Chapitre 71

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27 juin.

Le jour "J" arriva et León avait décidé de s'occuper de ses enfants en les emmenant à l'extérieur du parc du haras. Heureusement qu'il avait embauché plusieurs personnes pour aider au haras car Violetta n'aurait pas pu assumer toutes les tâches quotidiennes. Elle embrassa ses enfants, leur fit un gros câlin puis les mit dans la voiture. León embrassa tendrement sa femme puis s'en alla dans un nuage de poussière. Tous les quatre ne rentreraient qu'en fin d'après-midi.

Se retrouvant seule chez elle, Violetta se reposa, traîna. Les employés avaient ordre de ne la déranger en aucun cas. En début d'après-midi, quelqu'un sonna à la porte d'entrée. Elle alla ouvrir et vit Dani avec trois personnes, les bras chargés de plein de matériels.

- Bonjour, Violetta ! J'ai pensé nous offrir un après-midi entier à se faire masser, maquiller etc. ! Ça nous fera le plus grand bien à toutes les deux avec la vie de fous qu'on mène ! Le stress ne sera plus qu'un mauvais souvenir.

Elle ne put rien dire car Dani était déjà entrée suivie de très près par les trois personnes qui portaient le matériel et commencèrent à déballer tout dans la salle à manger. Dani emmena sa belle-sœur dans la salle de bain afin qu'elles enfilent juste un peignoir. Elles revinrent dix minutes plus tard et les personnes les attendaient prêtes à les masser et leur faire des soins. Dès le début du massage, Violetta sentit une nette différence. Ça lui fit beaucoup de bien, elle déstressait.

Après deux heures de massage et de soins, Dani proposa de recommencer d'ici un ou deux mois suivant le stress qu'elles auraient accumulé. Violetta ne fut pas contre. León revint avec Enzo, qui ont été heureux d'être avec leur père. León était crevé mais content d'avoir aussi passé du temps avec ses enfants.

Le lendemain matin, Violetta dut s'absenter pendant toute la matinée pour aller faire une course en ville. Elle prit la voiture car León n'en avait pas besoin. Il était toujours en train de composer une voire même plusieurs chansons. Cristina et Julia s'occupèrent des enfants toute la journée. Violetta conduisait prudemment et cela ne faisait qu'un kilomètre qu'elle avait parcouru, qu'un car venant d'un chemin à droite, coupa la route à un camion transportant des chevaux qui lui, freina dans l'urgence mais avec la vitesse et le poids, la remorque se mit en porte-à-faux et dans un élan, elle se coucha en glissant sur le bitume sur plusieurs mètres. Heureusement que Violetta ne roulait pas vite et qu'il n'y avait pas beaucoup de voitures à cette heure-là. Elle freina également puis s'arrêta sur le bas-côté. Elle sortit de son véhicule et essaya de voir si elle pouvait se rendre utile.

La remorque, dans laquelle se trouvaient les chevaux, fut éventrée ; ce qui permit à certains de réussir à s'échapper, pour d'autres, ils n'eurent pas la même chance. Le plus fougueux des chevaux se mit à hennir et à galoper dans tous les sens car il était très paniqué. Des hommes tentaient de le stopper mais ils l'effrayèrent plutôt qu'autre chose, ce qui obligea le magnifique étalon bai à aller se réfugier là où il pouvait mais se prit dans des fils barbelés qui délimitaient un champ et se blessa partout sur le corps car il essayait de s'en dépatouiller. Mais plus il tirait sur les barbelés, plus ceux-là se serraient contre ses membres postérieures (arrière) et antérieures (devant). Il s'emmêla encore un peu plus les jambes à force de bouger, qu'il fut réellement coincé et il ne pouvait plus bouger. Il tomba sur tout son long et se coucha sur le flanc, les plaies saignaient vraiment beaucoup. Violetta examina rapidement la situation et courut vers le cheval mais un homme lui bloqua le passage et lui dit :

- Mademoiselle, restez là, on contrôle la situation.

- Madame, s'il vous plaît ! Vous rigolez, j'espère ? Vous l'effrayez plutôt qu'autre chose. Laissez-moi faire, c'est mon métier.

Un amour interdit *Finie*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant