Inoubliable

107. Ginger

Le printemps était enfin arrivé, nous étions en mars. C'était mon moment préféré de l'année car les arbres et les fleurs bourgeonnaient. C'était en quelque sorte une seconde naissance.

J'étais contre la vitre de la chambre, le soleil déclinait lentement. J'adorais se spectacle.

- Ginger dépêche toi ! Me hurla Esteban depuis l'entrée.

- C'est bon j'arrive ! Lui répondis-je en hurlant à mon tour. Je sorti de la chambre et le rejoignis devant la porte d'entrée.

- Tu es magnifique,

- Merci. Dis-je en tournant sur moi même.

- Je crois que tout les mecs de la salle vont être jaloux de moi ce soir. Déclara t-il.

Hier nous avions reçu une invitation à un bal organisé par un de ses amis, je m'étais alors précipité au magasin acheter une robe de soirée. C'était une simple robe rouge longue qui mettait en valeur mes formes. Elle avait une ouverture qui remontait jusqu'en haut de mon genoux.

Esteban lui portait un complet noir avec un nœud papillon. Il m'ouvrit la porte, une limousine noire était garée devant. Esteban m'aida à descendre les escaliers et m'ouvrit la portière, je m'installais sur le siège. Esteban se mit à coté de moi.

- C'est un bon ami à toi ? Lui demandais-je.

- Oui ne t'inquiète pas, me répond t'il.

- Et il y aura beaucoup de gens ? Lui demandais-je inquiète.

- Je ne te quitterai pas une seule seconde je te le promet.

- Mais tu sais j'ai pas habitude de tout ça, dis-je en remuant les bras dans le vide.

Il me regard comme s'il ne comprenait pas.

Je répéta :

- Je ne suis jamais aller à des bals ou dans des Galas et tout les trucs où les gents célèbres vont. Je ne connais pas de personnes importantes enfin tu vois quoi...

- Ah ok mais t'inquiète pas je suis avec toi, on va danser et je vais te présenter des personnes importantes comme tu dis !

La vitre qui nous séparait du chauffeur ce baissa. Le visage d'Alfred apparut.

- Monsieur, nous sommes presque arriver.

- Très bien merci Alfred. Répondit Esteban avec un sourire amicale.

Il se tourna ensuite vers moi et m'offrit un sourire éclatant. La voiture ralentit. Je sentis mon coeur accélérer à cause de l'appréhension. Esteban le remarqua :

- Tout va bien se passer. Me rassura t'il avec son ton charmeur et son regard malicieux.

Il me déposa un léger baiser sur les lèvres avant que la voiture s'arrête et que sa portière s'ouvre. Il plongea dans la lumière. Ma portière s'ouvrit en suivant, ce n'est pas Esteban qui me l'ouvre mais un portier. Je sors moi aussi dans la lumière. Esteban m'attend à coté de la voiture, lorsqu'il m'aperçois un sourire apparaît sur ses lèvres. Il me prit par la taille et c'est ensemble que nous commençâmes l'ascension du tapis rouge qui menait à la salle où se déroulée la soirée. Pour me rassurer il me serra un peu plus contre lui. Je commença à paniquer car des paparazzis se trouvaient des deux cotés du tapis, leurs flache crépitaient dans tout les sens.

***

Je sentais ses muscles tendu sous ma paume. Elle n'avait pas l'habitude, de toute cette effervescence, par conséquent elle était stressée. Je m'arrêta un instant pour poser avec elle. Je la sentis se raidir. Lorsque nous terminâmes la monter du tapis elle se détendit immédiatement.

***

Enfin fini j'avais bien crus que mon cœur aller lâcher. Lorsque nous pénétrâmes dans le château un jeune homme accosta Esteban, ils se firent une accolade j'en déduit qu'ils se connaissaient.

- Ginger je te présente notre hôte, Paul voici Ginger ma compagne.

- Enchanté, dis-je en tendant la main.

- Enchanté, me répondit il en prenant ma main et en y déposant un léger baiser.

Je me sentis rougir. Paul s'éloigna et partit accoster d'autres invités.

- Tu vois tout c'est bien passé. Me rassura t-il avec un sourire, vient il faut que je te présente quelqu'un.

Il me tira par le bras en direction d'un homme, d'âge mur.

- Bonsoir Marc.

- Bonsoir Esteban, comment vas tu ?

- Très bien merci et vous ?

- Très bien.

Je vis qu'il me lançait un regard interrogateur.

- Voici Ginger ma compagne, Ginger voici Marc j'ai jouer dans de nombreux films à lui. Nous présenta t-il.

- Enchanté, dis-je en lui serrant la main.

- Enchanté mademoiselle, dit il en me faisant un baise main.