Chapitre 82

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Le lendemain matin, Violetta se leva à l'aube pour pouvoir s'occuper l'esprit avant de reprendre sa petite enquête. Elle s'habilla et sortit de la maison à pas de loup, sans faire le moindre bruit afin de ne pas réveiller la maisonnée.

C'était un matin plus froid que les précédents, le ciel était gris et un petit vent du nord s'était mis à souffler. Les nuages avançaient plus vite dans le ciel. Allait-il pleuvoir ? C'était la question que se posait Violetta. Si la pluie se mettait à tomber, cela compromettrait son investigation car elle ne pourrait pas rester couchée par terre pour observer les hommes de main de ce Conçalvez. Elle ne devait pas penser à ça tout de suite car si cela se trouve, il ne pleuvra pas et ce sera tant mieux.

Violetta arriva devant la grange, mit la clé dans la serrure puis la tourna. Dès que les cliquetis s'entendirent, tous les chevaux se levèrent et se mirent à hennir. Violetta pénétra dedans et fit taire les chevaux. Elle rigolait à chaque fois qu'ils hennissaient car c'était comme pour lui dire bonjour.

- Bonjour mes chéris ! Vous avez bien dormi ?

La plupart des chevaux firent un bruit avec leurs lèvres et d'autres hochèrent la tête.

- Ah non ! C'est moi ton chéri ! dit une voix derrière elle.

- Aaaaahhhhhh ! cria-t-elle en ayant pris peur. Tu m'as fait peur León ! Ne me refais plus jamais ça, c'est bien compris ? dit-elle en se retournant.

- Désolé, ma chérie ! Je pensais que tu m'avais entendu.

- Non, absolument pas !

León s'approcha de Violetta, la tira vers lui et la serra tout contre lui et l'embrassa langoureusement. Les chevaux hennirent une nouvelle fois comme pour dire : Hey ! On est là, nous aussi ! Ne nous oubliez pas !

Violetta ne put s'empêcher de rire tellement cette situation était drôle. León fit de même. Il l'enlaça dans ses bras et firent un gros câlin pendant de longues minutes. Violetta se retira de l'emprise de son époux et s'adressa à lui :

- Pourquoi t'es-tu réveillé si tôt ? Tu pouvais dormir surtout que tu as de dures journées qui t'attendent ces prochains jours.

- En effet ! Mais j'avais envie d'être seul avec ma femme car en ce moment, je ne la vois plus beaucoup.

- C'est vrai ? dit-elle sur le ton de l'ironie.

- Bien sûr que c'est vrai ! confirma-t-il. Au fait, quelle heure se fait-il ? se demanda León en regardant sa montre. Déjà ? Non, ce n'est pas possible !

- Pourquoi ? Quelle heure est-il ? demanda Violetta à son époux.

- Il est bientôt sept heures et il va falloir que je me prépare car j'ai encore rendez-vous très tôt avec le groupe pour les répétitions avant nos prochains concerts.

- Quoi ? Vous allez refaire des concerts tous ensemble ?

- Oui, madame !

- C'est formidable ! Je suis si fière et si contente pour toi !

- Vilu ! Tu es adorable et... ce qui est bien avec toi, c'est que tu me soutiens toujours et ça, c'est un magnifique cadeau que tu me fais tous les jours.

- C'est le rôle de la femme d'épauler, de soutenir son mari !

- Oui mais c'est aussi dans le sens inverse ! J'ai trouvé en toi LA femme idéale... commença-t-il à dire.

- Et toi, LE mari idéal ! Jamais je n'aurais pensé tomber sur un garçon aussi gentil, aussi doux et aussi compréhensif que toi, León Vargás ! l'interrompit-elle.

Un amour interdit *Finie*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant