Chapitre 39

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Une semaine et demie était encore passée et León se trouvait toujours à ses côtés. Il lui tenait une main et avait sa tête posée entre ses bras sur le lit.

- Violetta, réveille-toi, ça fait cinq semaines et demie que tu es dans le coma. Tu me manques... beaucoup, beaucoup et à notre fils aussi. Il ne dort pas très bien en ce moment, se réveille souvent durant les nuits car il veut que sa maman soit auprès de lui, le prenne dans ses bras. Quand tu te réveilleras, je te montrerai une vidéo que j'ai prise de notre fils. Il est adorable mais pleure souvent. Et moi... je voudrais tellement te serrer dans les miens, t'embrasser... pour te dire que je t'aime passionnément.

Le temps qu'il dise cette phrase, elle ouvrit les yeux doucement, les cligna plusieurs fois et réalisa où elle se trouvait. Quand elle vit León à côté d'elle, la tête baissée, elle voulut lui dire quelque chose qui allait l'enchanter.

- Moi aussi, je t'aime ! dit-elle tout bas et enrouée.

Elle versait des larmes qui coulaient le long de ses joues. León, croyant qu'il avait rêvé, releva la tête et la vit avec les yeux ouverts.

- Oh, mon amour, c'est formidable ! Tu t'es réveillée. Oh, je t'aime, je t'aime, ma puce. Tu m'as tellement manqué mais aussi à Lou, Pedro, Matt et ma sœur, bien sûr ! Ne parle pas pour l'instant. Je vais appeler les infirmières, je reviens !

León se dirigea vers la porte puis l'ouvrit et s'écria :

- Infirmières, infirmières ! Mon épouse vient de se réveiller !

Elles accoururent toutes dans la chambre et s'affairèrent autour de Violetta au point de ne plus voir León tellement les infirmières lui bouchaient la vue. Une infirmière lui demanda de quitter la chambre un instant afin de s'occuper de son épouse tranquillement sans qu'il les gêne. Il accepta à contrecœur.

- Bonjour, Madame Vargás ! Bienvenue parmi nous ! dit une infirmière.

- Bonjour, Madame Vargás ! Votre époux doit beaucoup vous aimer, dit une autre infirmière.

Violetta fit un air étonné.

- Eh bien, à cause de la bague... et parce qu'il est resté à votre chevet pratiquement tous les jours et jusqu'à très tard le soir. Il vous parlait sans arrêt, de vos chevaux et peu de temps avant votre réveil, de votre fils. Il vous a même chanté une magnifique chanson, il y a quelques heures de ça.

Violetta n'en croyait pas ses oreilles. Elle hallucinait et versa encore quelques larmes.

Pendant ce temps-là, León en profita pour appeler tout le monde y compris son père pour leur annoncer que Violetta est revenue parmi les vivants, pendant que les infirmières s'activaient autour d'elle. Il se trouvait dehors quand une journaliste, passant par-là, a entendu sa conversation téléphonique. La journaliste l'interpella :

- Excusez-moi... Monsieur Vargás ?

- Oui !

- Bonjour ! annonça-t-elle.

- Bonjour, madame ! répondit-il un peu surpris.

- Mademoiselle !

- Ah très bien ! Désolé !

- Ce n'est pas grave. Je me présente, Angie Ferrero, journaliste. Tenez, voici ma carte, lui dit-elle en lui tendant sa carte de presse.

- Merci ! Enchanté, dit-il en prenant la carte de la journaliste.

- Je suis désolée mais j'ai entendu votre conversation et c'est vrai que votre épouse, Violetta Vargás vient de sortir du coma après presque six semaines qu'elle y était ?

Un amour interdit *Finie*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant