Chapitre 115

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En fin d'après-midi, quand Francesca rejoignit Diego, son fiancé, elle lui raconta tout et voulut aller tout avouer à Violetta et León. Il l'en empêcha en lui conseillant d'attendre un peu et qu'il y aura bien un moment où elle pourra leur en parler. Il insista vraiment auprès d'elle afin qu'elle ne dise rien à qui que ce soit. A contrecœur, elle accepta mais savait que c'était une belle bêtise de ne pas les prévenir.

La journée passa très vite et à six heures du soir, Violetta rentra chez elle préparer le repas car elle voulait se retrouver en famille, manger avec son mari et ses enfants. C'était des moments qu'elle essayait de privilégier le plus possible. Elle fit cuir un rôti de porc avec des pommes fruit caramélisées dans la sauce de la viande et des châtaignes. Elle appela ses enfants et son mari afin que tous se mettent à table. Enzo, León et les jumelles, aidées par Cristina et Julia, se lavèrent les mains et se mirent à table. Les deux jeunes filles au pair partagèrent donc le repas de León et Violetta. C'était Enzo qui avait insisté pour que Cristina et Julia mangent avec eux.

Ce fut seulement après une quarantaine de minutes de s'être attablés que le téléphone sonna.

- J'y vais ! dit Violetta en se levant rapidement de table.

Elle décrocha et reconnut la voix de Pedro. Leur conversation dura quelques minutes et elle retourna à table. Dès qu'elle revint dans la cuisine, les enfants demandèrent l'autorisation de sortir de table pour aller jouer dans leur chambre. Cristina et Julia les suivirent, laissant Violetta et León seuls dans la pièce.

Violetta commença à débarrasser la table quand León lui demanda :

- Qui c'était, Vilu ?

- C'était Pedro ! répondit-elle simplement.

- Que te voulait-il à cette heure-là ? voulut-il savoir.

- Il m'appelait pour savoir si j'étais prête à participer à une prochaine course avec "Vulcain".

- Tu as accepté, j'espère ?

- Bien sûr que oui ! fit-elle, gênée.

- C'est génial, c'est une excellente nouvelle ! Mon épouse va enfin recourir à Buenos Aires... commença-t-il à dire tout joyeux.

- Je n'ai jamais dit qu'elle allait avoir lieu à Buenos Aires.

- Où ça alors ? la questionna-t-il, curieux.

- En France ! l'informa-t-elle en ayant peur de sa réaction.

Et elle avait bien raison car il le prit vraiment très mal :

- Quoi ? En France ? Tu as refusé, j'espère ?

- Non ! Je t'ai dit que j'avais accepté, León ! Peu importe le lieu où je cours, c'est ma vie ! Je suis née pour ça, je vis pour ça, je respire pour ça !

- Mais c'est en France tout de même ! s'exclama-t-il, avec les yeux remplis de colère. C'est à des milliers de kilomètres et tu vas encore m'abandonner ainsi que tes enfants ! Ça a suffi d'une fois quand tu es partie pour le tournage du film ! lui avoua-t-il toujours aussi coléreux.

Il ne voulait pas que son épouse parte encore une fois loin de lui, loin de leurs enfants.

- Ce n'est que pour quelques jours, León, et puis c'est la chance de ma vie, comprends-moi ! Tu sais que ma passion est de courir sur les champs de courses.

- Je n'ai plus l'impression de te comprendre. Puis, de toute façon, quoique je dise, ta décision est déjà prise, non ? Alors pars en France si tu en as envie... mais ne compte pas sur moi pour te soutenir ! J'en ai marre de toujours me méfier... dit-il en quittant la cuisine dans une grande rage.

Un amour interdit *Finie*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant