Un amour interdit *Finie*

Chapitre 55

11 août.

Violetta eut beaucoup de mal à trouver le sommeil. Elle se retourna sans arrêt dans ce lit vide et froid. Par les nerfs, elle s'endormit mais n'a réussi à dormir que trois heures donc elle décida d'aller voir "Vulcain" et "Storm" et commença le curage des boxes. Matt, ne la trouvant pas dans la maison, se doutait qu'elle se trouvait dans les écuries. Il s'était déjà douché et habillé.

- Violetta ? Tu as vu l'heure qu'il est ? lui demanda-t-il en montrant sa montre.

- Oui et alors ? Il est à peine six heures... J'ai eu du mal à trouver le sommeil et n'ai réussi à dormir que trois heures donc j'ai préféré prendre de l'avance car avec tout ce qu'il y a.

- Qu'est-ce qu'il y a à faire ? Tu as presque tout fini !

- Il reste à nourrir les chevaux et vérifier si tous les abreuvoirs d'eau fonctionnent sans aucun problème. On se fait livrer des ballots de paille donc il faudra les rentrer. Ensuite, il y a à sortir les chevaux dans les paddocks, longer "Vulcain" et le mettre dans la carrière afin qu'il se défoule, après le rentrer et faire pareil avec "Hollywood", "Tolo", "Perle noire", "Pacifique" et "Atlantique". Je m'occupe de "Storm" pour son débourrage.

- Ok ! Mais les palefreniers que León a embauchés, où sont-ils ?

- Ils vont arriver mais ils ont déjà du travail. León leur donne à chacun le travail qu'ils ont à faire le lendemain sous forme de planning la veille au soir, avant qu'ils ne repartent chez eux.

- Donc, en effet ! Il y a du boulot. Tu veux que je nourrisse les chevaux ? lui demanda-t-il.

- Oui, je veux bien ! Si tu veux du café, il y en a dans la cafetière sur le plan de travail, je l'ai fait couler tout à l'heure quand je me suis levée.

- Ce n'est pas de refus ! Pour démarrer la journée, je vais en avoir besoin. Bon, je prends un café et je viens t'aider. Tu en veux un ?

- Oui, volontiers, merci. Ok ! A tout de suite...

Matt rentra dans la maison, but une tasse de café et vint la retrouver dehors quinze minutes plus tard. Il lui apporta, comme promis, une tasse de café bien chaud. Elle s'arrêta cinq minutes pour boire son café chaud.

Ils avaient déjà bien avancé dans le travail, Matt se trouvait à ses côtés quand elle reçut un appel. Elle décrocha car ça venait d'un autre état. Pendant ce temps-là, Matt s'était éloigné afin de laisser de l'intimité à son amie pendant sa conversation téléphonique.

- Allô ? dit-elle.

- Bonjour ! Violetta Vargás ? lui dit un homme.

- Oui, c'est moi ! Que puis-je faire pour vous ?

- Eh bien, c'est très délicat à vous annoncer mais votre mari a eu un accident d'avion. On ne sait malheureusement pas ce qui s'est passé pour l'instant.

- Naaaaannnnn ! Pas ça ! cria-t-elle en pleurant. Mais... Il... va... bien ? réussit-elle à articuler entre deux sanglots. Vous... l'avez retrouvé ? hurla-t-elle.

Matt qui avait entendu ses hurlements, vint en courant vers elle pour la soutenir et la guider pour s'asseoir car ses jambes se dérobaient sous elle. Mais il arriva trop tard, elle s'était effondrée par terre, recroquevillée en fœtus, cramponnant son téléphone. Il comprit tout de suite qu'il s'était passé quelque chose de grave. Il la souleva puis la porta jusqu'à un banc. Matt avait repris tant bien que mal le téléphone.

- Malheureusement pas encore ! poursuivit l'homme à l'autre bout du fil. Votre mari ne vous a-t-il pas appelé ?

- Bonjour, monsieur ! Je suis un ami de Violetta Vargás ! Elle s'est effondrée donc je reprends la conversation.