Un amour interdit *Finie*

Chapitre 112

Le lendemain matin, ce fut vers huit heures que León se réveilla et se leva en premier sans faire de bruit afin de ne pas réveiller son épouse. Il se dirigea vers la salle à manger puis ouvrit la porte-fenêtre pour aller faire un petit tour sur la terrasse et apprécier le soleil qui se levait à l'horizon. Il y resta une dizaine de minutes et eut soudainement une magnifique idée. Il rentra dans la maison puis alla dans la cuisine pour préparer le petit déjeuner à sa adorable et merveilleuse femme. Il fit des gestes lents pour ne pas réveiller Violetta par un bruit de vaisselle qui s'entrechoquait ou autre. Il fit couler le café dans la cafetière et dès les premières gouttes, l'odeur se répandait dans toute l'habitation. Ça ne fit même pas lever Violetta. León finissait de préparer le petit déjeuner en faisant griller des tartines car ce qu'il faut savoir, c'est que tous les matins depuis qu'ils sont sur cette île, un boulanger leur livre pain et viennoiseries. Il prépara le plateau sur lequel il posa deux tasses, deux verres remplis de jus de fruit, les tartines grillées et beurrées ainsi qu'une magnifique rose rouge. Le café avait fini de couler, par conséquent, León le versa dans les deux tasses, reposa la cafetière puis prit le plateau pour l'amener dans la chambre à coucher dans laquelle Violetta dormait toujours. Quand il pénétra dans la pièce, il trouva son épouse magnifique. Il ne cessait de l'observer.

"Qu'est-ce qu'elle est belle, mon épouse ! Je l'aime passionnément... je suis chanceux d'avoir rencontré une femme comme Violetta... pensa-t-il. Ma Vilu ! songea-t-il à voix haute en se rendant compte de ce qu'il venait de faire. Oups ! J'ai dû la réveiller... " dit-il à voix basse.

Il posa le plateau sur une table près du lit et s'allongea tout doucement à côté de son épouse. Il lui caressa le bras en faisant courir ses doigts sur sa peau toute douce, remonta vers le cou pour redescendre le long de la colonne vertébrale. Elle se réveilla tout doucement, s'étira de tout son long et ouvrit les paupières pour apercevoir son époux qui était tranquillement à côté d'elle. Elle se mit à lui sourire et dit encore à moitié endormie :

- Bonjour mon chéri ! Cela fait longtemps que tu es levé ? lui demanda-t-elle.

Il ne lui répondit pas tout de suite car il souhaitait vivement lui faire un énorme câlin matinal pour finir par l'embrasser amoureusement.

- Ça fait longtemps que tu es réveillé ? réitéra-t-elle sa question.

- Ça fait... commença-t-il à dire en regardant sa montre, au moins trois quarts d'heure ! Je suis allé faire un petit tour sur la terrasse pour voir le soleil se lever, ensuite j'ai eu dans l'idée de préparer le petit déjeuner pour mon adorable et extraordinaire épouse ! lui annonça-t-il, amoureusement.

- Oh ! dit-elle, attendrie. Que c'est mignon, León ! Tu es adorable avec moi... continua-t-elle en laissant sa phrase en suspens.

- Tout simplement parce que je suis très amoureux de toi, ma belle princesse ! J'ai réellement découvert l'amour dans tes bras et ça, c'est... merveilleux ! la complimenta-t-il.

- Eh bien, je te retourne le compliment car c'est aussi grâce à toi que j'ai découvert ce que le véritable amour voulait dire... dit-elle, en étant très émue.

Violetta versait quelques larmes qui coulaient le long de ses joues et dont León s'aperçut :

- Mais tu pleures ?

- Ce n'est rien, rassure-toi ! Tu me dis tellement de si belles choses que ça m'émeut énormément ! Voilà tout !

- Mais je suis sincère, ma Vilu ! Ne doute jamais de mon amour pour toi !

- Ça, je le sais ! dit-elle en pleurant encore un peu plus.

- Vilu ? Que t'arrive-t-il ?

- Je ne sais pas ! Je ne peux retenir mes larmes... je ne les contrôle pas ! Je n'y comprends rien, répliqua-t-elle en essayant de se calmer mais rien n'y fit.