s'habituent à la lumière de la grange.