Un amour interdit *Finie*

Chapitre 50

Angie alla au journal et était décidée à donner sa démission. Son rédacteur la supplia de rester en lui disant qu'il ne savait pas ce qu'il était arrivé car en effet, ce n'était pas du tout l'article qu'il avait lu hier soir, après sa réunion. Elle ne voulut rien savoir et quitta donc son travail et se morfondit chez elle en mangeant des tonnes de glace et pleurait toute la journée toutes les larmes de son corps. Elle était sincèrement amoureuse de Pablo Vargás.

León prenait la direction de chez lui, mais il était tellement mal pour Angie et son père qui avait enfin réussi à retrouver une femme qui n'était pas intéressée par son argent mais par l'homme tout simplement. Il décida de faire demi-tour et se rendit au journal d'Angie.

- Bonjour, puis-je voir Angie ?

- Je suis désolé, monsieur...

- Désolé, je ne me suis pas présenté, je suis León Vargás.

- Enchanté ! Je suis Germán Victorio, le rédacteur en chef de ce journal.

- Enchanté ! dit León en lui serrant une poignée de mains. Pouvez-vous me dire où je peux trouver Angie ?

- Elle m'a donné sa démission il y a environ une heure et après elle est partie je ne sais où. Elle était dans un sale état. Je peux vous garantir que je n'ai jamais approuvé de publier ce genre de torchon dans mon journal. En vingt ans de carrière, je n'ai jamais cherché à porter atteinte à une personne et encore moins à votre famille, Monsieur Vargás, croyez-moi !

- Je veux bien vous croire mais qu'est-ce qui s'est passé alors ? Faites enlever tous les journaux et publiez un démenti et l'article de...

- Bonjour messieurs, dit une voix féminine fièrement.

León se retourna et découvrit :

- Jade ? dit-il, surpris.

- Vous vous connaissez ? demanda Germán.

- Oui ! A mon grand désespoir ! dit León, sur le ton de l'énervement.

- Mon article vous a plu, messieurs ? demanda Jade avec ironie.

- J'aurais dû m'en douter ! Alors c'était toi ! Tu n'as jamais accepté que mon père rompe vos fiançailles et qu'il ne t'épouse pas mais tu l'avais bien cherché. Comment as-tu fait pour échanger les articles ?

- Oh ! C'est très simple ! J'ai suivi cette fille depuis un moment et quand j'ai vu qu'elle allait vivre avec mon Pablo, j'ai décidé de me venger et que ma vengeance a été terrible, non ? Vous la prenez pour une journaliste prête à tout pour y arriver même si ce n'est pas vrai. J'ai réussi à me faufiler dans les bureaux dans la soirée d'hier, quand tout le monde était parti et que j'ai écrit un article en dix minutes sur ta famille, León Vargás. Maintenant, je vais retourner vivre avec ton père et il m'épousera.

- Tu peux toujours rêver, ma pauvre fille ! dit León avec le sourire. Tu as de la chance que ce soit moi qui aie lu l'article en premier car si ça avait été Violetta, elle t'aurait massacrée, il ne vaut mieux pas la voir énervée puisqu'elle ne se contrôle pas, je peux te le garantir. Comme tu le sais, elle a fait un peu de prison et ça l'a durcie au niveau caractère et elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Je vais contacter la police pour que tu ailles faire un petit séjour à l'ombre et ça te remettra peut-être les idées en place.

Jade n'osa plus rien dire mais supplia gestuellement León de ne pas appeler la police. Il n'en fit rien et appela tout de même l'inspecteur qui arriva quinze minutes plus tard. Pendant l'attente, León eut la brillante idée de faire écrire un démenti par Jade et de publier juste en-dessous le véritable article d'Angie. Elle ne voulut pas le faire mais León l'a contraint de le faire sinon il dirait tout à son père. Elle signa ses aveux et le rédacteur en chef ordonna de faire paraître dès le lendemain matin le démenti, les aveux ainsi que l'article d'Angie.