58. Ginger

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- Quel enculé ! S'écrit Taylor.

Je venais de leurs raconter les événements de la veille. 

- Mais Esteban est arrivé à temps, ok ? A présent j'essaye de l'oublier. Ça ne va pas être facile, mais vous allez m'aider n'est ce pas ? Leur demandais je.

- Mais bien sur ! S'écria Kara en me prenant des ses bras. D'ailleurs on sort ce soir ! Comme ça on se fera des shots et tu oublieras l'autre enculé !

Il était déjà dix neuf heures et toujours aucun signe des garçons. James avait faim du coup nous décidons de manger sans eux.

Deux heures plus tard, toujours aucun signes d'eux. Je décidais alors d'aller coucher James.

- Papa et toi allez vous marier ? Me demande t-il soudainement.

- Je ne sais pas. Lui répondis je prise au dépourvu.

- Mais pourquoi ? me demanda t-il innocemment.

- James, ton père et moi ça ne fait pas assez longtemps que nous sommes ensemble. Lui répondis je sincèrement.

- A d'accord... me répondit il en baissant les yeux.

Je lui souhaitais bonne nuit en lui embrassant le front. Lorsque j'entrais dans la chambre, je trouvais Esteban en caleçon fouillant dans son placard.

- Tu cherches quelques chose ? Lui demandais je en fermant la porte.

Surprit il se retournait et me répondit :

- Oui, un boxer propre, mais impossible de mettre la main dessus !

- Bon je vais me changer à coté. Annonçais je.

- Quoi pourquoi ? Non, reste.

Je pris ma robe dans l'armoire et sortis de la chambre. J'avais choisi ma robe préféré. Elle était rose "barbie". Elle était près du corps, ce qui soulignais ma silhouette. Pour compléter ma tenue je mis une paire de chaussure à talons. Une fois prête je rejoignis les filles dans le salon. Nous n'attendions plus que les garçons. 

Thibault et Hugo arrivèrent tout les deux au bout de dix minutes. Il ne manquait plus qu'Esteban. Quelques minutes plus tard il appairait. Il porte un jean clair déchiré aux genoux, et un tee-shirt blanc. Il était tout simplement parfait. 

Nous sortîmes tous ensemble. Esteban m'ouvrit la portière. J'en profitais pour lui demander :

- Alors tu as trouvé un boxer ?

- Non.

- Rassure moi, tu en as mis un au moins ! M'exclamais je.

Il ne me répondit pas et se contenta de me sourire. 

- Tu es dégueulasse ! Lui lançais je tandis qu'il refermait la portière.

InoubliableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant