Un amour interdit *Finie*

Chapitre 122

Le lendemain matin, Violetta se leva de bonne heure pour aller comme à son habitude s'occuper de son cheval. Elle enfila son blouson, mit ses chaussures puis alla le rejoindre au haras d'à côté. Il hennit dès qu'il la vit arriver dans les écuries. Elle le caressa un moment puis lui donna à manger car il réclamait en tapant son pied contre la paroi du box, et au sol.

- Oui, "Vulcain" ! Ça arrive, ça arrive ! Patiente un peu...

Il hennit une nouvelle fois. Violetta se mit à rire dès qu'il faisait ce genre de chose. Elle lui servit des granulés ainsi que de la paille neuve et vérifia son abreuvoir qu'il fonctionne bien. Elle resta un moment avec lui, l'observait attentivement pour voir si rien ne clochait.

- "Vulcain", je te laisse car je vais prendre mon petit déjeuner aussi et je reviens juste après, l'informa-t-elle en lui faisant quelques caresses sur le chanfrein.

Elle se dirigea vers l'hôtel, monta dans sa chambre et vit Angie réveillée et habillée. Elle rangeait ses affaires et alla retaper son lit. Violetta enleva son blouson, se déchaussa puis rentra dans la salle de bains. Elle se dévêtit, rentra dans la douche et se lava corps et cheveux car elle avait eu chaud à s'occuper de son cheval à l'aube. Elle se sécha les cheveux en les lissant légèrement tout en les laissant frisottés au niveau des pointes.

Elle sortit de la salle de bains, habillée d'un jeans bleu ciel et d'un t-shirt blanc. Elle se chaussa puis prit son sac et demanda à son amie :

- Angie, on descend au restaurant pour prendre notre petit-déjeuner ? Je commence à avoir très faim ! informa-t-elle son amie.

- Oui, avec plaisir car moi aussi, j'ai faim ! rétorqua Angie.

- D'accord ! Donne-moi deux secondes pour prendre mon téléphone et j'arrive ! annonça Violetta en prenant son cellulaire.

Elle s'aperçut qu'elle avait reçu un message. Elle ouvrit son nouveau texto et constata que c'était León qui le lui avait écrit.

"Bonjour mon amour. J'espère que tu vas bien, que tu as bien dormi. Je pense à toi très fort, je t'aime et je suis impatient que tu rentres à Buenos Aires. Je t'embrasse très fort et te dis à demain."

Elle regarda l'heure sur son téléphone et calcula rapidement le nombre d'heures de décalage avec Buenos Aires. Il y avait quatre heures de moins là-bas par rapport à Paris.

"Je ne vais pas lui répondre tout de suite car il n'est que quatre heures du matin à la maison par conséquent, León doit dormir. Je lui répondrai plus tard."

Violetta déposa son téléphone dans son sac puis rejoignit Angie qui se trouvait déjà devant les ascenseurs.

- J'ai eu un message de León cette nuit ! Il est adorable, tu ne trouves pas ? dit-elle pour connaître l'avis de son amie.

- Oui ! Mais ne fais pas quelque chose que tu risquerais de regretter plus tard, si tu vois ce que je veux dire ?

- Tu penses que je risque de tromper León avec Lorenzo ? Mais Angie... tu ne me connais pas ou quoi ? J'aime León plus que tout au monde, je serais donc incapable de le tromper avec un garçon prétentieux comme ce Lorenzo ! Je suis fidèle en amitié mais aussi en amour, Angie ! dit-elle un peu sèchement.

- Oui, ça je le sais ! Mais tant que tu ne le lui avoueras pas, je crois qu'il se fera des idées, l'informa son amie.

- Tu as raison ! Mais j'ai jugé bon de ne pas le lui dire car c'est ma vie privée et ça ne regarde que moi !

- En effet, Violetta ! Mais ça aurait repoussé ses ardeurs au lieu qu'il te fasse des avances...

- Oui, tu n'as pas tort ! Je ne sais pas ce que je dois faire, Angie ? C'est un garçon sûr de sa beauté, de son charisme (prononcer karisme), sûr de lui aussi et ça, tu sais que je n'aime pas ce genre de garçon ! affirma-t-elle.